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PUNK ROCK  |  STUDIO

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- Style : Dropkick Murphys, The Wakes , The Fatty Farmers , The Killigans , Wild Colonial Bhoys, Mr Irish Bastard, Sir Reg, The Fisticuffs , Booze Brothers, Flatfoot 56, The Pogues , Paddy And The Rats, The Real Mckenzies , Fiddler's Green, Ferocious Dog
 

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FLOGGING MOLLY - Within A Mile Of Home (2004)
Par MR. AMEFORGÉE le 12 Mai 2005          Consultée 6249 fois

Fatigué? Déprimé? Vos matinées sont difficiles et le café ne vous fait plus d’effet ? Il vous faut une petite cure de vitamines, c’est sûr. Le médicament miracle ? Within a Mile of Home, pur concentré d’énergie à s’injecter directement dans le cortex via les canaux auditifs, résultat garanti dans la seconde !

Vous l’avez compris, pas de chichis, pas d’épanchements dépressifs chez Flogging Molly, car effectivement, ce groupe originaire de Los Angeles nous sert, sur un plateau d’argent s’il-vous-plaît, un remarquable festin de… punk folk irlandais !
Bien que je découvre le groupe sur cet album, celui-ci en constitue en vérité le troisième effort studio. Apparemment comparé à Dropkick Murphys pour évoluer dans un genre similaire, Flogging Mollly s’inscrit dans cette mouvance punk initiée par les Pogues, qui ajoute à un son brut de décoffrage, tout l’arsenal des instruments traditionnels des contrées celtiques, accordéon, violon, flûte, banjo, etc.
Toutefois, à la différence des Pogues, le son est ici résolument moderne, bien produit, ce qui renforce l’impressionnante sensation de puissance qui se dégage de l’ensemble : une batterie frénétique bien mise en valeur et l’usage d’une guitare électrique qui amplifie les effets du punk folk et nous offre une belle impression de tornade survoltée.

Ainsi, on entre dans l’album sur une grosse baffe menée tambour battant, Screaming At the Wailing Wall, dansante en diable, et qui critique allégrement la politique de W. Bush. Et comme quelqu’un l’a dit : si l’on te gifle d’un côté, tends l’autre joue ; la deuxième baffe ne se fait donc pas attendre avec un The Seven Deadly Sins effréné, dédiée à la mémoire de Joe Strummer, absolument redoutable. Normalement, à l’issue de ces deux titres, vous êtes déjà réveillé. On se reposera un peu sur le mid-tempo Factory Girls, qui prend des accents country, chanté en duo avec Lucinda Williams, et qui s’électrifie dans une lente montée en puissance.

Ensuite, le groupe s’ingénie à décliner leur punk folk débridé et pourtant parfaitement maîtrisé sur la majeure partie des titres, de manière souvent accrocheuse, sur To Youth (My Sweet Roisin Dubh) et ses variations réjouissantes, sur Tobacco Island avec ses arrangements aux colorations exotiques, d’ailleurs muni d’un magnifique break lyrique, sur Queen Anne’s Revenge, chanté de manière très punk par le bassiste Nathen Maxwell, sur The Wanderlust, sur le titre éponyme ou bien encore sur l’épique With a Wonder and a Wild Desire.
On n’oubliera pas les titres moins rapides, mais jamais dépourvus d’énergie qui jalonnent le parcours et permettent à l’auditeur de reprendre son souffle : la power ballade Whistles the Wind, l’épique mid-tempo, très accrocheur The Light of a Fading Star, un court passage a capella avec The Wrong Company, l’entraînant Tomorrow Comes a Day Too Soon aux influences cajuns, ou encore la ballade de fin, Don’t Let Me Die Still Wondering dédiée à Johnny Cash.

Je ne saurais être complet si je n’évoquai pas la présence charismatique du leader irlandais (tout s’explique !), Dave King, song-writer qui cuisine des textes aux petits oignons et chanteur à la voix remarquable, cuivrée comme pourrait l’être celle d’un Neil Young en plus puissant, aux pointes délicieusement approximatives et surtout à l’énergie franchement communicative.

Le lecteur se demandera peut-être à l’issue de cette chronique dithyrambique pourquoi l’album n’obtient pas la note maximale. Eh bien cela tient en deux points : si Within A Mile of Home est terriblement entraînant, il n’en demeure pas moins que l’on note une légère baisse de régime sur la fin. Par ailleurs, il aurait peut-être gagné à être un peu plus varié également, car au final, après tant d’énergie dépensée, on en ressort un peu lessivé… Ce qui n’était pas le but recherché au début de la cure de vitamines, on en conviendra…

Quoi qu’il en soit, Within A Mile of Home constitue un excellent album qui donne la pêche, paré de couleurs vives et qui présente peut-être un visage plus moderne du punk folk que celui des Pogues. Et on ne m’en voudra pas d’en reprendre une pinte. Hop ! Cul sec !

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   MR. AMEFORGÉE

 
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   (2 chroniques)



- Dave King (chant, guitare ac, banjo, etc.)
- Bridget Regan (violon, flûte, cornemuse)
- Nathen Maxwell (basse, chant)
- George Schwindt (batterie)
- Dennis Casey (guitare électrique)
- Robert Schmidt (mandoline, banjo, bouzouki, etc.)
- Matt Hensley (accordéon, concertina)


1. Screaming At The Wailing Wall
2. The Seven Deadly Sins
3. Factory Girls
4. To Youth (my Sweet Roisin Dubh)
5. Whistles The Wind
6. The Light Of A Fading Star
7. Tobacco Island
8. The Wrong Company
9. Tomorrow Comes A Day Too Soon
10. Queen Anne's Revenge
11. The Wanderlust
12. Within A Mile Of Home
13. The Spoken Wheel
14. With A Wonder And A Wild Desire
15. Don't Let Me Die Still Wondering



             



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