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The SILENCERS - Dance To The Holy Man (1991)
Par GEGERS le 12 Février 2011          Consultée 6587 fois

Si l’ambiguïté et la richesse de leur palette musicale ont fait des SILENCERS un groupe à part dans la scène rock/new-wave des années 90, aucun des albums sortis par le groupe durant sa carrière n'auront été aussi denses et variés que ce Dance to the Holy Man. Il faut dire que, miné par une popularité en berne, l'album sort dans l'indifférence générale et ne présente aucun hit du calibre de "Painted moon" qui aurait pu permettre au groupe de retrouver le haut de l'affiche. Les SILENCERS n'ont plus rien à perdre, et tout à regagner. Mais si la montagne est haute, ce troisième album des Ecossais ne constitue pas la meilleure monture pour atteindre le sommet...

Tout d'abord, Dance to the Holy Man est un album long et complexe. Comme un être schizophrène, le groupe oppose en permanence ses influences folk, rock, blues et new-wave sans parvenir à les mêler de manière satisfaisante, et perd à de nombreuses reprises l'attention de l'auditeur, qui ne trouve pas son compte dans cette heure de musique bien souvent inutilement alambiquée. Marqué par des ambiances simultanément aériennes et plus sombres, alternant titres électriques et acoustiques, l'album se perd dans une trop grande hétérogénéité. Certes, le talent combiné de Jimme O'Neill et Cha Burns donne, une fois encore, naissance à des titres sympathiques permettant à l'ensemble de s'écouter avec plaisir, à l'image du bluesy "Robinson Crusoe in New York", le mélancolique "The art of self-deception" (introduit par des flûtes originales et clôturé par de magnifiques cuivres chatoyants) ou le "tube" pop "I want you" qui offre à l'ensemble une légèreté salvatrice. Et comment résister à "When the night comes down", morceau traditionnel irlandais chanté à capella par un Jimme O'Neill touchant au possible ? La nudité crue de ce titre riche en émotions en fait l'un des meilleurs de l'album, tout simplement.

Pour le reste, les SILENCERS nous offrent du sympathique, sans plus. Acceptable sans jamais parvenir à être réellement lumineux, l'album se déroule comme une série B américaine, offrant son lot de bons moments, mais très inconstant et loin d'être impérissable, à l'image du faux rap "Robinson rap" qui clôt l'album sur fond d'harmonica. Même les titres les plus mordants et proches des précédents opus du groupe ("Hey Mr Bank Manager", marqué par l'influence des Beatles, "Bulletproof heart") sonnent creux et ne proposent qu'une resucée des succès passés du groupe.

Long en durée mais faible en qualité, Dance to the Holy Man est un album fort peu remarquable dans la discographie des SILENCERS, qui fort heureusement offriront des albums plus convaincants les années suivantes. Un opus en demi-teinte à oublier rapidement.

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   GEGERS

 
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- Jimme O’neill (chant, guitare, claviers, harmonica)
- Cha Burns (guitare, chant, …)
- James Gilmour (chant, guitare acoustique)
- Davy Crichton (violon électrique, mandoline, claviers, accordéon)
- Tony Soave (batterie, percussions, tablas)
- Lewis Rankine (basse)


1. Singing Ginger
2. Robinson Crusoe In New-york
3. Bulletproof Heart
4. The Art Of Self Deception
5. I Want You
6. Just Can’t Be Bothered
7. Cameras And Colleseums
8. One Inch Of Heaven
9. Hey Mr Bank Manager
10. This Is Serious / John The Revelator
11. Afraid To Love
12. Rosanne
13. Electric Storm
14. When The Night Comes Down
15. Robinson Rap



             



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