18 s'inscrit dans la lignée de Play en présentant 18 morceaux (nan, sans dec ?) riches et variés, mêlant pop, électro, hip-hop, voir même trip-hop.

Cependant son écoute m'a quelque peu déçu.
Ce qu'il manque à 18, c'est des titres très énergiques, à l'image des "Bodyrock" et "Machete" de Play. L'album est donc plus calme que son prédécesseur, et donc un peu frustrant.

Les trois premiers titres sont ceux qui m'ont fait découvrir MOBY. Mais leur matraquage radiophonique à l'époque me les a rendu insupportables. Je les zappe quasi systématiquement. Il faut chercher les perles parmi les titres moins connus, comme les très beaux "Sign of Love" ou "One Of These Morning". "Extreme Ways" est aussi très réussi, comme le hip-hop "Jam for the Ladies".

Mais comme Play, c'est vers la dernière partie de l'album que se trouvent les titres les plus poignants, comme l'instrumental "18", les délicats "Sleep Alone" et "At Least We Tried". Mais la grande réussite de ce disque reste "Harbour", plus de 6 minutes accompagnées de la voix merveilleuse et chaleureuse de Sinnead O'Connor.

Malheureusement les deux dernier morceaux ("The Rafters" et "I'm Not Worried at All") viennent gâcher le final. Si l'album s'était achevé sur le court instrumental "Look Back In", il aurait été beaucoup mieux équilibré, et moins longuet.

Je suis assez critique avec 18, mais il reste néanmoins un beau disque qui fréquente régulièrement mon lecteur CD.