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2005 The Futurist

ROBERT DOWNEY JR. - The Futurist (2005)
Par DERWIJES le 12 Février 2021          Consultée 526 fois

La carrière de Robert DOWNEY Jr. Fait désormais partie des légendes d’Hollywood : des débuts très prometteurs au début des années 80 et le haut du sommet vite atteint grâce à son interprétation de Charlie CHAPLIN dans le film de Richard ATTENBOROUGH, avant la chute toute aussi rapide mais nettement plus brutale dans l’addiction. Il n’apparaît alors que dans les tabloïds, jusqu'au début des années 2000 où il ressort prudemment la tête hors de l’eau dans la série Ally McBeal, avant de voir le bout du tunnel grâce aux film Kiss Kiss Bang Bang, Tonnerres sous les Tropiques et évidemment Iron Man, le miracle Marvel qui l’a dynamité tout en haut du rang des acteurs les plus populaire et mieux payés au monde.

Mais dans un monde alternatif connu seulement du Doctor Strange, il aurait bien pu ne pas connaître sa renaissance sur le grand écran mais dans un studio d’enregistrement. Un petit flashback est de retour :
La série Ally McBeal fut pour DOWNEY Jr. L’occasion de repasser derrière la caméra après des années de galère. Un petit rôle, certes, mais récurrent, et qui lui permettait de se rappeler au bon souvenirs des téléspectateurs…ainsi que des producteurs. Mais il traîne encore dans ses bagages ses problèmes d’addiction qui n’arrangent pas son moral. Son comportement difficile, entre crise de nerfs et caprices de divas, finissent par avoir raison de la patience des exécutifs qui le licencient. Réalisant que ce coup-ci il est peut-être définitivement blacklisté dans le business, il va se tourner vers la musique, un choix motivé par les bons retours qu’il a reçu sur les quelques épisodes d’Ally McBeal où il poussait la chansonnette et le plaisir qu’il a eu à le faire.

C’est donc en 2005 que sort son premier disque The Futurist, à la pochette d’origine…il n’y a pas de raison de mâcher les mots. La photographie de DOWNEY Jr, choisie pour la réédition de l’album sera nettement plus sympathique que cette peinture. Côté style, il va jouer la carte de sécurité et choisir de l’adult contemporary. Le terme ne vous dit rien ? En France nous sommes moins polis que nos voisins anglo-saxons et appelons ça, avec un certain sens pratique, de la "musique d’ascenseur". Parce que c’est plat, inoffensif et ça rend bien en arrière-plan d’une salle d’attente, en tant que répondeur d’un standard téléphonique… Bref, c’est ce rejeton du smooth jazz popularisé par les Kenny G & co que l’on entend sans écouter. C’est une musique qui ne prend pas de risque, conçue pour plaire au plus grand nombre en n’ayant pas de vraie identité.

Les arrangements sont convenus, avec une influence folk. DOWNEY Jr, s’inspire beaucoup de Tom WAITS dans son chant, et ce dès avant que sa future comparse des Avengers Scarlett JOHANSSON ne le reprenne pour son disque. Son chant n’est pas désagréable, il a une tessiture plutôt profonde et chante prudemment, n’allant pas chercher à sortir de son coffre. C’est plutôt monotone, mais assez correct pour que l’on ne s’en plaigne pas : ce qui est d’ailleurs l’impression générale de tout l’album, un "mouais" prononcé en haussant les épaules. On s’y ennuie poliment, mais il y a quand même trois moments à en retirer : la reprise de "Smile" de CHAPLIN, tient donc, et "Your Move", où il reprend "I've Seen All the Good People" de YES ? Ça a le mérite de surprendre. Mais le meilleur morceau du disque reste celui d’ouverture, "A Man Like Me", évidemment autobiographique, chargée d’une honnêteté déstabilisante. Pour sa défense Robert DOWNEY Jr, s’est réellement impliqué dans la réalisation de ce disque, écrivant lui-même les paroles des morceaux alors qu’il aurait pu laisser ses producteurs faire tout le travail.

Heureusement pour lui (et pour nous), l’album sera un échec commercial malgré quelques bons retours critiques, et DOWNEY Jr, déçu, déclarera ne pas vouloir retenter l’expérience pour pouvoir passer plus de temps avec sa famille qu’en studio. Il ne reste donc de sa carrière musicale que ce drôle de petit disque, que nous autres archéologues de la musique peuvent déterrer à l’envie.

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2. Broken
3. Kimberly Glide
4. The Futurist
5. Little Clownz
6. 5:30
7. Your Move
8. Details
9. Hannah
10. Smile



             



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