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Genesis
And Then There Were Three...
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le 26 Juin 2014 par SGT JAKKU


1978 fut une année trouble et difficile pour les dinosaures du rock 70's (plus particulièrement le progressif) : les punks voulaient leur faire la peau, leurs managers et leurs labels les obligeaient à distiller un peu de disco dans leur compos, seuls quelques boutonneux à lunettes continuaient à les soutenir...c'était la misère.
Devant l'urgence de la situation et avec un guitariste en moins, Genesis devait se réinventer sans perdre son public de niche. Cela a donné un album présentant une mutation inachevée, un truc un peu monstrueux.
Parlons d'abord de la production : elle n'est pas adaptée à la nouvelle direction musicale. Très brouillonne dans les médiums, elle octroie trop de place aux claviers, c'est un "wall of synths" envahissant où la batterie ne parvient pas à s'extraire et à imposer son beat. C'est un gâchis qui sera corrigé dans Duke.

Les compos : il n'y a rien de foncièrement mauvais. Il y a même de belles choses. Les ballades pop sont plus assumées que ce qu'on a pu entendre sur les deux albums précédents. Follow you, follow me sera décisif pour la suite. Des petits moments de magie ici ou là : Undertow et Snowbound par exemple, sont touchants.
Les titres rock gagnent en force et en accessibilité, Turn in on again n'est pas loin...
Et puis il y a les autres...Encore une fois, ils ne sont pas complètement mauvais mais leur écriture et leurs arrangements le sont. Par exemple, Say It's Alright Joe a un refrain pas assez puissant qui tombe à plat. Deep In The Motherlode propose un développement ennuyeux au regard du thème principal, qui perd l'auditeur en cours de route.
Pour finir sur une note positive, ma préférée de l'album est la plus bizarre stylistiquement parlant : The Lady Lies. Cette chanson est à la fois moche et fascinante. Elle va nulle part ou ne sait pas où elle va. Le groupe ne savait peut-être pas non plus, d'où le malaise certain que nous laisse cet album pas fini mais nécessaire pour l'étape suivante : Duke.

le 13 Avril 2014 par NONO


Vraiment, je n'ai jamais compris l'ostracisme et le rejet que provoque cet album. Il semble, comme toujours, que la majorité des commentaires (négatifs) sont faits par comparaison, et non pour l'album tel qu'il est.
Alors, évidemment, on pourra toujours comparer "And then they were 3" à "Selling England..." ou autre " Trick of the tail....", et dire que cet album est nul "comparé aux autres", ou "que Genesis sans Gabriel et sans Hackett, ça n'est plus Genesis", et patati et patata (...)
Non, pour moi, ce disque, s'il n'est pas aussi excellemment formidable que les 2 autres que j'ai cité, il est quand même très bon. Rendons-lui justice !
Car pour Genesis, il faut dire qu'on met la barre très haut !
Il ya juste deux titres que j'aime moins, c'est "The lady lies" et "Scenes from a night's dream" mais c'est tout.
Franchement pour moi, ça reste du très bon Genesis, peu importe le nombre de musiciens qui reste.



le 11 Avril 2013 par KORAMA


J'ai longtemps voué cet album aux gémonies, pour tout un tas de raisons : le jeu de guitariste soliste médiocre de Rutherford, le son assez froid et terne du disque... mais depuis sa re parution en 2008, mon avis a radicalement changé. Le remaster est une pure merveille, redonnant de l'ampleur et de la profondeur au mixage, avec un son bien rond. On retrouve une dynamique insoupçonnée, et les compos peuvent s'épanouir en toute liberté, dévoilant leur finesse et leur force. S'il y a bien un album qui tire son épingle du jeu de ces remasters, c'est celui-ci !

Donc si comme moi vous n'aimiez pas trop cet album, je ne peux que vous conseiller l'écoute du remaster.

le 24 Mars 2011 par LK


C'était l'album de trop ...
Autant A Trick Of The Tail était sympathique, Wind and Wuthering pas mal du tout, mais celui-ci est loin d'être un chef-d'oeuvre du groupe ...
A chaque nouvelle écoute, quand je l'avais acheté, j'ai dû arrêter et le ranger, comme la tradition veut, certains albums ne sont pas accessibles dès la premiere écoute, celui-ci, paradoxalement destiné à l'être plus, ne l'a jamais été ...
On dirait un résidu de l'album précédent ...
Et admettons-le, Spot the Piegeon (paru il y a peu ici), annonce bien la couleur ...
C'est vraiment l'album de la mort définitive du Genesis version progressive ... ensuite il se métamorphosera en groupe commercial machine à hits comme des centaines, voire des milliers d'autres groupes et artistes (maudites années 80 (en tout cas pour la "variété" ...) même les plus grand musiciens de jazz du moment avaient dû se résoudre à faire de la funk, electro funk, (George Benson, Herbie Hancock, Santana avec sa longue série d'albums dramatiquement inintéressants, George Duke, Eurmir Deodato, Harvey Mason, etc ...) ou Yes, etc ...
et évidemment ironie du sort, c'est clair que maintenant les gens connaissent plus Genesis pour "Mama", "Abacab", "Turn In On Again" que "Supper's Ready", "Cinema Show" qui sont, elles, de quelques niveaux au-dessus mais pas assez accessibles pour la populasse ... et les petits jeunes écoutant du Blink 589, du ACDC, le plagiat-band de Dream Theater, et ce qui me horripile quand je dis aux autres que j'aime le rock progressif on me répond toujours cette monstruosité "ah oui, ... tu aimes Dream Theater alors ?" "non" "ah ? t'aimes quoi alooooors ?" "Patagueule" "connais pas ..."

le 02 Juin 2010 par CLOWNOPHILE


Je suis d'accord avec Marco Stivell. Bien qu'il y ait quelque failles, cet album ressemble assez bien au précédant Wind and Wuthering, ciblé encore plus au pop rock, style qu'il affinera avec Duke, etc. Contrairement à ce que l'on croit, la conversion du groupe du rock progressif vers la pop s'est faite petit à petit. Il y a encore un tout petit peu de rock progressif dans Duke.
Mais cet album-là est loin d'être la mauvaise phase du groupe.













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