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- Membre : Oasis, The Lickerish Quartet

Noel GALLAGHER - Noel Gallagher's High Flying Birds (2011)
Par MOONDREAMER le 26 Décembre 2011          Consultée 5033 fois

Quelque mois à peine après Different Gear, Still Speeding de BEADY EYE, le groupe de son frère Liam, c’est au deuxième frère de la famille Gallagher de nous présenter son 1er album, Noel Gallagher’s High Flying Birds, album éponyme du projet solo monté suite à la séparation d’OASIS. Je dois avouer que je n’avais été que moyennement convaincu par l’album de son frère et c’est donc avec un a priori dubitatif que je me suis lancé dans ma première écoute. Peut-être que la magie du groupe ne reposait que sur la combinaison contradictoire des personnalités et des talents des deux frères ?

Et bien après un certain nombre d’écoutes, je pense avoir changé d’avis : le moteur du succès d’OASIS n’était pas Liam mais bien Noel, tant au niveau de la voix que de la composition ! Et cela se ressent également dans les interviews où le contraste entre le mépris affiché pour son frère et l’orgueil de Liam détonne avec l’humilité et la sérénité de Noel. Mais passons plutôt à l’album à proprement parler.

Certes, Noel Gallagher’s High Flying Birds ne va sûrement pas révolutionner le genre avec cette première oeuvre solo et reste clairement dans la lignée de ce que faisait son ancien groupe. Le single « The Death Of You And Me », premier single de l’album que Noel confesse avoir composé peu avant qu’OASIS ne se sépare, est le parangon classique de n’importe quel morceau de l’album : une mélodie entraînante, surtout pendant le refrain, portée par une guitare rock, accompagnée d’instruments (cuivres, percussions, cordes frottées) qui donnent aux chansons toute leur profondeur ainsi que par des arrangements placés avec grande minutie.

Et si on n’est donc pas ici dans la rupture avec ce qui a été joué précédemment par OASIS et que les figures imposées de la britpop sont toutes présentes, ce qui peut donner un côté un peu convenu à l’album, Noel se démarque pourtant de son frère par la grande qualité des compositions, par des textes souvent poétiques, et par une incroyable maîtrise du placement des instruments et de la voix même du chanteur. A ma grande surprise, la qualité de la très grande majorité de l’album est vraiment au niveau des meilleures chansons d’OASIS et l’ensemble des morceaux est de très bonne facture. Nous n’avons pas ici affaire à un amateur et Noel le prouve aisément. Ajoutons également que l’album est homogène et cohérent, les morceaux restent dans le même ton, s’enchaînent avec fluidité.

Si l’on va un peu plus dans le détail, j’avoue une préférence très subjective pour certains morceaux. « AKA… Broken Arrow » par exemple est pour moi une excellente chanson de par son refrain catchy et son air qui se retient dès la première écoute, ainsi que par le choix de percussions originales en soutien de la batterie et pour son break aérien. Mais il me semble globalement difficile de donner une préférence à un morceau en particulier tant l’enchaînement des morceaux se fait avec aisance et tant le style que le niveau de composition de chaque morceau est proche, ce qui rend difficile d’établir objectivement une liste de morceaux se démarquant du lot. On peut y voir une faiblesse de l’album autant qu’une force, et je laisse à l’appréciation de chacun de déterminer ce qu’il en est.

Evoquons tout de même le grandiloquent « Stop The Clocks », dernier morceau de la version standard de l’album, dans lequel les chœurs du Crouch End Festival côtoient les soli de guitare de Paul Stacey et qui prend dans la dernière minute un tournant très énervé. Le morceau rappelle par certains côtés « Champagne Supernova », composé par... devinez ? Et oui, Noel lui-même. Le morceau d’ouverture, « Everybody’s On The Run » est également remarquable grâce à un bref solo de violons en fin de morceau et à un aspect presque symphonique dans ce que l’on pourrait qualifier d’orchestration du morceau.

Enfin, sans trop s’attarder sur chaque morceau, je terminerai simplement en disant que Noel Gallagher livre pour son premier album en solo une œuvre qui n’a pas à pâtir de la comparaison avec les meilleurs albums d’OASIS, y compris (What’s The Story) Morning Glory, étonnamment moderne en dépit de l’âge du chanteur et de loin supérieur à l’ersatz inachevé de son frère Liam. Espérons simplement que Noel ait encore en réserve suffisamment de morceaux pour nous prouver qu’il a encore le potentiel pour s’installer dans la durée en tant qu’artiste solo.

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- Noel Gallagher (chant, guitare, basse, banjo, clavier additionnel)
- Mike Row (clavier)
- Jeremy Stacey (batterie)
- Paul Stacey (basse, solo de guitare)
- Beccy Byrne (chœurs)
- Cherelle Rose (chœurs)
- Joy Rose-thomas (choeurs)
- Mark Neary (contrebasse)
- Gary Alesbrook (trompette)
- Trevor Mires (trombone)
- Andrew Kinsman (saxophone)
- Jon Graboff (guitare additionnelle)
- Luis Jardim (percussions)
- Lenny Castro (percussions)
- The Wired Strings (groupe de cordes frottées)
- Crouch End Festival Chorus (chorale)


1. Everybody’s On The Run
2. Dream On
3. If I Had A Gun
4. The Death Of You And Me
5. (i Wanna Live In A Dream In My) Record Machine
6. Aka… What A Life!
7. Soldier Boy And Jeasus Freaks
8. Aka… Broken Arrow
9. (stranded On) The Wrong Beach
10. Stop The Clocks
11. A Simple Game Of Genius
12. The Good Rebel



             



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