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Dominik EULBERG - Diorama (2011)
Par SASKATCHEWAN le 18 Juillet 2011          Consultée 3207 fois

Attention ! Ouvrez bien grand vos oreilles, chaussez vos bésicles et prenez une grande inspiration. Ce n’est pas tous les jours, et même pas tous les ans, que je sors un tel lapin de mon chapeau. Le DJ allemand Dominik EULBERG frappe un grand coup avec son dernier album en date, et le minimum dans ces cas-là, c’est de le crier sur tous les toits.

Diorama est donc un album admirable. Oui, admirable ! Un mariage aussi réussi entre la techno allemande et l’IDM, ça n’était pas arrivé depuis… depuis… était-ce seulement déjà arrivé ? Les rythmiques comme les mélodies sont simples, mais de la simplicité dont on fait les grandes musiques. Rien n’est superflu sur Diorama, chaque morceau témoigne d’une maîtrise absolue de l’électronique, avec des sonorités qui ont le mérite de n’appartenir à aucune chapelle.

Tout commence avec « Täuschungs-Blume », un morceau ambient techno, tout en finesse, une incitation au rêve sur fond de mélodies aqueuses et de basses profondes. Et dès le deuxième titre, « Echomaus », on ne peut qu’être conquis. Un rythme soutenu, quelques nappes de synthé, une vague sensation de moiteur : pour un habitué des forêts rhénanes, Dominik EULBERG développe une musique étonnamment luxuriante. On pense aux premiers EP de Richard D. JAMES, On et Analogue Bubblebath en tête.

A vrai dire, chaque morceau tire son épingle du jeu, que ce soient les titres plus techno comme « Teddy Tausendentod », « Das Neunauge » et « Der Tanz der Glühwürmchen » ou des essais plus orientés IDM comme « Die 3 Millionen Musketiere » et « Wenn es Perlen regnet ». La douceur du pseudo-xylophone cohabite sans heurts avec les basses amples, comme pour réconcilier les amateurs de techno qui tache et d’IDM masturbatoire.

Et quand le bon DJ EULBERG donne le meilleur de lui-même, ça donne « H20 » : une mélodie imparable, une montée en puissance toute bête sur un rythme qui ne l’est pas. Le genre de compos qui me rappelle pourquoi j’aime la musique électronique, et que ça vaut la peine de risquer son maigre pécule sur les nouveautés. Soit dit en passant, je souhaiterais remercier les chroniqueurs attentifs du site Chroniques Electroniques, qui ont déniché cette perle et qui sont toujours de bon conseil quand il s’agit d’électro.

Dominik EULBERG se permet même d’éviter le cliché du titre ambient en conclusion, histoire de rappeler que non, cet album n’est pas comme les autres. « Metamorphose » est une belle mélodie au piano accompagnée de légères touches d’électronique, une invitation à écouter le disque en boucle lové dans une couverture, un bon livre entre les mains. 2011 s’annonce aussi riche en bonne musique que 2010 ; et ça, ça fait plaisir.

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- Dominik Eulberg (tout)


1. Täuschungs-blume
2. Echomaus
3. Das Neunauge
4. Teddy Tausendentod
5. Islandmuschel 400
6. Die 3 Millionen Musketiere
7. H2o
8. Der Tanz Der Glühwürmchen
9. Aeronaut
10. Wenn Es Perlen Regnet
11. Metamorphose



             



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