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HARD ROCK  |  STUDIO

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2023 III

E.P

2017 Dog Years (Ep)
 

2013 The Winery Dogs
 

- Membre : Richie Kotzen , Dream Theater, Liquid Tension Experiment, Flying Colors, Transatlantic, Steve Vai , Sons Of Apollo

The WINERY DOGS - Iii (2023)
Par JASPER LEE POP le 9 Février 2023          Consultée 1324 fois

On ne parle que de ça, alors j’ai voulu tester pour vous la chronique d’album made by ChatGPT. Voilà le résultat de ma requête :

Le troisième album de The WINERY DOGS, III, est un excellent disque qui montre à quel point le groupe a progressé depuis ses débuts. Les morceaux sont variés et bien exécutés, offrant une grande variété de styles musicaux allant du blues-rock à la prog, en passant par le metal. Les performances vocales sont impressionnantes et les solos incroyablement bien réalisés. Les paroles sont puissantes et les thèmes abordés sont très variés, allant des relations amoureuses aux problèmes sociaux. La production est excellente, avec des sons riches et des arrangements complexes qui donnent vraiment une profondeur supplémentaire à l'album. En bref, III est un disque solide et très divertissant qui devrait plaire aux fans de The WINERY DOGS ainsi qu'aux amateurs de rock.

C’est rédigé en français sans faute d’orthographe, de grammaire et de syntaxe. On ne manquera pas de noter l’absence d’accent au genre metal. Chapeau bas l’IA. Certes, on s’emmerde sévère mais pas beaucoup plus qu’en lisant bon nombre de chroniques pondues par des fans transis et on en a notre lot. Vous conviendrez que le lectorat ô combien exigeant de F.P mérite tout de même mieux.

Résumons : The WINERY DOGS est un projet initié par Mike Portnoy désireux de jouer avec Billy Sheehan et qui démarche dans un premier temps l’ermite John Sykes pour compléter le trio. Chouette idée sur le papier, mais le J.D Salinger du Hair Metal refuse finalement de sortir de chez lui, typique de sa deuxième partie de non-carrière. L’animateur de radio à l’ego surdimensionné Eddie Trunk qui n’aime rien tant que jouer les entremetteurs suggère alors à Portnoy de s’adresser à Richie Kotzen pour occuper le rôle de guitariste-chanteur-compositeur dont la section rythmique a besoin. Bonne pioche, le groupe accouche d’un premier album convaincant dans lequel Sheehan et Portnoy parviennent à brider leur propension à en faire des caisses pour mettre en valeur les compos de Kotzen. Mais, chassez le naturel et l’étalage technique revient au triple galop pour masquer les faiblesses d’un deuxième effort composé trop vite pour surfer sur l’engouement initial d’où seul surnageait l’excellent «"Captain Love", étonnement dépouillé. Dommage.

"Xanadu", le morceau d’ouverture de ce troisième opus, donne le ton et démarre en trombe en mode jazz fusion avec force descentes vertigineuses doublées basse/guitare et descentes de fûts à l’avenant. Ça augure du pire pour les allergiques aux exercices masturbatoires, mais Kotzen nous gratifie d’un refrain irrésistible qui emporte le morceau, c’est le cas de le dire. On ne va pas bouder son plaisir, quand c’est efficace à ce point, on pardonne l’astiquage de manches m’as-tu-entendu. Le souci, c’est qu’on sature vite et pas que sur les tempos soutenus où ça tricote dare-dare ("Rise", "Gaslight", énième galop à la "Shy Boy" de Sheehan, sur-mixé qui écrase la guitare sur tout le disque). Même sur des compos moins rentre-dedans, l’exubérance des trois musiciens finit par fatiguer ("The Vengeance", "The Red Wine"). C’est d’autant plus regrettable que la qualité globale des compos est là et que certains titres bénéficient du dosage parfait ("Breakthrough", "Stars" impeccable y compris avec son déluge final, "Lorelei", ballade qui force Kotzen à jouer plus mélodique).

The WINERY DOGS, c’est Richie Kotzen accompagné d’une section rythmique de cadors. Ceux qui sont familiers avec la musique du guitariste savent que la contribution de Portnoy et Sheehan en terme de composition est ici marginale. Kotzen a besoin de ses deux compères pour sortir de l’ombre de sa carrière solo trop confidentielle et il accepte donc de charger la mûle (sûrement sans trop se forcer) pour satisfaire un auditoire amateur de prouesses techniques. Le résultat est certes brillant, mais il ravira donc avant tout les abonnés à Basse-dans-ta-face, Descente-de-toms-dans-ta-pomme et à Sweeping-dans-ton-brushing, ce public jouant trois notes d’un instrument qui croise les bras et défie les musiciens de les impressionner en concert. Pour ceux que la surcharge de boules et de guirlandes indispose et qui préfèrent voir le sapin au naturel, il vaudra mieux sélectionner dix morceaux en mode aléatoire tirés par exemple du 50 for 50 de Kotzen.

Je serais curieux de voir de quoi accoucherait ChatGPT si j’ajoutais "Sapin de Noël" à ma requête initiale.

Note réelle : 3,5/5
3/5 pour le cœur de cible Herta, le goût des choses simples
4/5 pour les amateurs de Tuning

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   JASPER LEE POP

 
  N/A



- Richie Kotzen (chant, guitare)
- Billy Sheehan (basse)
- Mike Portnoy (batterie)


1. Xanadu
2. Mad World
3. Breakthrough
4. Rise
5. Stars
6. The Vengeance
7. Pharoah
8. Gaslight
9. Lorelei
10. The Red Wine



             



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