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GARBAGE - Garbage (1995)
Par VIVI le 14 Avril 2005          Consultée 6492 fois

C’est en 1995 que débarque de nulle part le premier album de Garbage. De nulle part vous avez dit? Et bien non, pas vraiment, car il suffit de faire un petit tour par la case line up pour voir apparaître le nom Butch Vig. Mais qui c’est Butch Vig pardi?! Oui, au fond de vous, vous avez vu ce nom quelque part, il ne vous est pas inconnu. Alors chers lecteurs, si vous êtes comme moi, et que vous avez cherché pendant des heures pour savoir où vous avez vu ce satané nom, je vais vous le donner dans le mille. Oui, je pense que le suspens a assez duré, parce que finalement ce nom on s’en tape, ce que vous voulez savoir, c’est si ce disque, il est bien…ou pas. Pardon? Je ne vous ai toujours pas dit qui c’était? Bon autant pour moi, ce monsieur n’est autre que le producteur du cultissime Nevermind de Nirvana. Je serais tentée de faire un petit discours pour chaque membre du groupe, car Steve Market et Duke Erikson ne sont pas en reste. Avec leur pote Butch, ils ont été les producteurs les plus en vogue des années 90, se payant le luxe de bosser avec des artistes aussi prestigieux que Depeche Mode ou The Smashing Pumpkins. Mais voila, produire c’est bien, composer et sortir des disques c’est mieux. C’est donc logiquement qu’ils se mirent à écrire un album, puis par le plus grand des hasards, ils tombèrent sur une rousse écossaise sulfureuse répondant au nom de Shirley Manson. Ils l’engagèrent sans même la connaître pour le meilleur et pour le pire.

Ainsi en 1995, leur premier disque éponyme fit l’effet d’une bombe. Pourtant, ce n’est pas parce qu’on a en son sein trois producteurs monstrueux et une chanteuse qui décoiffe que ça va forcément être génial ! Et bien dans le cas de Garbage, on comprend leur succès. Logiquement, le son de Garbage est largement hérité du grunge, mais le tout est suffisamment original pour avoir du mal à être casé. Car chez ce groupe, les mots « bidouillages » ; « expérimentations » sont de mises. Là où leur songwritting est relativement simple, une pléiade d’éléments électro, couches de guitares, loops et autres samples donnent à l’ensemble un caractère travaillé et recherché. Non il n’y a point de facilité. On ne peut pas prétendre que le contenu est révolutionnaire, mais il a une personnalité marquée.

Beaucoup d’ambiances sont développées, on passe d’un titre faussement pop aux paroles cynique tels que « Only Happy When It Rains » à un morceau plus rock, brut et écorché dont l’hymne le plus caractéristique reste le fameux « Vow » où Shirley se livre à une interprétation pleine de vengeance et de haine. La miss, réputée pour son caractère difficile et provocateur met en avant une écriture au service de l’amertume, du dégoût, qui brise certains tabous, et bien qu’elle propose des paroles plus positives sur certaines chansons, elle donne l’image d’une femme meurtrie et torturée. Un peu à l’image de la musique d’ailleurs qui contrebalance constamment entre mélodies enjouées et morceaux plus crus; simplicité des compositions et recherche d’un son unique mélangeant tout et n’importe quoi. Des sonorités claires apparaissent de temps à autre, suivies de passages plus saturés tandis qu’une large part d’électro se taille un gros morceau du gâteau formant un tout mémorisable en un instant mais « chiadé ».

Ainsi, on suit différents embranchements. Du très électro et clinique « Heaven Is Wide » où l’on peut apprécier tout le talent d’interprétation de Shirley, on se retrouve plongé dans l’ambiance rétro et entraînante de l’incontestable tube « Stupid Girl » basé sur un sample de « Train In Vain » de The Clash. Dans un autre genre « Fix Me Now » tout en superposition en entêtera plus d’un grâce à sa rythmique irrésistible ; « Queer » séduira les amateurs d’ambiances sensuelles et inquiétantes et « Not My Idea » charmera les amateurs de rock efficace et enjoué. Vous l’aurez compris, ça ne sent pas la redite chez Garbage. Forcément, il y a un quelques morceaux qui pâtissent de cette envie de ne jamais proposer deux fois la même chose, et ceux qui me restent le plus en tête, ce sont les deux ballades « A Strock Of Luck » et « Milk » dont les couleurs larmoyantes me crispent force 1000. Oui oui, que les fans me flagellent pour cette offense, mais même ma tatie Germaine et mon tonton Marcel n’ont pas kiffé ces titres.

Bon après tout ça, va bien falloir que j’apporte une conclusion au tout. Bon alors, pour terminer, je dirais que ce disque il est super bien, mais que c’est vachement dommage que Garbage ne soit plus, mais que c’est quand même pas le meilleur, parce qu’il vieillit assez mal, et que Version 2.0, leur disque suivant, il est quand même plus mieux que celui la…

Euh…ouais enfin achetez-le parbleu!

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   (2 chroniques)



- Shiley Manson (vocals, guitar)
- Steve Markes (guitars, bass, samples and loops)
- Duke Erikson ( guitars, keyboards, six-string and fuzz bass)
- Butch Vigs (drums, loops, noise and efx)


1. Supervixen
2. Queer
3. Only Happy When It Rains
4. As Heaven Is Wide
5. Not My Idea
6. A Stroke Of Luck
7. Vow
8. Stupid Girl
9. Dog New Tricks
10. My Lover's Box
11. Fix Me Now
12. Milk



             



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