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SOUNDTRACT PUNK  |  B.O FILM/SERIE

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1977 2 Never Mind The Bollocks : H...

B.O FILMS/SERIES

1979 The Great Rock N Roll Swindle
 

- Style : The Damned , The Clash , Mr Irish Bastard, Generation X, X-ray Spex
- Membre : Leftfield, Public Image Limited

The SEX PISTOLS - The Great Rock N Roll Swindle (1979)
Par NOSFERATU le 7 Octobre 2016          Consultée 4198 fois

AVERTISSEMENT : cette chronique de bande originale de film est également susceptible de contenir des révélations sur le film

Attention, ceci n’est pas un album des SEX PISTOLS mais la bande originale d’un film foutraque de l’ère punk réalisé par Julian Temple. Une sorte de 'documenteur' sur le meilleur boys band de l’histoire. On y trouve en effet d’autres farfelus sur cette bande son anarchique et pas seulement nos fameux épinglés à nourrice. Tout a été dit et redit, écrit et théorisé, sur les PISTOLS, groupe emblématique de la révolution punk : voir les docs, les bouquins qui pullulent surtout avec le quarantième anniversaire du punk célébré en grande pompe à Londres et orchestré par son crétin de maire.

Alors que donne ce faux biopic à l’écran ? Une hallucination auditive et visuelle montrant des extraits de reportages de l’époque, du dessin animé crade, du 'movie trash' (Sid Vicious dans toute sa splendeur arborant sa croix gammée !), de l’agit pro post-situationniste (mouais !). L’histoire ? Ni plus ni moins la saga ultradestroy du quatuor qui effraya la reine avec ses hauts et ses bas. Le message ? Ce dernier montre que toute cette 'plaisanterie tuante' ne fut, ni plus ni moins, qu’un processus consacré à se faire un maximum de fric avec un discours, finalement pseudo révolutionnaire. Donc, les PISTOLS, idéologiquement, ne furent que la vitrine d’une grosse arnaque publicitaire avec des oripeaux de rebelles du caniveau.

Un long clip vidéo tout à la gloire de leur fameux manager, le très opportuniste Malcolm Mc Laren. John Lydon, le célèbre hurleur, refuse de participer à cette mascarade. Depuis le début des exactions de la bande du pourri, il est de notoriété publique que les deux hommes se détestent au plus haut point. En gros, c’est une lutte sans merci qui oppose les deux hommes par rapport à la direction artistique, voire idéologique, des pistolets sexuels. Les autres membres apparaissent, ici et là, mais le rôle principal échoit à McLaren jouant justement son personnage d’escroc (Tiens, donc, comme c’est bizarre !), d’où le fameux titre ("Swindle" : escroquerie). Temple, qui affirma avoir été manipulé dans cette infernale entreprise, refit un doc intitulé The filth and the fury en 2000, sur la mésaventure pistolienne mais vu, cette fois ci, par notre cher Rotten.

Il n’empêche qu’il y a la zique, en gros, du SMALL FACES originel détruit par des riffs stoogiens et ramonesques. Et quoiqu’on pense du discours des quatre malfrats punk, elle procure toujours un frisson qui renvoie, ad eternam, à notre adolescence tourmentée. A la réécoute, Nevermind the bollocks, l’unique brûlot du groupe, reste toujours un monument de haine absolu. Et on retrouve, parmi les 25 titres (au fil des rééditions), les hymnes fondamentaux que sont "God save the queen", "Anarchy in the U.K." qui nous entraînent à jamais dans un pogo destructeur immortel. En dehors de ces derniers, il y a également des morceaux moins connus comme "Belsen was a gas" interprété par Ronnie Biggs, le notoire braqueur du train Glasgow-Londres en 63, exilé au Brésil, accompagné par deux membres du groupe, Steve Jones et Paul Cook.

Il y a aussi des choses très rigolotes comme cette version 'karaoké' disco des hits en question interprétée par THE BLACK ARABS, une désopilante reprise en français à l'accordéon de "Anarchy in the U.K", (on jurerait entendre le chansonnier Aristide BRUAND reprendre ses descendants rosbifs à travers une improbable rencontre spatio temporelle !), l’hilarant "Who killed Bamb"(Quel titre génial !), sorte de comédie musicale interprétée par le très cinglé acteur Edward Tudor-Pole qui imite le Lydon dans sa façon de chanter (A l’instant, je pleure de rire en réécoutant ce truc ). Bref, ça transpire de détournement parodique à gogo. Le summum arrive avec le raccomodage à la fois grotesque et sublime de l’immense "My way" de Frank SINATRA (ou plutôt de Claude FRANçOIS) par Sid Vicious. André Breton, quasiment cinquante ans plus tôt, disait que l’acte surréaliste ultime était de tirer dans la foule, on en a une illustration à travers cette incroyable séquence du film.

Puisqu’on est dans le rayon reprises, on écoute les interprétations de standards rockabilly poilantes par le Vicieux, surtout le "C'mon Everybody" d’Eddie COCHRAN qui atteint, ici, une férocité rare. On y entend, de même, le très déglingué "Substitute" des grands frères WHO (qui montre, une fois de plus, l’importance des racines mods) anéanti par nos éboueurs du binaire ainsi que le "Johnny b. good" de Chuck BERRY littéralement massacré, de même que le "Roadrunner" des proto punkers MODERN LOVERS.

L’ensemble cocasse illustre parfaitement les images délirantes du film.

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