Recherche avancée       Liste groupes



      
HARD ROCK  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

2010 Women And Children Last
 

2002 Beyond The Valley Of ...
2010 Women And Children La...

MURDERDOLLS - Women And Children Last (2010)
Par NESTOR le 7 Août 2021          Consultée 1112 fois

Alors que Joey Jordison vient de nous quitter à l'âge de 46 ans, c'est l'occasion de lui rendre hommage avec la chronique du deuxième album de son second groupe : MURDERDOLLS.

En 2010, un peu à la surprise générale, huit années après leur précédant opus, les MURDERDOLLS réapparaissent avec Women And Children Last.
Ce groupe est le projet parallèle du batteur-guitariste Joey Jordison (SLIPKNOT) et du chanteur Wednesday 13 (du groupe du même nom), né de leur volonté de faire revivre l’esprit Glam et Punk tout en lui adjoignant une sévère dose de Métal. En 2010, les deux compères restent les seuls membres ayant participé à la genèse du groupe. Et presque les deux seuls maîtres à bord puisque, à l’exception de la participation amicale de Mick Mars (MOTLEY CRUE) sur "Drug Me To Hell" et "Blood-Stained Valentine", et de la contribution de Roman Surman, leur guitariste live, sur quelques soli, ils sont les seuls compositeurs et interprètes de ce nouvel album.
Le résultat est un heavy metal très moderne et agressif (notamment du fait des vocaux éraillés et éructés de Wednesday 13) qui emprunte quelques rares gimmicks au glam metal (tendance Dr Feelgood de MOTLEY CRUE). Des très rapides et énergiques "Hello, Goodbye, Die" et "My Dark Place Alone", en passant par "Blood Stained Valentine", magnifié par l'intervention lumineuse de Mick Mars, ou bien "Whatever You Got, I’m Against It" durant lequel Wednesday 13 semble singer le phrasé et les intonations d’ALICE COOPER, les très bons moments sont nombreux. Citons également l’entêtant "Nowhere" aux sonorités empruntées à la new-wave anglaise des années 80, qui se révèle un excellent morceau, notamment du fait de claviers et de guitares très efficients ainsi que d'une utilisation quasi métronomique, à bon escient, de la batterie. Il n’y a guère que les vocaux de Wednesday 13 qui se révèlent un peu trop linéaires. Ce dernier ne module que trop rarement son chant, ce dont il est pourtant capable comme le démontrent "Summertime Suicide", "Drug Me To Hell" ainsi que "Whatever You Got, I’m Against It" où il se dévoile sous un angle moins rugueux et basique. Mais la linéarité des vocaux reste indéniablement un des éléments qui peut se révéler bloquant pour l’auditeur, notamment du fait de la densité de l'album comportant pas moins de 14 titres (si l'on fait abstraction de l’intro "The World According To Revenge").
L'autre point susceptible de rebuter est certainement à trouver dans l’orientation très métal de ce projet qui délaisse un peu l’essence du groupe, à savoir le côté primesautier et fun du glam rock, ainsi que la rage primaire et le petit grain de folie qui conviennent si bien au punk. Cette évolution va faire que "Pieces of You" rappelle fortement le SKID ROW de l’époque Subhuman Race (1995), alors que "My Dark Place Alone" a des faux airs d’HELLOWEEN, période Andi Deris. Au rayon des influences, on peut également noter l’intro de "Drug Me To Hell" qui a tout du clin d’œil aux intro de "Tora Tora" et "And The Cradle Will Rock" de l’album Women And Children First (1980) de VAN HALEN.

Malgré ces deux petites réserves, la lassitude et la monotonie ne pointent quasiment jamais leur nez lors de l'écoute de cet album. Notamment du fait des parties de guitares et des mélodies qui contrebalancent à merveille l’agressivité générale. Mais également du fait d’une qualité de composition mise en valeur par une production sans faille.
Les MURDERDOLLS démontrent ici qu'ils sont un sacré groupe et que ses deux musiciens sont des artistes talentueux et inspirés.
Le regretté Joey Jordison y apparaît en très grande forme. Encore plus qu'au sein de SLIPKNOT, il se révèle un musicien assez bluffant et d'une maturité remarquable.

A lire aussi en HARD ROCK par NESTOR :


D-A-D
Soft Dogs (2002)
Accrocheur, charmeur et bougrement efficace




ALICE COOPER
The Last Temptation (1994)
Un Alice sombre et toujours à la pointe de la mode


Marquez et partagez





 
   NESTOR

 
  N/A



- Joey Jordison (guitare, basse, batterie)
- Wednesday 13 (chant, claviers)
- Mick Mars (guitare)
- Roman Surman (guitare)


1. The World According To Revenge
2. Chapel Of Blood
3. Bored 'til Death
4. Drug Me To Hell
5. Nowhere
6. Summertime Suicide
7. Death Valley Superstars
8. My Dark Place Alone
9. Blood-stained Valentine
10. Pieces Of You
11. Homicide Drive
12. Rock'n'roll Is All I Got
13. Nothing's Gonna Be All Right
14. Whatever You Got, I’m Against It
15. Hello, Goodbye, Die



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod