Ce look mutant ne sied aucunement à ma princesse néerlandaise. Elle qui est si belle en blonde ou en brunette. Ce blond vénitien trop vif, visiblement voulu comme tel, n’est absolument pas pour la mettre en valeur. Bien sur il y a cet ovale si joli, ces lèvres pulpeuses le bleu infini de son regard sensuel. J’ai beau la regarder, elle ne me plait pas ainsi… On dirait une super héroïne tout droit sortie des X-Men… Bref, nous sommes juste ici pour causer de son dernier single héraut de l’album qui sort dans les jours qui viennent.

Nous restons dans la droite ligne des compositions chères à Anneke, rythmiques incisives de guitare, basse planante, jolie voix qui drive –ouarf- le titre avec son habituelle maestria. Sauf que… certains détails me gênent… Je vous vois venir ! Mais non je ne parle pas de son look ! Non, plutôt les « hé hé hého » du refrain qui me laisse dubitatif… N’est ce pas faire trop grand cas d’une rengaine taillée spécifiquement pour le top 50…Mais qui assénons-le avec vigueur, n’y entrera pas ? Du coup, la mélodie pas désagréable pour autant, a tendance à m’irriter. Voila, je suis énervé !

De deux choses l’une, soit l’album aura cet état d’esprit en point de mire et ce sera alors une sanction évidente pour la merveilleuse Anneke. Le divorce moral, sans plus de détail ! Comprenez que je ne pourrai continuer de partager ma vie ainsi avec une nana qui aura trahi l’esprit sans concession qui doit animer une rockeuse. Je sais, je suis dur, mais c’est ainsi. Elle va pleurer sans aucun doute, oui… Cela dit, je pense plutôt que le choix du single fut une erreur drivée - ouarf again – par sa maison de disques aussi philanthropique soit elle… Et nous aurons alors toutes les chances d’avoir un nouveau chef d’œuvre entre les mains.