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The COSMIC JOKERS - Planeten Sit-in (1974)
Par JOVIAL le 11 Mai 2014          Consultée 1795 fois

Le plus souvent lorsqu'on évoque les COSMIC JOKERS au cours d'une discussion (et c'est assez rare), on ne cite essentiellement que les deux premiers albums, l'éponyme The Cosmic Jokers et le moins bon Galactic Supermarket. Et c'est une grave erreur. Si l'inutile Sci Fi Party et l'affreux Gilles Zeitschiff n'ont, il est vrai, rien de très palpitant, le méconnu Planeten Sit-In mériterait bien au contraire un peu plus de lumière.
Sans aucun doute, le disque le plus trippant de la bande à Kaiser, il possède cette double qualité d'être un mélange particulièrement réussi de The Cosmic Jokers et de Galactic Supermarket, dont il parvient à éliminer les défauts respectifs.
Bien que très planant, The Cosmic Jokers restait finalement sur une route assez bien tracée.Galactic Supermarket se risquait à une musique plus variée, mais finissait généralement sa course en bordel lourdingue. L'équation est simple, Planeten Sit-In sera très planant, mais variera les goûts et les couleurs. Hormis une intro un peu étrange qui se coupe subitement au bout de cinq minutes ("Der Narr Im All"), ce troisième effort sous LSD est ainsi un long trip sous LSD.

Hop, nous voilà dans la stratosphère. On monte tranquillement jusqu'au sommet de l'extase. Quelques percussions tribales viennent de temps en temps nous rappeler qu'en bas, l'Orient et ses mystères ne sont pas très loin. Au loin, les étoiles brillent, il fait nuit, tiens. Un des zikos s'est emparé du micro, essayant d'exprimer en vain ce que le buvard distribué au début de la séance par Tonton Kaiser est en train de lui ouvrir. Un compagnon un peu plus lucide vient calmer le jeu au piano. Ouais, le piano rassure parfois, on évite de partir en vrille trop vite. Mince, le gars SCHULZE vient de s'approcher des claviers, ça commence à bourdonner sévère autour de nous, et voilà tout le rituel qui recommence. Des bulles de couleurs nous pètent à la gueule, hohoho c'est rigolo. La basse gronde, c'est puissant ça, et l'autre de s'emballer de nouveau devant son micro, on lui avait pourtant bien dit qu'une dose à la fois c'était suffisant. Il nous a tous foutu le bad, ce con d'ailleurs. Ça s'assombrit d'un coup, non ? Qu'est-ce que je raconte, moi ? Houlà mais oui, cette fois-ci, ça y est, ça part en vrille ! SCHULZE, lâche tes claviers, t'effraies toute l'assistance, bon sang ! Eh bien t'as gagné, tu vois pas que tu nous excites Harald avec tes conneries ? Hum, c'est mieux, refonds-nous tout ça en petits effets électroniques, t'es quand même doué Klaus. Hé mais ! C'est la meuf à Kaiser qui vient de piquer le micro ! Qui a laissé cette timbrée entrer dans le studio ? Comme si l'autre ne suffisait pas. Bon, on va pas se la refaire à la Supermarket, on va conclure-là. Vas-y Harald, défoule-toi. Si si Jurgen toi aussi. Voilà, doucement, on redescent doucement, dou-ce-ment. J'avais dit doucement ! Bref, tout le monde a touché le sol ?

Sans déconner, décrire Planeten Sit-In autrement qu'en jouant le jeu de l'auditeur qui lui aussi n'a pas pris que des Princedelus, c'est impossible*. Comment chroniquer sérieusement une oeuvre aussi barrée ? Je ne vois pas. Évidemment, ce troisième album est perfectible. Evidemment, à certains moments, on vire dans les clichés d'une musique psychédélique improvisée poussée jusqu'à son extrémité. Mais c'est tout de même un sacré voyage, expliquer chaque défaut ou chaque qualité ne rimerait pas à grand-chose. On pourra seulement dire que la durée est idéale, ni trop court ni trop long, et que l'on regrette parfois les coupures qui cassent le rythme et auraient pu faire de Planeten Sit-In un trajet quasiment sans encombre, à égalité avec le premier disque. Faites au moins l'effort d'écouter l'album dans sa dernière partie, aux environs de "Interstellar Rock: Kosmische Musik" (ces titres à la con, bondiousse!) et peut-être vous laisserez-vous convaincre. De toute façon, c'est bête, mais on aime ou on n'aime pas.

Note réelle : 3,5/5
*Aucun chroniqueur n'a été drogué durant l'écriture.

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- Klaus Schulze (claviers/électronique)
- Manuel Göttschinh (guitares)
- Harald Großkopf (batterie)
- Jurgen Dollase (basse)
- Dieter Dierks (arrangemments)
- Gille Lettmann (voix)


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