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- Style : The Ramones , The Damned , Demolition 23

The DICTATORS - The Dictators (2024)
Par ERWIN le 6 Janvier 2025          Consultée 701 fois

Tous les Metalheads en rêvent, même ceusses qui aiment se gausser des hommes de guerre – a raison hélas ! -, mais il faut regarder les choses en face, Ross The Boss préfère être libre qu’obéir aux ordres d’un tyran fût-il le bassiste le plus rapide de l’univers, MANOWAR c’est fini pour lui ! Mais les DICTATORS, c’est sa cour de récré, alors quand Andy et Ross évoquent l’idée de s’y remettre ils appellent Albert Bouchard, celui-là même du culte de l’huître bleue, et Keith Roth est appelé pour tenir la rythmique et le micro en remplacement de l’homme au joli zizi – Handsome Dick Manitoba – oui ici tout est premier degré… Et ce nouvel éponyme rappelle la couverture de Bloodbrothers il y a 47 ans ! Franchement ils ont belle allure ainsi nos DICTATORS !

Alors, c’est écrit, Andy Shernoff a abandonné son job de sommelier de l’East Village pour reprendre basse et parfois le mike comme sur l’ineffable "Let’s Get The Band Back Together"… Alors ouais… Ils ont l’air fin les deux DICTATORS fondateurs Andy et Ross du haut de leurs 70 berges, assistés par le chouette et tout jeunot batteur de 77 ans, ex BLUE OYSTER CULT… Oui oui, on ne fait pas dans la dentelle ! Ca dépote à mort, c’est fendard, on a de suite envie de pogoter comme des malades et d’aller rouvrir le CBGB illico presto, un début en fanfare qui se laisse déguster avec beaucoup de plaisir. Avec "Really Good", on se croirait revenu dans les seventies entre David BOWIE et les NEW YORK DOLLS, cette part de pop reste un vrai bonheur pour les oreilles, et les chœurs sont très réussis.

On va se damner pour la fabuleuse rythmique de gratte de "God Damn New York", le titre de l’opus, avec un Ross qui pourrait en remontrer à la plupart des manieurs de gratte de notre époque. Le refrain va bien vous exploser à la gueule comme hymne fédérateur à venir de tous les New Yorkais, c’est le rock dans toute sa splendeur ce titre, à réécouter toute la journée jusqu’à indigestion ! D’ailleurs écoutez-le en train de tronçonner sa SG blanche comme un ado sur "Thank You And Have a Nice Day", ce mec ne rendra jamais les armes et ça fait putain de plaisir ! On a un autre super riff avec "Sacred Cow" et on sent que les gars n’ont pas l'âge de leur cartes d’identité, les refrains sont bien punky.

Ecoutez-moi donc "My Imaginary Friend"… Non ? Vous ne trouvez pas que ça le fait ? Moi si, c’est sans concession, entre guitare rageuse et chœurs royaux, Andy assure toujours bien au micro ! "All About You" présente un superbe son et de belles réminiscences du groupe lors de leur début de carrière, pas la moindre compromission, même avec une production carrément à la hausse ! La gratte rugit sur "Wicked Cool Disguice" avec une clarté qui rappellera certains thèmes proche de Steve STEVENS avec Billy IDOL, pour moi une belle référence et un son magnifique de Ross sur ce solo dantesque !

Nous avions vu le groupe reprendre "Dominance and Submission" de BOC alors cette fois, Albert a choisi une autre de ses compositions classiques pour lui redonner une seconde vie avec "Trasnmaniacon MC", cette nouvelle version ne dénote pas le moindre du monde et on peut même dire que Ross chausse fort bien les bottes de Buck DHARMA, ce qui n’est pas peu dire ! Et puisque nous y sommes hein, on va pas se priver des frangins collègues de bureau de nos dictateurs d’opérette, et ça nous donne "Sweet Joey", en guise d’hommage au frontman des RAMONES, et on se dit que bien sûr que Ross est mieux là à pouvoir s’exprimer tranquillou plutôt que dans un groupe qui vend des millions d’albums tout en vendant son âme.

Ya pas de mal à se faire du bien n’est-il pas ? Les DICTATORS symbolisent aujourd’hui mieux que jamais et malgré un âge certain ce mindset de ne pas s’en laisser compter par quiconque. Andy a reformé son groupe avec son vieux pote Ross, ils s’éclatent et ne demandent rien de plus que de partager cette éclate ! Je conseille vivement l’écoute de "God Damn New York" comme révélateur de cette galette superbe, personne n’y restera insensible, et croyez-moi, aujourd’hui Ross The Boss n’a jamais aussi bien porté son sobriquet !

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   ERWIN

 
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- Andy Shernoff (chant-basse)
- Ross The Boss (guitare)
- Albert Bouchard (chant-batterie)
- Keith Rpth (chant-guitare)


1. Let’s Get The Band Back Together
2. My Imaginary Friend
3. Trasnmaniacon Mc
4. Sacred Cow
5. Really Good
6. All About You
7. Wicked Cool Disguice
8. God Damn New York
9. Thank You And Have A Nice Day
10. Sweet Joey



             



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