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1978 Karen Cheryl
1979 Liars Beware

Karen CHERYL - Karen Cheryl (1978)
Par ERWIN le 4 Juillet 2021          Consultée 914 fois

Attention camarades ! L'heure est grave ! Le premier qui se marre risque gros ! Ouais la rédaction aussi, il n'y a pas de quoi se gausser ! Parce que voilà, en deux mots comme en cent, le problème qui se pose là est de premier ordre, un truc essentiel, la pédo-psychiatrie dans toute sa splendeur. Vous me suivez ? Non ? Comment ça non c'est pourtant évident ! J'avais 10 ans en 78 et vous avez vu la date de l'album non ? Bref, soyons clairs, soyons brefs ! Cet instant est des plus importants ! Vous pouvez bien vous moquer, je suis certain que pas un seul d'entre vous n'a eu d'album honteux. Non mais quoi hein ? J'écoute SUMMONING, HAWKWIND, Jerry Lee LEWIS, Eddie GRANT ou SOLSTAFIR par Thor et Horus ! Heu… Voila quoi !

Tout ça pour dire que si Marco à sa DOROTHEE, j'ai bien le droit d'avoir ma Karen non ? C'est embarrassant ? C'est possible ! Ca ne colle pas avec l'écoute de la Tekcore ou du Black metal viking ? C'est possible aussi. Qu'est-ce qu'on en a à taper des codes habituels sérieusement ? Karen CHERYL voyez-vous, c'est mon premier amour d'enfance, l'éveil des premières pulsions, sa petite frimousse, sa queue de cheval. Bin ouais, j'aimais les petites blondinettes maigrichonnes avant d'être ado. Dingue non ? Je vous le fais pas dire, il se passe de ces trucs des fois !

Bref ceci est le troisième véritable opus d'Isabelle Morizet de son vrai petit nom, mais le premier après son changement d'orientation musicale et la transformation physique voulus par son manager Humbert Ibach, bras droit de Claude Carrère, afin de copier quelque peu la démarche de SHEILA au même moment. Disco, paillettes et look à l'avenant, nous sommes en 78 et la mode est au disco tout coloré, et tout ceci se fera dans la langue de Shakespeare, bien entendu. Plusieurs compositeurs se mettent donc au boulot pour proposer une musique plus dans l'air du temps, exit la variété sans couilles, l'avenir appartient au disco.

Cette seconde partie de carrière débute avec "Sing To Me Mama", à la mélodie entêtante et aux inflexions discos, tentez l'écoute vous allez voir, ça s'écoute superbement. Il faut dire que Karen est programmée sans cesse sur les trois chaînes de la télé d'alors avec ses danseurs et toujours dans des tenues d'une légèreté qui friserait l'indécence pour des yeux d'aujourd'hui. Sa voix claire et velouté passe fort bien, même si l'emploi de l'anglais avec accent rend la chose étonnante et qu'n est systématiquement en playback. Très efficace et bien sur propice aux premiers émois post adolescence. Une vraie petite merveille, on ne rigole pas j'ai dit !

Car Karen passe sa vie sur les plateaux, j'avais un souvenir ému de "Sweet Melody" - Non, j'ai pas ses vieux albums bande de nazes j'avais dix ans, j'ai découvert Karen grâce à la télé ! - et il faut admettre que le titre est beaucoup moins mémorable que le premier. Des cuivres et une vague ambiance îlienne avec des percussions, bref du disco dans le texte. Je vous accorde qu'elle est un peu mince pour mes goûts d'aujourd'hui, mais son air coquin est indéniable. "Hold On" nous ramène vers une variété plus classique, même si l'anglais tente de lui donner une autre identité.

Certaines mélodies sont toutefois vraiment simplistes, ainsi "Sugar Pie" se contente d'aligner les poncifs du disco, puis elle continue d'onduler – franchement bien - en playback sur "Like A Movie" qui ne laissera pas un souvenir impérissable, toujours dans le même genre. La petite guitare funky de "Evil Lion" donne à l'ensemble un look presque enfantin, ceci explique cela. Damned, il y a même un slow dans ce premier album en angliche, "Fever Blues" avec ses chœurs et son orchestration de cordes, est plutôt agréable. Enfin, "Let Me Be" est très sympa avec ses harmonies vocales, même si on y perd un peu notre Karen, que je n'entend personnellement pas ici, ce titre aurait fait un single parfait.

Bref, la base de ma culture musicale est ici ! Enfin, je crois… Faut voir… Toujours est-il que j'avais déjà bon goût pour les femmes, même tout petiot. Et puis elle est pas si blonde que ça, et franchement très sexy et souriante avec ses airs fripons. Et voilà, il fallait assumer cette part de culture essentielle, je suis d'ailleurs presque certain de ne pas être le seul à avoir un penchant pour cette charmante créature, allez les gars j'attends vos remarques, avouez qu'elle était mignonnette non ? Sa voix passe superbement encore aujourd'hui, et nous avons "Sing To Me mama" - 400 000 ventes dans l'hexagone, je suis pas tout seul ! - pour l'éternité, quelle chance ! La star ac, the voice des seventies !

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   ERWIN

 
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1. There's A Sweet Melody
2. Sing To Me Mama
3. Let Me Be
4. Hold On
5. Like A Movie
6. Sugar Pie
7. Evil Lion
8. Fever Blues



             



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