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King Crimson
In The Court Of The Crimson King
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le 17 Juin 2004 par REFLEBE


Moi je l'aime bien Moonchild. Et puis l'experimentation c'est bien le truc de King Crimson!!!

le 08 Juin 2004 par JANéTHEFUCKINJURIST


Ce disque est intemporel. Le son est d'époque, mais ça rajoute une charme typique, authentique à un album que je qualifierais de champêtre. On se sent comme transporté dans un paysage vierge, où le temps serait resté en suspens, où l'homme ayant perdu tout sens de la réalité se mettrait à parler au vent, au gré des rêves et des illusions, dans un 21ème siècle imaginaire gouverné par un Roi pourpre...

Le premier King Crimson c'est tout ça, sur fond d'instrumentalisations débridées, de douces ballades, ou de moments plus puissants, pleins de majesté, remplis d'un souffle épique et d'une émotion toujours palpable.

On est soufflés par la force du premier morceau ("21st Century Schizoid man"), la technicité des parties instrumentales, hésitant entre le jazz et le rock, laissant place à un solo dément au sens premier du terme, complètement schizoïde, avant de terminer sur le riff quasiment heavy metal du début de la chanson...
"I Talk to the Wind" est une ôde à la beauté triste de la nature, une sorte de cri desespéré d'un homme ne sachant plus où se situer dans son monde, comme perdu face aux éléments.
Avec "Epitaph", on rentre dans le domaine du tragique, telle une complainte contant la peur du lendemain, superbement illustrée par la voix envoûtante de Greg Lake.
"Moonchild" est quant à elle une sorte de ballade intimiste au début, légère, aérienne, qui disparaît peu à peu pour laisser place à l'immensité d'un désert interstellaire, illustré par les claviers de Ian Mc Donald, minimalistes. On est ici dans une sorte d'expérimentation proche de la musique contemporaine, où le fond sonore s'apparente plus à des bruits perçus qu'à une musique rythmée. Avec un peu d'imagination, on arrive à percevoir le scintillement des étoiles, ou comme suggéré par les paroles, des oiseaux de nuit, des fleurs dans un jardin, un homme dormant sur les marches d'une fontaine...10 minutes d'intemporalité totale...
Avant que cette symphonie moderne qu'est "The Court of the Crimson King" ne nous réveille brutalement de cette léthargie paisible. Sur ce dernier titre, on a affaire à un refrain grandiloquent, porté par des choeurs mystérieux, une orchestration majestueuse s'effaçant sur les couplets pour laisser place à des arpèges cristallins merveilleux dont seul Robert Fripp a le secret. Dans un de ces moments de calme, on est charmés par la flûte traversière, la légèreté du jeu de Michael Giles sur les cymbales et le charisme de Greg Lake, assurément un des meilleurs chanteurs de sa génération au niveau de la force émotionnelle. Et lorsque l'on croit cet album terminé, les cymbales s'effaçant peu à peu après le crash final, ce sont les instruments à vent qui relancent la machine pour un final reprenant l'orchestration présente sur le refrain, mais sans les paroles, remplacées par lignes de clavier, encore une fois mystérieuses, avant que tout ne retombe d'un seul coup, comme si toute vie venait enfin de disparaître...
Un disque culte, extraordinaire dans son intensité, avant-gardiste dans la façon d'aborder les parties intrumentales, un disque que beaucoup considèrent comme le fondement du rock progressif (on est en 1969). Mais "In the Court of the Crimson King" est bien plus que ça, c'est avant tout une oeuvre magique, d'une beauté rare, et qui fait date dans la musique populaire du XXème siècle.

le 08 Juin 2004 par DAVID


Bof bof, un peu de la soupe ce disque... mais non, je plaisante !!!!
J'ai toujours trouvé 21st Century Schizoid Man un peu en décallage par rapport au reste du disque, beaucoup plus calme... ben oui faut bien trouver un "défaut" quoi !!!

le 07 Juin 2004 par DARK SCHNEIDER


Un album de légende certes, mais quel dommage qu'il soit en partie gaché par le morceau "moonchild"! Ce morceau contient en effet près de 10 minutes d'expérimentations, ou plutôt de bruits, qui ne vont absolument nul part, qui ne peuvent qu'avoir un effet soporifique, bref mieux vaut zapper ça et passer directement au fabuleux title track. Le reste c'est du bon!













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