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PUNK ROCK  |  STUDIO

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ALBUMS STUDIO

1977 1 The Clash
1978 Give Em Enough Rope
1979 2 London Calling
1980 1 Sandinista !
1982 1 Combat Rock
1985 Cut The Crap

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1982 Live At Shea Stadium
 

- Style : The Damned , The Sex Pistols , The Blue Hearts , Generation X
- Membre : The 101ers , Joe Strummer & The Mescaleros
 

 Clash Photo Rockers (1983)

The CLASH - The Clash (1977)
Par SEIJITSU le 5 Juin 2010          Consultée 9224 fois

L’année 1977… Nous avons déjà de quoi écrire un véritable roman sur cette période de transition. Entre le rock progressif mourant à petit feu et l’apparition d’un punk violent et dégénéré qui s’apprête à tout foutre par terre dans les quartiers chauds de Londres. La révolte gronde et le ras-le-bol général commence sérieusement à se faire sentir. Les SEX PISTOLS profiteront de ce contexte social et économique pour s’imposer en musique, ou du moins en furie et en bruit. Le discours semblant être plus important que la musique en elle-même. Mais nous savons aujourd’hui que cela n’était pas vraiment sincère, les SEX PISTOLS ont surtout été une belle bande de clowns qui ont ouvert la voie à d’autres groupes plus intéressants et sans doute aussi plus intègres. C’est le syndrome du maître dépassé par l’élève en quelque sorte.
Pourtant, même les rivaux des « Pistolets du Sexe » ont été capables d’être meilleurs qu’eux. Le premier exemple qui me vient en tête c’est bien sûr The CLASH.

The CLASH est un passage obligé dans la découverte des origines du punk, et c’est vrai qu’on serait tenté de citer aussi les RAMONES. Mais c’est le groupe de Joe STRUMMER qui a rendu le punk accessible au plus grand nombre.
Pourtant ce premier album éponyme respire la colère, l’urgence et le ton n’est pas à la rigolade pendant pratiquement toute la durée du disque. Il y a tout de même une différence qui sépare The CLASH de ses concurrents, c’est sa volonté d’émanciper le punk en le saupoudrant d’éléments pop, reggae et rock & roll. Si cette fusion n’est pas encore tout à fait perceptible, en y regardant de plus près, on peut y voir des inspirations d’autres genres qui viennent se mélanger sans complexe au sang neuf du punk développé par le groupe.
Ces chœurs mi-pop, mi-reggae, par exemple ou encore ce rythme dandinant nous renvoient directement à la nonchalance du dub (la reprise reggae « Police & Thieves »), qui inspireront des formations adeptes du crossover comme les BAD BRAINS.
La deuxième raison de cet engouement qu’a toujours eu le public pour ces Anglais est cette façon de composer unique. The CLASH est un groupe qui n’a que faire de la technique, mais est-ce une raison pour bâcler ses compositions ? Bien sûr que non. Car si ces joyeux drilles ne sont pas les plus grands musiciens du monde, ces derniers savent composer. Une rythmique implacable sur « Janie Jones », un refrain fédérateur sur « Hate & War », une mélodie entêtante avec « London's Burning » ou encore une intro incendiaire avec « What's My Name ». Les mélodies vous trotteront facilement dans le crâne pour finalement rester gravées dans vos têtes à vie !
Ça compose dur chez les CLASH, et ce qui force encore plus l’admiration dans tout cela, c’est cette volonté de ne pas sombrer dans les pires travers du punk comme l’ont si bien fait les SEX PISTOLS. La voix de Joe STRUMMER en est l’exemple parfait, ce dernier vocifère plus qu’il ne chante certes, mais il évite d’en faire des tonnes contrairement à Johnny ROTTEN.

Alors oui je vous vois venir, car si ce premier album est à la fois hargneux et maîtrisé, il s’agit bien de ce punk crados, braillard et expéditif qui envahira la fin des années 70. Mais au lieu de tomber sur un foutoir sans nom, nous avons affaire à un disque punk rock… Peut-être pas intelligent mais beaucoup moins crétin que bon nombre de ses voisins de palier (quelques-uns diront moins garage… pourquoi pas).

Ce premier disque de ce célèbre groupe britannique est en tout cas un manifeste indispensable du punk rock. A la fois incisif et poignant, The CLASH dès ses débuts impressionne et montre qu’il faudra compter sur eux dans les années à venir.

La révolution musicale de London Calling est encore loin il est vrai, mais cette sincérité et ce cri qui vient tout droit du cœur, font de ce disque un indispensable du rock au sens large.
Alors à moins d’être un progueux qui hait le punk, il serait peut-être temps de s’attarder sur ce groupe précurseur, honnête et incroyable, si ce n’est pas encore fait.

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   SEIJITSU

 
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   (2 chroniques)



- Joe Strummer (chant, guitare)
- Mick Jones (guitare, chant)
- Paul Simmonon (basse)
- Terry Chimes (batterie)
- Topper Headon (batterie)


- the Clash [u.k.] (1977)
1. Janie Jones
2. Remote Control
3. I'm So Bored With The U.s.a.
4. White Riot
5. Hate & War
6. What's My Name
7. Deny
8. London's Burning
9. Career Opportunities
10. Cheat
11. Protex Blue
12. Police & Thieves
13. 48 Hours
14. Garageland
- the Clash [u.s.] (1979)
15. Clash City Rockers
16. I'm So Bored With The U.s.a.
17. Remote Controle
18. Complete Controle
19. White Riot
20. (white Man) In Hammersmith Palais
21. London's Burning
22. I Fought The Law
23. Janie Jones
24. Career Opportunities
25. What's My Name
26. Hate & War
27. Police & Thieves
28. Jail Guitar Doors
29. Garageland



             



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