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Yes
90125
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le 01 Février 2019 par NONO


@LEO : excellente chronique, merci à toi. Je savais en gros la génèse de cet album, mais je ne savais pas que c' était aussi compliqué, surtout au niveau du personnel !
C'est marrant, je ne peux pas m'empêcher de faire un parallèle entre l'histoire de cet album, et l'album "16" de Chicago, autre groupe que j'aime bien.
En effet : il est des albums, pour de nombreux artistes, de "comeback", de "retour au top", après quelques dures années.
Je pense que ce fut le cas pour Yes avec 90125, comme pour Chicago avec "16", pour Elton John avec "Too low for zero", pour Foreigner avec "4", etc.
Souvent des dinosaures des seventies qui commençaient à patauger et qui sont revenu en grande forme avec un son renouvelé au début des années 80. Mais ça a marché... ou non ! Excusez-moi, mais le parfait exemple de "mauvaise adaptation aux années 80 " a peut-être été par exemple l'album "in the army now" de Status Quo, ils pensaient qu'il suffisait de rajouter "un peu de synthé" pour coller aux 80 mais cet album-là sonne très faux je trouve !
Pour revenir à mes moutons... Le 90125 est un album magnifique car contrairement à ce que beaucoup croient, Yes ne s'est pas contenté de diminuer la longueur de ses titres pour devenir pop, c'est plus profond que ça : ils ont, je trouve, réellement gardé certaines de leurs racines (la voix d'Anderson y est pour beaucoup), et puis certains morceaux sonnent encore un peu prog', même si c'est moins flagrant qu'avant !
Enfin, et comme tu le soulignes très bien, LEO, cet album est à la fois ancré dans le jus 80 mais pas trop non plus, il a très bien traversé le temps. Et pour cela on ne peut que saluer la grande qualité des producteurs.
Michael Jackson disait d'ailleurs lui-même qu'on peut avoir les meilleures des compos, mais ruinées par une mauvaise production. C'est ce qui s'était passé pour les sessions de Thriller avant que tout l'album ne soit re-mixé au dernier moment avant sa sortie !!

le 01 Février 2019 par LEO


90125 ou l'histoire mouvementée d'un album à succès !
En Décembre 1980 après les derniers concerts de la tournée Drama, YES va faire une pause de deux ans avant de remettre les pieds en studio, ce que fera la formation à partir de la fin '82 mais avec un line-up bien différent du précédent ! (et pas sous le nom de YES pour le moment).
Si Chris Squire et Alan White sont toujours de la partie, en revanche Steve Howe et Geoff Downes ont pris tous deux la poudre d'escampette chez Asia depuis ses débuts en '81.
Par contre il y a un p'tit nouveau, enfin pas si nouveau que ça dans le métier puisque depuis le milieu des années 70 le guitariste/claviériste Trevor Rabin a enregistré deux albums avec la formation Sud-Africaine Rabbitt et a déjà à son actif trois albums en solo plus quelques apparitions en tant que musicien additionel, entre autre sur quelques titres du Manfred Mann's Earth Band (albums Chance et Somewhere In Afrika).
Rabin débarque avec pas mal de compos sous le bras, et comme celles-ci ont une approche pop-rock dans l'esprit et bien moins complexe dans leur structure par rapport à ce que faisait YES du temps de Rick Wakeman ou Patrick Moraz, Squire propose de rappeler le claviériste Tony Kaye (dont la dernière prestation avec le groupe remonte à l'été '71).
Au début Chris Squire et Trevor Rabin se partagent les vocaux, puis Trevor Horn est pressenti pour être le chanteur principal mais après des essais infructueux ce dernier laisse tomber et opte pour produire ce nouveau projet baptisé Cinema à l'origine (car initialement, il n'était point question de YES).
Courant '83, les enregistrements en studio bien entamés suivent leur cours mais des conflits apparaissent entre le producteur Trevor Horn et Tony Kaye, qui quitte le navire pour un temps (ce dernier, toujours aussi réfractaire à la technologie et aux claviers contemporains laissera Rabin s'occuper de la plupart des parties de synthé).
Alors que l'album est quasiment fini et prêt pour le mixage, le management et la maison de disques interviennent et suggèrent à Chris Squire de reprendre contact avec Jon Anderson pour avoir un chant bien plus distinctif, histoire de rameuter les foules. Ce dernier, emballé par ce qu'il entend, accepte ! (avec toutefois quelques modifications apportées aux textes et aux arrangements).
Le disque bouclé, au moment d’entamer la promo du futur 33t les musiciens apprennent que le nom Cinema est déjà déposé et utilisé par une autre formation (qui menace de faire un procès) et vu que le groupe est à présent composé de 4 ex-membres de YES, le management demande donc à ce que les musiciens continuent sous leur nom habituel malgré un changement d'orientation musicale et un Trevor Rabin plutôt réticent au départ.
Fin '83, afin de suppléer au départ momentané de Tony Kaye, Eddie Jobson (ex-UK) participera à quelques répétitions en vue des futurs concerts (ainsi qu'à la vidéo pour "Owner Of A Lonely Heart") mais Kaye revenu au bercail, Jobson (à qui on proposera de partager les claviers avec Kaye sur scène) insatisfait par la tournure des évènements, s'en retournera à ses projets en solo.
90125 fait un carton un peu partout dans le monde et restera la meilleure vente de toute la carrière du groupe.
Si ce onzième album studio de YES n'a plus grand chose en commun avec les précédentes livraisons (Rabin étant à l'origine du plus gros des compos), on retrouve tout de même le son et le jeu caractéristique de la basse de Chris Squire ainsi que son chant à l'unisson avec Jon Anderson (toujours aussi reconnaissable).
Musicalement c'est autre chose. fini le jeu plus traditionnel de Steve Howe pétri de country, de jazz et de classicisme et place au gros son rock surboosté de Trevor Rabin. Certes, à l'époque cela a pu créer un choc au premier abord chez les fans de la première heure mais le style cadre bien avec les compos plus ramassées.
Plus de 35 ans après sa parution, j'apprécie toujours la majorité des morceaux de 90125 (avec une préférence pour "Changes", "Leave It" et "Our Song"). La prod en béton de Trevor Horn est certes bien ancrée dans son époque mais elle ne souffre pas trop des travers inhérents aux années 80.
Après un succès pareil, YES aura bien du mal à succéder à cet album et des divergences et tensions vont se faire sentir sur le prochain album....


le 13 Juillet 2018 par LE MOUNGEPEDOUN


Pour moi le plus beau disque de la galaxie rock des années 80, haut la main! Changes est le titre rock prog' absolu, quant à 'hold on', pour moi c'est LE morceau parfait de l'album. Ce disque aura marqué ma vie à jamais. Indémodable et intemporel. Merci messieurs.

le 04 Septembre 2014 par NONO


Je rajouterais à ma dernière chronique que cet album a le grand mérite d'être parfaitement écoutable aujourd'hui, même s'il est bien typé "années 80", mais par la magie des choses, il n'est pas "englué" dans tous les poncifs de cette époque (synthé à outrance, etc.). C'est un véritable exploit, et quelque chose de très rare ! Certes il y a certes des aspects "années 80" dans cet album, mais en même temps aussi un côté "universel" qui fait qu'on peut écouter ce disque à n'importe quelle époque, il n'a pas pris une ride ! Et ça pour moi, c'est la marque de grands artistes: une chose belle, artistiquement parlant, ne se démode pas. Voilà , c'est dit. VIVE YES !

le 18 Novembre 2013 par NONO


Ca alors ! Comme quoi, les goûts et les couleurs :-)
Sans le vouloir (bien sur), j'aime souvent "le contraire" de ce que les gens aiment ou n'aiment pas.
J'adore par exemple: It can happen, Hold on, Leave it, Changes, City of love et Hearts.
... et je n'aime pas: Owner of a lonely heart (ben oui, c'est possible ! J'ai toujours trouvé ce titre terriblement surfait et insipide), Cinema (totalement inutile, voire presque inaudible) et Our Song (très quelconque pour moi).
Mais dans l'ensemble, oui, je suis d'accord avec la majorité: Grand Disque !!













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