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Kt TUNSTALL - Wax (2018)
Par MARCO STIVELL le 14 Janvier 2019          Consultée 1521 fois

Il est bon de voir, en cette fin d'année 2018, que l'actualité d'une chanteuse talentueuse comme KT TUNSTALL est toujours régulière, avec des sorties de qualité de surcroît. Déjà, au début de l'année, faisant écho à son amie Vanessa CARLTON qui, un an plus tôt (début 2017), glissait « Learning to Fly » en intro de sa chanson « Carousel » en intro de ses concerts, K.T. avait repris brillamment « I Won't Back Down », hommage à Tom PETTY qui s'est envolé vers les cieux entre ces deux baisers musicaux offerts par deux grandes dames, un vivant et un posthume.

Avant lui, un autre géant est parti, David BOWIE. La chanson « The Night That Bowie Died » ne s'est pas retrouvée sur Kin, l'album précédent de TUNSTALL, trop intime sans doute. Il ne s'agit pas du Thin White Duke directement, mais d'un autre « départ » et d'une sensation égale, forte, plombante et indescriptible, avec l'idée qu'elle est partagée en masse. Un titre superbe et très doux, comme le dernier, juste après lui : « Tiny Love ».

Avec Wax, TUNSTALL poursuit sur sa lancée depuis Drastic Fantasic (2007) avec le même nombre de morceaux (onze) et, de nouveau après Kin (2016), un titre d'album en trois lettres. Si le son de Tiger Suit change - les choeurs « africains », réalisés par le duo TUNSTALL/Charlotte Hatherley, ont disparu -, la qualité est au rendez-vous, plus qu'on ne peut le penser. Wax marque l'arrivée de Nick McCarthy (FRANZ FERDINAND) qui joue des instruments et co-produit l'album avec Sebastian Kellig ainsi que les claviéristes Roy Kerr et Tim Bran.

Plus encore que sur Kin, les contrastes sont marqués entre le rock énergique et la douceur feutrée. Il faut attendre le quatrième morceau, le merveilleux « The Mountain » (en dépit de ses boucles hip-hop redondantes et fixées à chaque fin de phrase), pour retrouver une accalmie. Les trois premiers titres sont pop à souhait, débordant de synthés et de sons rugueux aux guitares, avec des rythmes 60's ou des influences californiennes, au choix. En tout cas, niveau efficacité, c'est du continu. Le refrain de « Human Being » est épique, celui de « The River », très ensoleillé, l'est plus encore.

Ce sont d'ailleurs les deux choix de singles, mis en image pour les clips : sur celui de « Human Being », KT TUNSTALL dirige avec brio un girl-band fictif, même si certaines musiciennes (Hinako Omori, Charlotte Hatherley) font bel et bien partie de son groupe et jouent sur l'album. Plus loin, « The Healer » est une savoureuse démonstration qui se rapproche de la pop punk, écho à Tiger Suit. Sans en avoir besoin, TUNSTALL modifie sa voix à loisir, met des choeurs sensuels, se lâche en conclusion. C'est un festival, tout comme « In This Body » qui la dirige vers PRINCE cette fois. Le groove est aussi prenant que le chant et la mélodie, la batterie superbement produite.

À côté, les titres calmes ne font pas mauvaise figure, loin de là. « Backlash & Vinegar » joue sur la progression et la surprise d'un refrain plus lourd, tandis que le léger « Poison in Your Cup » aurait pu être chanté par Madame Stevie NICKS. Les effets de guitares et claviers célestes créent un climat fabuleux sur les perles que sont « Tiny Love » et « The Mountain », où TUNSTALL et ses musiciens rajoutent de la flûte, du synthétiseur, arrangements inattendus et judicieux. Vocalement, l'artiste nous semble plus proche et chaleureuse durant ces instants folk, comme toujours. Avec majesté, elle tient à nous garder sur la coda de « Tiny Love » et nous promener en apesanteur. Wha !

Il ne faut pas s'arrêter à certaines introductions de morceaux qui feraient penser que l'on retombe après avoir côtoyé les sommets. Chacun d'entre eux est une réussite, et malgré une concurrence rude sur Kin qui contenait son lot de bravoure, Wax est à considérer comme l'un des meilleurs disques de KT TUNSTALL, avec une pochette seyante.

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   MARCO STIVELL

 
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- Kt Tunstall (chant, guitares, claviers, piano, flûte)
- Leo Abrahams, Charlotte Hatherley (guitares)
- Nick Mccarthy (basse, synthétiseurs, guitares, choeurs)
- Tim Bran (synthétiseurs, claviers, programmations)
- Roy Kerr (claviers, programmations)
- Denny Weston Jr (batterie, percussions)
- Hinako Omori (claviers, piano wurlitzer)
- Sophie Solomon (cordes)


1. Little Red Thread
2. Human Being
3. The River
4. The Mountain
5. The Healer (redux)
6. Dark Side Of Me
7. Poison In Your Cup
8. Backlash & Vinegar
9. In This Body
10. The Night That Bowie Died
11. Tiny Love



             



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