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2014 Kings Of Suburbia
2017 Dream Machine
 

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TOKIO HOTEL - Dream Machine (2017)
Par BAKER le 3 Novembre 2017          Consultée 1458 fois

Souvenez-vous, si vous pouvez. Souvenez-vous fort. Et notez sur un papier parce qu’avec ce qu’ils viennent de pondre, vous risquez fort de les oublier de nouveau. Il y a quelques années, TOKIO HOTEL était la coqueluche des ados. Paroles en allemand, petit grunge poppy rigolo, shows pleins d’artifices, leur popularité était démesurée mais au final, c’était plus mignon qu’autre chose. On pouvait se moquer d’eux, et écouter en cachette deux/trois titres en même temps. Seulement voilà : les ados sont devenus adultes. Adultes. ADULTES, bordel, vous comprenez ? Faut du lourd, du grave, finis les rythmes pop-punk à la guitare. D’ailleurs, fini les guitares. Et d’ailleurs, fini les rythmes.

Bonjour le changement. Bill et sa bande n’ont pas changé que de look : leur musique est méconnaissable. 95% faite de synthés et d’électro, voix autotunée et traitée à la space, dès le premier titre on jurerait entendre du RIHANNA. Il y a pire. Il y a mieux. TOKIO HOTEL, par exemple ; avant. Ce titre d’intro est relativement atmosphérique et pourrait passer en tant que tel : une intro. Hic, on se rend vite compte que pratiquement tout le disque est à l’avenant. De l’electro r’n’b mille fois entendue et, certes pas désagréable (encore que cela dépende des titres), mais complètement inutile. "Boy Don’t Cry", sincèrement, vous savez que ce genre de production, on ne fait plus ça depuis 15 ans ? Et "What If" : euh..; what if you faire une song a bit better ? On dirait du Bruno MARS, et si il y a un truc dont on n’a pas besoin dans le paysage musical en 2017, c’est bien d’un autre Bruno MARS. L’intro de "Cotton" montre bien qu’ils sont à côté de la plaque, tentant d'attraper au vol un train de mode qui les dépasse, et "Stop Babe", qui présente le seul riff de guitare du disque, aurait effectivement fait fin d’album. S’il y avait un album.

Tout n’est pas noir charbon, "Elysa" est une ballade ennuyeuse mais ses séquences très JARREsques font sourire, à défaut de déboucher sur un titre mémorable ; l’intro de "Dream Machine" donne de l’espoir (vite douché). Mais dans sa globalité, le disque très lourd, lénifiant parfois, semble si forcé, si calculé qu’on n’accroche que par toutes petites bribes. Après TAME IMPALA et (urgh) IMAGINE DRAGONS (paix à leur âme), nos transrhénans sont donc la nouvelle victime de l'electro-nisation (et pas électronisation, rien à voir) d'une pop déjà peu folichonne au départ. D’ailleurs, si vous avez le courage de trouver l'édition limitée, le CD instrumental ressemble à du NORTH EXIT ou du EQUINOX en..... moins bien. Et PLUS kitsch. Oui, plus kitsch que des musiques de démo Amiga, en 2017, par un groupe qui il n'y a pas si longtemps était encore capable de se prendre en mains. Bref, si vous ne l’avez pas compris, TOKIO HOTEL a changé et il vous le gueule à la face ; ils ont juste oublié que pour gueuler, faut émettre du son, et bien plus que ça. Pour un groupe dont l’album culte s’intitule "SCHREI" (le cri), ça la fout hypra-mal...

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  N/A



- Bill Kaulitz (chant)
- Tom Kaulitz (guitares, claviers, prog, choeurs)
- Georg Listing (basse, claviers, choeurs)
- Gustav Schäfer (batterie, percussions, prog, choeurs)


1. Something New
2. Boy Don’t Cry
3. Easy
4. What If
5. Elysa
6. Dream Machine
7. Cotton Candy Sky
8. Better
9. As Young As We Are
10. Stop, Babe



             



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