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- Style : Van Der Graaf Generator, Henry Cow, Sleepytime Gorilla Museum, Gizmodrome
- Membre : Robert Fripp , Porcupine Tree, Swans, Ministry, Frank Zappa , Storm Corrosion, Foreigner, Liquid Tension Experiment, Pete Sinfield , Greenslade, Bad Company, Theo Travis & Robert Fripp , Asia, Alan Simon , Emerson, Lake & Palmer, Uriah Heep, Yes, Camel, Talking Heads, Giles, Giles And Fripp, Uk, Andy Summers & Robert Fripp, Kmfdm

KING CRIMSON - In The Court Of The Crimson King (1969)
Par WILD THING le 7 Juin 2004          Consultée 40833 fois

S’il y a bien un album en cette année 1969 qui révolutionna le monde du rock, et du rock progressif en particulier, ou même de la Musique (avec un grand M) en général, c’est bien ]In the Court of the Crimson King, le premier opus du groupe dirigé d'une main de maître par Mr. Robert Fripp, j’ai nommé KING CRIMSON. C’est le 10 octobre 1969 que sortait ce premier disque autoproduit par les Anglais eux-mêmes (fait extrêmement rare pour l’époque) et qui fut rapidement considéré comme un véritable chef-d’œuvre par la presse musicale. Et cette presse ne s’était pas trompée, on a ici bien à faire à un chef-d’œuvre dont les caractères intellectuel, expérimental et sans limites du rock progressif prennent tout leur sens.

Ce troublant chef-d’œuvre comme l’a qualifié Pete Townsend, guitariste des WHO, surprend à tous points de vue ; c’est le premier album à n’avoir rien d’écrit sur la pochette. Une pochette qui symbolise d’ailleurs parfaitement le choc de l’auditeur non-averti face à ce délire musical auquel nous convie le Roi Pourpre dès le premier titre de l’album, "21st Century Schizoid Man" avec son introduction brute, une voix transformée et écorchée et, en même temps, des influences jazz qui font de ce morceau un titre magnifiquement mesuré, ce dont on se rend compte sans mal dans cette parfaite homorythmie exécutée entre le batteur Michael Giles et le claviériste Ian McDonald. "21st Century Schizoid Man" est le titre le plus connu de KING CRIMSON, peut-être l’un des plus abordables.

Cet album est également l'occasion d'une des premières apparitions du mellotron, clavier imitant le son des cordes, particulièrement présent sur la symphonique, psychédélique et planante "Epitaph". Cependant, il faut avouer que les instruments à cordes frottées sont les plus difficiles à imiter, que ce soit par le mellotron de l’époque ou par les synthétiseurs actuels. Aucun d'eux ne pourra (heureusement) jamais imiter la sensibilité émise par le vibrato de chaque instrumentiste.
Titre le plus 'calme' et le plus court (six minutes) de l’album, "I Talk To The Wind" est une chanson planante, magnifiquement soporifique, où prédominent les instruments à vent de la famille des bois.

Cette atmosphère se retrouve également dans le début de "Moonchild", le titre le plus long de l’album (douze minutes) où l’expérimentation, allongée à l’excès, rend le thème de la prochaine et dernière chanson "In The Court Of The Crimson King" encore plus magistral.
Ce titre, d’ailleurs un chef-d’œuvre en soi, allie à merveille moments calmes et mélodies enchanteresses ou, au contraire, complètement décalées à la flûte à d’autres passages nous ramenant à un thème principal véritablement transcendant tant son intégration dans le morceau est parfaitement réfléchie.

In the Court of the Crimson King est l’album de KING CRIMSON qui influença bon nombre d’artistes désireux de pousser encore plus loin les frontières de la musique. "21st Century Schizoid Man" fut même repris par le groupe de Death Metal ENTOMBED.
Bien que cet album ne soit en rien 'commercial', il entra dans le Top 5 anglais, le Top 30 américain et prit la place de numéro 1 au Japon, détrônant ainsi l’album Abbey Road des BEATLES. Quand on sait cela, on regrette vraiment que la qualité artistique soit aujourd’hui à ce point mise de côté ; y a-t-il une chance pour qu’un groupe expérimental inconnu soit de nos jours ainsi soutenu ?

En décembre 1969, soit seulement un mois après la sortie du disque, Ian McDonald et Michael Giles partent former leur propre duo tandis que le bassiste et chanteur Greg Lake rejoint EMERSON, LAKE AND PALMER ! Ces changements de Line-up feront dès lors partie du mythe CRIMSON. Seul le guitariste Robert Fripp, l'âme du groupe, en est le membre permanent.
In the Court of the Crimson King est un album culte dans l’histoire du rock et son succès fut mérité car il s’agit bel et bien du chef-d’œuvre inaugural d'un groupe de légende.

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   (7 chroniques)



- Robert Fripp (guitar)
- Ian Mcdonald (reeds, woodwind, vibes, keyboa)
- Greg Lake (bass guitar, lead vocals)
- Michael Giles (drums, percussion, vocals)
- Peter Sinfield (words and illumination)


1. 21st Century Schizoid Man Including Mirr
2. I Talk To The Wind
3. Epitaph Including March For No Reason An
4. Moonchild Including The Dream And The Il
5. The Court Of The Crimson King Including



             



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