Recherche avancée       Liste groupes



      
SPEED MELO / POWER METAL  |  COMPILATION

L' auteur
Acheter Cet Album
 


COMPILATIONS

2018 Enigma - Intermission II
 

1989 Fright Night
1991 Twilight Time
1994 Dreamspace
1995 Fourth Dimension
1996 Episode
1997 Visions
  Visions Of Europe
1998 Destiny
2000 Infinite
  Infinite Visions
2001 Intermission
2002 Eagleheart
2003 Elements Part 1
  I Walk To My Own Song
  Elements Part 2
2005 Stratovarius
2009 Polaris
2010 Darkest Hours
2011 Elysium
2013 Nemesis
2015 Eternal
2022 Survive

STRATOVARIUS - Enigma - Intermission Ii (2018)
Par BAKER le 11 Février 2019          Consultée 2034 fois

On aurait dû s'en douter pourtant ! Au faîte de sa gloire après un excellent Infinite, STRATOVARIUS première époque avait sorti une excellente compilation de faces B. 17 ans plus tard, voilà qu'il remet le couvert, mais en vérité ça ne devrait pas être une surprise, puisque à force de travail, STRATOVARIUS a retrouvé un niveau qualitatif et médiatique inespéré. Et chacun de ses récents albums a fait l'objet d'éditions limitées. Oh, mais je crois avoir compris pourquoi Enigma semble à première vue peu intéressant : lesdits albums étaient de si bonne qualité qu'on a été nombreux à acheter leurs versions vinyle, et par conséquent avec tous les inédits.

Considérons le bon côté des choses : d'une part certains de ces titres se retrouvent pour la première fois en CD, ce qui ne leur fera aucun mal, d'autre part ce regroupement de titres 'non officiels' permet de vivre un sacré sentiment de déjà vu : comme le premier Intermission, Enigma impressionne par son niveau global. Pour beaucoup de groupes, une 'face B' est une obligation contractuelle ; certains y mettent de la fantaisie, d'autres s'en foutent. STRATO, non. Quelques chansons méritaient amplement leur inclusion dans un album, et même une place de choix : le très heavy, lent et mélodique "Hallowed" développant une certaine majesté, l'incroyable "Firebird" avec sa séquence de synthés et sa guitare rugissante qui rappellent terriblement MUSE (avec un refrain plus captivant, cette chanson aurait été une tuerie), et l'épique "Giants", tube accrocheur dont la pomposité est glorifiée par un choeur ultra-massif, typé stade de foot.

Le tracklist assez bien fichu permet d'apprécier les autres titres moins percutants avec un plaisir non feint. Et beaucoup possèdent leur qualité propre : le choeur d'enfants de "Hunter", le côté maritime de "Last Shore" (et sa basse qui rappelle "Rime of the Ancient Mariner"), le riff d'ouverture de "Second Sight" (dommage que le reste ne suive pas), et une "Kill it With Fire" où sur le pont Jens se la joue totalement "Switched-On Bach", à ceci près que BACH n'a jamais pissé sur la jambe de son guitariste (NDMarco : Tu es sûr de toi sur ce coup-là ?). D'autres chansons sont effectivement moins intéressantes, plus génériques - du speed melo à la STRATO quoi, sauf l'acoustique "Old Man and the Sea" - mais pour autant, aucune n'est réellement mauvaise, et très peu ont ce feeling 'face B'.

Evidemment, pour allécher le fan qui aurait déjà tout, le groupe a ajouté quelques inédits. Commençons par ce qui fâche : 4 'versions orchestrales'. Pour être franc, ce n'est pas très bon. Dès le début de "Fantasy", on est gênés par les arrangements et le son : avec cette batterie sèche et haute, cette guitare folk très attaquée et ces cordes un peu trop voyantes, on dirait beaucoup plus THE VERVE ou une session MTV Unplugged de FRANZ FERDINAND qu'un groupe de speed melo, 'symphonique' ou pas. Les quatre chansons ainsi refaites manquent beaucoup de charme, de charisme, avec notamment Timo qui ne semble pas à son aise et ne chante que du bout des lèvres, tandis que l'orchestre suit les mélodies de façon trop froide et synthétique. Seule "Unbreakable" tire son épingle du jeu, avec beaucoup plus d'implication notamment sur l'intro.

Mais la vraie surprise vient des inédits : "Burn Me Down" possède de bons choeurs, "Oblivion" développe une belle mélodie. Rien de comparable cependant à "Enigma" qui ouvre l'album : alors ça les amis, c'est du pur tube en or certifié, du STRATO millimétré pour faire un carton. C'est mélodique au possible, juteux, classique dans son interprétation mais impeccablement écrit. Et cela permet de vérifier que la bête n'est pas morte : ce petit album constitué de chansons dites 'moindres' est d'une solidité largement supérieure à pas mal de magnum opus d'autres groupes du même style. Une récréation/révision de gamme supérieure qui permet d'attendre un prochain essai qu'on espère aussi réussi.

Note finale : 3,5 / 5

A lire aussi en METAL par BAKER :


OPETH
The Roundhouse Tapes (dvd) (2006)
Techniquement perfectible, mais belle introduction




EXTREME
Pornograffitti (1990)
Sexe ! sexe ! sexe ! sexe, wouuuuuuh !


Marquez et partagez





 
   BAKER

 
  N/A



- Timo Kotipelto (chant, choeurs)
- Matias Kupiainen (guitare)
- Jens Johansson (claviers)
- Lauri Porra (basse)
- Rolf Pilve (batterie)
- Jörg Michael (batterie)


1. Enigma
2. Hunter
3. Hallowed
4. Burn Me Down
5. Last Shore
6. Kill It With Fire
7. Oblivion
8. Second Sight
9. Fireborn
10. Giants
11. Castaway
12. Old Man And The Sea
13. Fantasy (orchestral Version)
14. Shine In The Dark (orchestral Version)
15. Unbreakable (orchestral Version)
16. Winter Skies (orchestral Version)



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod