Mes excuses pour l'erreur, je me suis contenté de faire confiance à la pochette !
Pour "Institution Waltz", Fish la reprend sur sa compilation Yin-Yang, sa double-compilation de 1995, plus précisément sur Yin.

Erreur de la réponse précédente envoyé par Sergio.

En effet, Andy Ward est crédité comme batteur sur la pochette arrière de l'album mais en 1982, c'était belle et bien Mike Pointer.

Sinon, Institution Waltz a été reprise par Fish, mais je ne me rappelle plus de l'album.

Je peux ajouter que le son est très moyen en cd et que le batteur est Andy Ward.

Je n'ai pas beaucoup d'infos sur cet album :
juste qu'il est sorti en vinyle en 1982 et en CD en 1992 sous le label Triangle Records.
C'est un disque rare que l'on ne trouve plus dans le commerce.

"Dead Man" est effectivement à part dans le discographie de Neil Young, difficile de retrouver les même envolées dans ses albums studios. Là où tu auras peut-être plus de chance, c'est du côté de la scène. Essaye le double live "Year Of The Horse", des pistes comme "Scattered", "Slip Away" ou la version fleuve (13 minutes au compteur) de "Dangerbird" devraient certainement t'intéresser.

Le problème, c'est que la bande-son de "Dead Man" est un des albums les plys atypiques du Loner...

Sleeps with Angels me parait bien correspondre à ta description.
Mais attention c'est très sombre.

'Les Mannequins' se trouvait sur l'édition Française du 33t "Trans-Europe Express" (EMI, Pathé) en 1977. le principe est le même pour 'Mini Calculateur' (version Française de 'Pocket Calculator') sur le pressage Français du 33t "Computer World" en 1981. à ma connaissance, pas d'édition Française spécifique en CD pour ces 2 albums originaux.
par contre on peut retrouver 'Les Mannequins' sur la compilation "The Model - Retrospective 1975-1978".

« Crime of the Century », c'est l'équivalent de notre « casse du siècle » : une formule un peu galvaudée pour décrire divers faits de grands banditisme parmi les plus remarquables, comme l'enlèvement du fils de Charles Lindbergh ou l'attaque du train postal Glasgow-Londres.

Les paroles décrivent un de ces casses, voire LE casse du siècle, puisque les brigands kidnappent l'univers tout entier. Qui sont ces hommes ? Les masques tombent : « c'est toi, et c'est moi ». Difficile d'en tirer une interprétation unique ; peut-être s'agit-il de dire que les criminels sont des hommes comme les autres, ou peut-être que nous sommes tous coupables à un certain degré ; mais de quoi ? (Une interprétation écologique, du genre « l'homme détruit le monde » me semble plutôt hors de propos.)

J'avais lu une interprétation intéressante, je ne sais plus où, qui voulait que ce « crime of the century » désigne en fait la façon dont les puissants de ce monde, ces « men of lust, greed and glory », agissent comme bon leur semble, et au détriment des humbles.

Bref, à chacun de se faire son idée, je pense. Personnellement, j'avoue plutôt me concentrer sur ce qui se passe après la fin des paroles : la section instrumentale est terrible.

Salut,

En réalité, Drum n'Bass et Drill n'Bass sont parfois deux genres assez proches, jusqu'à se confondre.

On peut noter, tout d'abord, que chronologiquement parlant, le Drum n'Bass est légèrement plus ancien que le Drill n'Bass. Le Drum n'Bass, au départ, est plutôt qualifié de Jungle, terme qui est resté pour définir le Drum n'Bass, ses précurseurs, ses suivants et ses dérivés. Tout cela se passe au début des années 90. Le Drum n'Bass est caractérisé par des rythmiques rapides (plus que la Techno, mois que le Breakcore) et des influences reggae/ragga (celui des années 80).

Le Drill n'Bass lui, est plutôt une blague au départ. Comme expliqué dans la chronique, "Drill" veut dire perceuse en anglais, ce qui indique une rythmique beaucoup plus rapide (même si l'écart n'est parfois pas si évident). On peut dater son apparition assez précisément, je retiendrais, pour ma part, l'année 1995 avec la sortie du Hangable Autobulb d'AFX. Le Drill n'Bass, comme l'IDM d'ailleurs, semble être un terme inventé par Richard D. JAMES pour brouiller les pistes. Le terme de Drill n'Bass a donc une application assez imprécise, c'est une sous-sous catégorie de l'électro expérimentale, un sous genre de l'IDM à peine identifiable. A noter que Drill n'Bass pris au sens large sert à désigner l'IDM dans son ensemble, ce qui est assez inadapté puisque beaucoup de productions IDM n'ont pas cet aspect "Drill". Ouf !

En réalité, le fait de confondre Drum n'Bass et Drill n'Bass est assez naturel, puisqu'en réalité le Drill n'Bass semble faire office de moment intermédiaire entre le Drum n'Bass (tempos rapides, arrière plan mélodique) et le Breakcore (tempos très rapides, rythmique destructurée, peu de mélodie) dans l'histoire des musiques électroniques. Le Drill n'Bass reprend un peu des éléments des deux sous-genres.
Le Drill n'Bass est aussi le signe d'un passage de la boîte à rythme, des synthétiseurs et des séquenceurs au labtop, c'est à dire à l'ordinateur (ordinateur portable ensuite) et ses logiciels qui bénéficient d'une banque de sons potentiellement illimitée.

Pour en revenir au Richard D. James Album, qui est peut-être l'un des seuls albums Drill n'Bass proprement dit, il se distingue du Drum n'Bass par des rythmiques hachées, hésitantes, par un son plus "mécanique" que "percussif" et par des mélodies enfantines qui singent les envolées mélodique du Drum n'Bass le plus "grand public" (à mettre entre 10 paires de guillemets). La musique d'APHEX TWIN, sur cet album, s'appuie principalement sur le contraste (agressivité/contemplation), le décalage des sons (industriel/mielleux), qui créent une atmosphère inquiétante, tandis que le Drum n'Bass s'appuie avant tout sur le rythme, dans une optique plus dansante, avec plus de répétitivité. En somme, on peut dire que le Drill n'Bass est la face "perverse" et "torturée" du Drum n'Bass, appelée à se développer avec le Breakcore.

A+

Sauf erreur, tu dois parler du film "Renaldo & Clara" réalisé par Dylan, qui contient pas mal d'extraits de la tournée Rolling Thunder Revue, avant l'enregistrement de Hard Rain si je ne m'abuse. Ça dure trois heures, c'est prétentieux et pesant, voir poseur, et les parties live sont assez mal filmées.
Et ça n'est pas disponible officiellement pour toutes ces raisons. Peut être un jour, si quelqu'un réussi à convaincre Dylan... Mais pour l'instant ça se classe dans la même catégorie d'ovnis que les films de Neil Young. Une utopie qui pourrait laisser rêver par contre, serait que quelqu'un compile les divers rush de ce film pour faire un dvd purement live un peu potable. Tout ce qui existe pour l'instant ce sont les deux titres sur le dvd bonus du double live Rolling Thunder Revue paru dans les Bootleg Series. A mon avis, ce live est d'ailleurs bien supérieur à Hard Rain, mais c'est une autre histoire...
En matière de films "inédits" sur Dylan, je pense que le second documentaire que lui a consacré Pennebaker, "Eat The Document" (tournée anglaise 66 avec le Band), quoique bancal, est bien plus intéressant.
Et en matière de docus rock rares, il vaut mille fois mieux investir dans un dvd bootleg du diptyque "Cocksucker blues" / "Ladies & Gentlemen" (celui là est un putain de live, tout simplement) consacré à la tournée 72 des Rolling Stones.

Mon cher François,

Merci d'avoir partagé tes impressions sur la chronique et sur ce live qui trente ans après remue toujours autant les sens.

Concernant la retransmission télévisée, aucun format officiel n'a à ma connaissance vu le jour.
Un enregistrement circule en effet parmi les fans, je ne peux que te conseiller de te renseigner auprès d'eux, leurs points d'échanges sur la toile étant relativement nombreux.

Au pire, une bonne partie du concert peut-être visionnée via la plupart des plate-formes vidéo.

Exemple:http://www.youtube.com/watch?v=lRwKudE2Qdw

Amicalement

Merci, je viens de le commander, je l'attends avec impatience, un chro à ma façon devrait suivre dans les commentaires en me ménageant une fenêtre dans mon emploi du temps chargé.

Bonjour,

à ma connaissance, quasiment tous les disques de Jarrett sont dispos en boîtier cristal, donc pas de soucis (il est sur le label ECM, ce qui s'explique peut-être). Il n'y a guère que les récentes rééditions de Standards Live et des New York Sessions que j'ai eues dans des pochettes cartonnées.
Et je ne crois pas avoir jamais vu le Vienna Concert dans un quelconque digipack. Sois donc rassuré.

Bonne écoute! ;)

"Never going back again", par Lindsey Buckingham.

Salut,

Here Are The Roses est leur premier album.

A bientôt sur FP!

En effet, c'est un groupe qui ne s'apprivoise pas facilement, mais une fois que c'est fait, que du bonheur!

Avant d'acheter un album du groupe, tu peux écouter des extraits sur progarchive ou même sur you tube. ça te donnera une idée.

J'aurais plutôt vu "H To He Who Am The Only One" pour démarrer ! Avec des morceaux comme 'Killer' ou 'House With No Door', je trouve qu'il est plus accessible pour ma part !

Still Life, puis Godbluff.
Le reste, dans n'importe quel ordre ;)

C'est vrai qu'il peut paraître difficile d'accés, en particulier la face entière "A plague of lighthouse keeper", mais justement, là est son originalité et son génie... En plus, cet album a été numéro 1 en Italie , en 1971... Etonnant, non ?

sans hésitation : Still Life et Godbluff... Les précédents supportent assez mal (à mon sens) les années. Still life est vraiment excellent, très mémorisable et pas si complexe que ça.

Non c'est pas l'album à avoir en premier.
Démarre plutôt vers les débuts avec par exemple H to He i'm The Only One qui m'a l'air plus accessible.

Il vaut mieux commencer par "Still Life", ou même "Godbluff", plutôt qu'avec, par exemple, "H To He Who Am The Only One" ou "Pawn Hearts". VDGG est assez spécial et compliqué, comme groupe, c'est difficile d'accès (plus que d'autres groupes de prog comme Genesis, King Crimson, Yes ou Wishbone Ash).

Si tu cherches un album proche de "In the Court", le second album "The Wake of Poseidon" me semble s'imposer dans la mesure où il conserve pour une part le côté lyrique qui caractérise le premier album.

Quant à la trilogie, "Lark's Tongues ..." est assez proche de "Starless ..." et "Red" d'une extrême noirceur. Contrairement à David, je penche largement pour ce dernier que je trouve profondément beau, puissant dans son ouverture et mélancolique dans son finale ("Starless", un des rares morceaux de cette période à renouer avec le lyrisme mélancolique des premiers albums).

Enfin, pour ce qui est de Robert Fripp, difficile de te conseiller un disque en particulier car l'évolution permanente à laquelle il s'est astreint l'a amené à une grande diversité de sons, de styles ... "Exposure" propose un panorama assez vaste, mais c'est justement un album qui manque terriblement d'unité, sans doute en raison de la grande diversité des invités et de leurs styles respectifs.
A ce sujet d'ailleurs, je trouve que certaines de ses prestations guitaristiques les plus brillantes figurent dans ses collaborations hors King Crimson : "Scary Monsters" de Bowie, où il torture les sons et les gammes d'une façon qui le rend reconnaissable entre mille, et "The First Day" écrit avec David Sylvian où il alterne des sons très lourds et carrément métalleux avec des nappes planantes. Le live "Damage" qui est sorti dans la foulée est fortement recommandé pour son côté plus ... live.

Lark's tongue in aspic et Red sont justement deux très bons exemples pour écouter au mieux les prestations guitaristiques de Fripp. Dans Lizard on peut également en profiter dans un style beaucoup plus acoustique.

Lark's se rapproche plus de Starless pour le côté experimental.
Red sonne plus Jazz, moin experimental, plus pop, mais toujours dans le progressif.
C'est assez spécial, il faut écouter pour s'en rendre compte.

Pour moi, le meilleur de la trilogie est Larks' Tongues In Aspic, plus construit et structuré que Starless, moins "impro".
Sinon, Red, je l'ai déjà dit, je le trouve trop raide, noir, pesant, lourd... chiant (comme Van Der Graaf Generator quoi, je sors :)) !

Sinon, pour avoir les meilleurs performances de Fripp à la guitare, peut-être faudrait-il se pencher sur son album solo Exposure, sorti en 1978 à l'époque où King Crimson n'existait plus.

"Il Divo" en 2005
"Siempre" en 2006
"Ancora" en 2006
Et bientôt à venir :
"Promise" (novembre 2008).

C'est en fait une Steel Guitar, dans le genre de celle-ci :
http://www.impactmusic.co.uk/pics2/Lap%20Steel%20guitar%20with%20tone%20bar%C2%A385.jpg

;)

David Knopfler fait effectivement une carrière plus que confidentielle... Sans doute n'y avait - il pas de place pour les deux frères dans l'aventure "Dire Straits". Il semble que David supportait mal "l'autorité" de Mark, mais que serait Dire Straits sans Mark ? Sans doute pas grand chose. Comme dans beaucoup de groupe une personnalité s'impose et devient l'image même de celui ci ; pas facile à supporter sans doute quand l'ego d'un autre entre en conflit...

Mark Knopfler (que j'admire et aime beaucoup, autant comme musicien qu'être humain), ne doit pas toujours être si facile à vivre dans le contact et la cohabitation... Il suffit de le voir se lever et partir dans une interview d'antenne 2 où il semble vraiment s'emmerder. À Bercy 2008,il n'a pas souhaité utile de rencontrer ses fans non plus... Il a 60 ans, je crois, et sans doute est-il un peu fatigué du système "Rock Star", il a largement donné à l'époque Dire Straits et cela doit lui suffire.

Son nouvel album: "Kill to get Crimson" confirme cette volonté d'aller "ailleurs", comme cela s'était déjà senti dans ses précédents albums en solo. Cela surprend à la première écoute, finis les solos déferlants... Mais la voix est superbe, la guitare toujours aussi lyrique sait toujours aussi faire vibrer ce qu'il y a de plus profond en nous... Dans une chanson comme "Madame Geneva's" il nous montre, je trouve, une parenté avec Leonard Cohen. Alors tant pis pour Dire Straits, et vive Mark Knopfler.

Bonjour,

David a mené une carrière solo qui est restée assez confidentielle, malgré quelques critiques assez enthousiastes. Il a suivi une évolution similaire à son frère ainé: une fois parti de Dire Straits, il a continué dans le style de son ancien groupe (avec des tubes tout à fait dans le style DS comme le tubissime Madonna's Daughter: http://fr.youtube.com/watch?v=3yaRKP5UFHc). Son album Release par exemple... Puis il s'est clairement tourné vers des albums plus acoustiques. Son site officiel contient quelques extraits (il faut les trouver...). La ressemblance entre les voix des deux frères est remarquable...

Il s'agit du passage "Dans la halle du roi de la montagne" que tu peux trouver dans l'album "Peer Gynt" d'"Edvard Grieg". Bien sûr c'est de la musique classique mais qui devrait satisfaire des oreilles Progs

Il s'agit effectivement de Steve Hillage guitariste de Gong tu peux retrouver "Tubular Bells Part 1 BBC TV Performance 1976" sur le DVD "Elements"

Je pense que c'est "The Orchestral Tubular Bells" trouvable en video à la fnac je pense.

Chez certains "grands" disquaires j'ai vu classé dans New Age : Mike Oldfield, Steve Hackett, Steve Howe... Même Pendragon. Alors même si on arrive à bien distinguer ces groupes c'est vrai que pour les Vangelis, JM Jarre c'est plus ambigu. Vaut mieux aller y jeter un oeil quand même, puis aussi au rayon métal des fois que tu trouverais :"Helloween - The Keeper of The Seven Keys Part II". On ne sait jamais peut être une révélation...

D'ailleurs, je ne classerai pas la Zeuhl comme faisant partie du prog non plus ! Pas plus que, donc, le New Age.

Bonjour,
la réponse est non, le new-age n'a bien souvent rien à voir avec le rock.
Ensuite, dieu sait si l'étiquette "prog" est problématique aussi.

La musique new age est une musique à prétention spirituelle certains artistes revendiquent cette étiquette en revanche d'autres artistes reçoivent de façon arbitraire ce classement. Néanmoins si tu fouilles du côté de Terry Oldfield (le frère de qui tu sais) ou côté musique éléctronique (Tangerine Dream, Vangelis) tu devrais pouvoir satisfaire ta curiosité...

Loreena McKennitt n'est pas du New Age contrairement à Enya & Clannad, LM fait de la musique celtique teinté de world... aucune culture... lol !

Bonjour,

il est difficile de dire "exactement" ce qu'est le new-age, car il ne s'agit pas d'un genre précis.
Il faut évidemment le mettre en relation avec le mouvement de pensée new-age, fondée sur une certaine conception de la spiritualité.
La musique en elle-même apparaît dans les années 70, héritière de la musique psychédélique notamment.
Plusieurs caractéristiques: elle est planante, plutôt positive, elle s'intéresse aux "folklores" (celtiques, orientaux, etc.) et possède donc dans ses propos une connotation "spiritualisante". Le new-age est aussi lié quelque peu à la musique électro, puisqu'il lui pique ses synthés et s'en sert pour créer des nappes atmosphériques.

Pour ce qui est des groupes, liste non exhaustive (il y a certaines chroniques sur FP) :
- Enya
- Loreena McKennitt
- Mike Oldfield (plutôt: the Songs of Distant Earth & TB 3)
- Deep Forest
- Era

Dans l'absolu, ma réponse n'est pas tout à fait satisfaisante, mais il est difficile d'être concis (idée pour un article plus étendu dans le futur?) ; j'espère que cela t'aiguillera malgré tout. Bonne exploration!