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The STROKES - Comedown Machine (2013)
Par BOMBE_HUMAINE le 18 Avril 2013          Consultée 3905 fois

Haaaaa, la sortie de Comedown Machine… On l’attendait au tournant celui-là, après les dispersions des quatre new-yorkais dans des projets personnels et leur mutation étrange lors de leur dernier accouchement, Angles. En effet, le groupe qui avait réalisé le maintenant classique Is This It, emblème de toute une génération, avait décidé de sortir des sentiers battus et s’était aventuré vers un rock synthétique aux forts accents 80’s. Rien d’étonnant donc à ce que les STROKES tracent leur route dans ce style devenu à présent le leur.

« Tap out », le premier morceau annonce parfaitement la couleur : le son est retro, les guitares discrètes, les synthés très présents et surtout la voix de Julian Casablancas (meneur du groupe) sort de ces mélodies monocordes pour un chant aigu, ce qui en déstabilisera plus d’un (dont moi, très clairement). « Happy Ending », « Welcome to Japan » maintiennent ce style, tout en y ajoutant leurs particularismes.

L’album, musicalement cohérent, nous offre heureusement quelques surprises, autant bonnes que très mauvaises. « One Way Trigger », premier single de l’album, est l’exemple-type de la mauvaise surprise (blague ?) que peut receler le disque. Kitch, désagréable, incompréhensible sont les trois mots qui me viennent à l’esprit à l’écoute de ce que Julian Casablancas a pu composer de pire. Les deux balades de l’album, moments obligés des albums des STROKES sont heureusement d’un autre calibre : la chanson presque-éponyme nous plonge dans une atmosphère très réussie, et l’on regrette juste qu’elle dure autant ; « Chances », elle, offre un bon moment plus doux, fidèle à leur style présent et passé.

Deux morceaux sortent clairement du lot : « All the Time », chanson qui sonne très Room on Fire et « 50/50 », très rock voire punk. La présence du premier me perturbe beaucoup, tant il semble être un moyen d’amener l’ancien public sur cet album. Il n’est en tout cas pas du tout représentatif de leurs ambitions actuelles, et n’est donc qu’un vieux souvenir d’une autre époque. « 50/50 » est un petit bijou punk où l’on retrouve la voix saturée et écorchée de Julien sur des riffs nerveux.

On trouve donc un peu de tout dans cet album ; du bon, du moins bon, du moderne, du moins moderne, mais à tout point de vue, les dix années de métier de ces bons musiciens ne le rendent jamais mauvais. Je m’étonne même de la vitesse à laquelle on s’habitue à ce style aux extrêmes de leurs premiers albums. Dans chaque folie musicale des STROKES, on retrouve effectivement une marque, leur signature, une trace de leur style inimitable, prouvant que depuis 2001 ils sont là, un groupe de rock majeur de cette génération.
Cet album n’est donc pas mauvais, pas non plus excellent, parfois soporifique, mais juste une marche de plus dans la maturité qu’ils acquièrent (fortement influencée par le chanteur/compositeur). On espère un prochain album plus abouti, peut-être plus démonstratif du talent qu’ils dissimulent.

Note réelle : 2,5/5

* La chanson la plus représentative : Tap out
* Ma chanson coup de cœur : 50/50
* La chanson qui n’aurait pas dû sortir : One Way Trigger

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- Julian Casablancas (chant)
- Albert Hammond Jr. (guitare,choeurs, clavier)
- Nick Valensi (guitare, choeurs)
- Nikolai Fraiture (basse)
- Fabrizio Moretti (batterie)


1. Tap Out
2. All The Time
3. One Way Trigger
4. Welcome To Japan
5. 80′s Comedown Machine
6. 50/50
7. Slow Animals
8. Partners In Crime
9. Chances
10. Happy Endings
11. Call It Fate, Call It Karma



             



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