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2014 Interceptor
 

- Membre : Crosby, Stills, Nash & Young

MITCH MURDER - Interceptor (2014)
Par TWISTER le 25 Septembre 2017          Consultée 871 fois

MITCH MURDER, c'est un peu le son rétro qui sonne plus rétro que le rétro (comme OMO qui lavait plus blanc que blanc). En piochant dans de nombreux styles tels que le funk, la synthpop ou encore la musique 16 bit et 8 bit, cet artiste suédois (de son vrai nom Johan Bengtsson) a su créer une identité sonore assez unique et identifiable en un coup d'oreille. Propulsé sur le devant de la scène synth wave par sa participation à la B.O du film Kung Fury (et son duo avec David Hasseloff, si si je vous jure) j'avais été séduit par son premier album Burning Chrome et son deuxième Currents. C'est donc en toute logique que j'ai applaudi des deux pieds l'arrivée du troisième album intitulé Interceptor.

La première écoute est agréable, mais on en sort avec un sentiment mitigé. On a du mal à analyser le problème jusqu’à ce que l'on regarde la durée totale de l'album ; 53 minutes; là ou j'ai sincèrement cru qu'il frôlait les deux heures. Voila le problème, on s'ennuie ferme. Pas un morceau plus haut que l'autre, pas de vague, rien ne nous surprend à aucun moment. On nage en pleine guimauve synthwave au parfum nostalgique mais sans grande inspiration.

Mince, où sont donc passés les solos de synthés fous dans "Breeze" ou dans "Power Move"? Ou encore les intros hyper originales de "In the News" sur l'album Currents ou de "Heading South" sur l'E.P Glass Cities ? Mitch clairement en perte d'inspiration se contente ici d'assurer le fan service nostalgique. Pourtant, ça démarre bien, "Saturdays" nous replonge dans l'enfance, à l'époque où dès le réveil du samedi matin nous allumions nos télés, bol de céréales à la main, pour voir et revoir nos dessins animés préférés.

Quelques titres, c'est-à-dire "Thanks For Playing" et "Interceptor", nous réveillant légèrement, redonnent de l'intérêt à l'album. Pour le reste, Mitch tombe dans le travers récurrent de la synthwave : la répétition ad nauseum. Les arpèges de synthés tournent en boucle sur trois voire quatre minutes et honnêtement ça rend complètement maboule dès la deuxième écoute. Enfin, aucun featuring vocale à l'horizon pour faire sortir l'auditeur de la monotonie ambiante qui règne en maître sur Interceptor.

Cet un album est à réserver aux fans de notre ami suédois. En attendant mieux, je vais me regarder de nouveau Kung Fury, salut !

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- Johan Bengtsson


1. Saturdays
2. High Performance
3. The Touch
4. Race Day
5. Interceptor
6. Snow Crash
7. Breakazoid
8. Thanks For Playing
9. In The Fast Lane
10. Stages
11. Nocturne
12. Traces To Nowhere



             



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