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1987 The Blue Hearts
Young And Pretty
 

- Style : The Clash

The BLUE HEARTS - The Blue Hearts (1987)
Par COWBOY BEBOP le 19 Mai 2016          Consultée 996 fois

C'est connu, le Japon a construit son patrimoine rock et pop en s'inspirant fortement des groupes outre-atlantiques. C'est pourquoi il n'est pas surprenant que les BLUE HEARTS, formation emblématique du punk à la sauce nippone, soient autant comparés aux CLASH, jusqu’à avoir été désignés comme une simple version japonaise de la bande à Joe Strummer.

Il serait pourtant injuste de réduire le groupe à une pâle copie puisqu'il incorpore nombre d'influences punk dans sa musique, les plus évidentes étant les inévitables SEX PISTOLS (pour l'énergie inépuisable), mais aussi les RAMONES (pour la section rythmique et le son des guitares), et même parfois The JAM dans certains passages (« Machi », « Hadaka No Ousama »). Les BLUE HEARTS, dont ce premier album éponyme sort en 1987, n'ont rien de précurseurs, mais ce ne sont pas de fades imitateurs non plus.

La première impression est que le disque passe très rapidement : à peine plus de trente minutes. Il faut dire qu'ici la formule punk en est réduite à sa plus simple expression. Trois minutes, trois accords, une mélodie pour le couplet et une pour le refrain, un break si les BLUE HEARTS se sentent le cœur généreux, et puis basta. De temps en temps un petit solo, trop court, vient émailler ce qui reste un punk très basique. Et malgré tout, certains morceaux vous prennent par les tripes et ne les lâchent qu'une fois terminés. Est-ce la mélodie qui est plus marquante, le rythme plus entraînant ? Difficile de trancher. Les quatre apprentis punk savent de toute évidence faire des merveilles avec trois ou quatre accords, comme en témoigne « Linda Linda ». Sil ne fallait garder qu'un seul titre pour résumer la musique des BLUE HEARTS, ce serait ce petit brûlot au refrain imparable, le genre de refrain qu'il est pratiquement impossible de ne pas chanter à plein poumons. Le genre de refrain qui se grave dans le cerveau de l'auditeur dès la première écoute, pour ne plus jamais le quitter.

Une chose est sûre cependant, c'est que la plus grande qualité du quatuor originaire de Shibuya est son énergie communicative qui vous fera taper du pied et secouer la tête presque inconsciemment. Hiroto Koumoto, le chanteur de la formation, est un digne héritier de ses émules et sa voix puissante et légèrement rauque fait des merveilles. L'énergie du groupe brille particulièrement sur « Mirai Wa Bokura No Te No Naka », « Linda Linda » ou « Shounen No Uta ». Viennent s'ajouter à ce cocktail explosif quelques échos de rock'n'roll et de hard rock qui enrichissent un peu le son de la bande.

Mais l'énergie ne fait pas tout et la plupart des titres souffrent de longueurs, ce qui est plutôt ironique vu leur durée très courte. « Owaranai Uta » ou « Punk Rock », par exemple, sont trop répétitives, malgré de bonnes mélodies. Une ballade du nom de « Kimi No Tame » apporte un peu de diversité bienvenue, mais malgré tout la majorité des morceaux ont tendance à se ressembler un peu trop. Le chant énergique mais peu subtil de Koumoto, qui garde en permanence un ton presque déclamatoire, n'aide pas beaucoup dans ce domaine. C'est dommage car on peut percevoir les bonnes idées de la formation dans le fulgurant « Dance Number » ou encore sur le bondissant « NO NO NO », très inspiré des CLASH.

Les trois ou quatre morceaux qui se détachent du reste sont assez bons pour placer les BLUE HEARTS au-dessus d'une simple copie sans saveur des grands groupes punks occidentaux. Malheureusement, à part quelques fulgurances ici et là, ce premier album peine à décoller. Mais ce n'est que le début pour ce qui sera le groupe de punk japonais le plus consacré dans son pays d'origine.

Note réelle : 2.5/5

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   COWBOY BEBOP

 
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- Hiroto Koumoto (chant)
- Masatoshi Mashima (guitare)
- Junnosuke Kawaguchi (basse)
- Tetsuya Kajiwara (batterie)


1. Mirai Wa Bokura No Te No Naka
2. Owaranai Uta
3. No No No
4. Punk Rock
5. Machi
6. Shounen No Uta
7. Bakudan Ga Okkochiru Toki
8. Sekai No Mannaka
9. Hadaka No Ousama
10. Dance Number
11. Kimi No Tame
12. Linda Linda



             



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