Hello,
Les deux titres ont toujours été enchainés ainsi, ils font pareil en live. Celà nuit à mon sens à "Jesus just left chicago" qui y gagnerait en visibilité.
Bien à toi.

Heu... Non, pas tout à fait !
Car n'oublions pas la véritable carrière parallèle de musiciens de session qu'ont les membres de Toto!
Alors.. "sans Toto IV" point de salut ?" Je pense qu'ils auraient tout de même fait leur beurre comme zikos de studio pour de multiples artistes !

@babar : Non, le fait que Turn Back aie pas eu de hit n'était pas une volonté du groupe qui au contraire essayait de rattraper l’échec injuste commercial qu'a subit Hydra. Ce qui fut un échec beaucoup plus gros.
Avant IV Toto était qu'un groupe ayant été reconnu en 1978 pour Hold The Line... le reste on connaissait pas (ou moins).
Et Toto sans l'album IV serai resté de toute façon un groupe d'arrière plan malgré leur excellent talent (hé oui c'est paradoxal mais ça arrive tout les jours).

La carrière du groupe a toujours été faite de haut et de bas autant au niveau de la qualité des disques que du succès.

Je pense que le 1er album éponyme a dût bien marcher: Tout le monde se souvient aujourd'hui encore de son tube Hold the Line et les quelques relents Funk de certains morceaux ont dût, à l'époque, jouer en sa faveur auprès du grand public (1978 aux USA, je ne vous fait pas de dessin).

Hydra a lui aussi eu un succès relatif (merci 99) mais bien moins que le 1e album. Les quelques expérimentations prog n'ont pas dût plaire à tout le monde...

Avec Turn Back, c'était le début du (faux) déclin. Contrairement aux deux précédents, il ne contenait pas de "hits" pour le grand publique (était-ce voulu par le groupe?) et comparé à tous les autres albums, il est aujourd'hui moins évident de le trouver chez les disquaires.

Donc vu qu'ils étaient sur la pente descendante depuis leur premier album, Lukather et co ont dût miser beaucoup sur le IV pour la suite de leur carrière.
Quand aux critiques de l'époque, de ce que j'ai lu, elles n'ont pas été tendre avec les albums Hydra et Turn Back... ont elles été justes, c'est à chacun de trancher.

Pas du tout ! C'est Steve Porcaro.
Officiel !

C'est Buddy, un ex-chroniqueur de FP ;)! Non, c'est Steve Lukather en fait.

Steve Lukather avait dit ça en 2008, mais les choses ont changé depuis, et en positif!
Il faut savoir que les années 2008-2009-2010 ont été très difficiles pour Lukather, dans sa vie personnelle notamment. On comprend donc qu'il voyait les choses en noir. Et en plus à l'époque, il ne restait quasiment plus un seul membre originel du groupe. Il y avait de quoi laisser tomber.
Mais maintenant, avec le retour de Steve Porcaro aux claviers et de Joseph Williams au chant, les choses sont prometteuses: nouvel album en préparation et tournées incessantes... y compris aux USA où manifestement le groupe vit un regain de popularité !
Tout va donc très bien pour Toto actuellement.

Il semblerait en effet que ce soit bel et bien la fin du groupe: http://www.stevelukather.net/Article.aspx?id=55

Le guitariste a surtout souligné qu'il était le dernier membre "d'origine" du groupe et que de ce fait, il était inutile de continuer.

"A Fool For Your Stockings" sur Degüelo.

Pour compléter les propos de mes camarades, il existe une compilation One Foot in the Blues (Warner Bros 9362 45815 2) qui reprend les blues des barbus dont les titres cités

Voilou, sinon, tu peux chercher la version dantesque de "Teddy bear" sur XXX, avec possiblement les meilleurs solos du révérend, ce n'est pas peu dire.
Et le classique :
"Blue jean blues" sur Fandango
"Jesus just left chicago" sur Tres hombres
Des blues lents inégalables.

Essaye I Need You Tonight sur Eliminator ! Ou même Rough Boy, un des nombreux hit d'Afterburner !

THE VERVE, l'autre grand groupe Brit-Pop.
En particulier A Storm in Heaven, leur premier album, très noisy voire shoegaze. Et bien sûr Urban Hymns, leur énorme succès, avec des tubes à la pelle sans oublier d'être musclé par moment.

"Nowhere" ou "Going Blank again" de RIDE

Le 3ème Oasis n'est pas tout à fait similaire, mais il a une production qui déborde et des guitares qui n'hésitent pas à saturer. Sans oublier le songwriting, qui est aussi bon que celui de ce disque.

Sinon, je pense que tu devrais te tourner vers certains albums de la noise pop et du shoegaze: Psychocandy des JESUS AND MARY CHAIN, Doppelgänger de CURVE, Nowhere de RIDE, Chrome de CATHERINE WHEEL, les deux premiers SWERVEDRIVER, The Big Roar de THE JOY FORMIDABLE, Gods Dream des RINGO DEATHSTARR...

@ Powerbeauf

Houla, pas d'emballement, je me cogne de savoir s'il y a plagiat ou pas. Je tenais juste à apporter une remarque similaire... Tout le monde se pique ce qu'il veut, surtout dans un média comme la musique.

Ce serait pas un clin d’œil volontaire par hasard ? Voire un hommage ?
Car c'est vraiment que ça y ressemble carrément !

@ Tonton Clem

Oui, et alors ? On ne va quand même pas parler de plagiat, ni même d'influence lorsque 2 groupes utilisent la même expression (très courante) dans des chansons publiées à 2 ou 3 mois d'intervalle.

Moi ce qui me frappe, c'est le "Step by step" asséné par Geoff Tate de QUEENSRŸCHE dans le troisième couplet de leur titre "Best I Can" sur "Empire" qui, dans l'intonation, ressemble fort au refrain du tube "Step By Step" des NEW KIDS ON THE BLOCK, sorti la même année. Qu'en pensez-vous ?

C'est exact. Je trouve qu'il y a même une petite ressemblance dans la partition de piano. Néanmoins, on est très loin d'un plagiat, même si les BON JOVI connaissaient forcément ce titre puisqu'il avait atteint la première place du Billboard en 85.

C'est comme ça, les musiciens se piquent des trucs et parfois même inconsciemment. Tous le font.

Merci Erwin ! C'est certainement cela, effectivement, et je n'y avais jamais pensé!
En fait cette photo fait partie de la pochette arrière de l'album Charmed Life, ce n'est qu'après que j'ai su qu'elle était en premier lieu dédiée au single "Cradle of Love".
Et oui, si on prend ce titre "à la lettre", la réponse est toute trouvée! On est bien dans l'univers Billy Idol avec toute la déco, les artifices, les accessoires et et la démesure!

Bonjour,
Aprés quelques investigations, je me suis penché sur la photo du "Cradle of love". Je n'ai pas trouvé d'explication, mais il me semble à peu près certain que nous sommes là en face de Billy dans le "berceau de l'amour" puisque telle est la traduction du titre. Il est donc couché - la tof est prise d'au dessus de lui - et non suspendu ou accroché, il a d'ailleurs un petit coussin sous la nuque. Il dort, son corps a dès lors une position inhabituelle. Les artefacts - micro statue - qu'il tient dans les mains et qu'on trouve autour de lui représenteraient donc des jouets et des doudous. Une évocation "symbolique" d'un berceau "Dark" ou "Gothique"... A mon sens...
Bien à toi.

Il s'agit du pseudonyme emprunté par Philippe Delacroix-Herpin (ou De Lacroix-Herpin, comme on le voit écrit parfois), saxophoniste qui a accompagné Goldman sur presque tous ses albums (à part Positif) et toutes ses tournées, de 1982 à 1989.

Cher lecteur,

En dépit de recherches effectuées lors de la chronique de cet opus, je n'ai pas trouvé le line-up exact qui joue sur cet album. Seuls les invités au chant sont mentionnés dans les crédits de l'opus sur la page Bandcamp de BROWNOUT.
Les noms des musiciens sont toutefois mentionnés sur leur page Facebook, mais il n'est pas indiqué qui joue quoi dans le groupe.

J'ajouterai néanmoins que dans le cas de cet album en particulier, l'intérêt informatif concernait d'abord et avant tout le contenu musical, et je comptais éventuellement compléter la chronique ultérieurement le jour où j'aurai de plus amples informations.
Si jamais tu arrives à faire mieux que moi et à trouver ces informations manquantes, je t'invite à me les communiquer ici-même.

Concernant l'absence de mentions de line-ups dans certaines chroniques du site, chaque chroniqueur est libre de faire comme il l'entend. Certains indiquent absolument tous les musiciens, même le gars au fond qui joue du triangle, d'autres préfèrent n'en mentionner aucun (notamment dans le cadre d'un artiste solo). Ce sont des choix personnels propre à chaque membre de l'équipe. D'autres sites d'information discographique peuvent compenser ces éventuels manques.

Cordialement.

Bonjour,

Il s'agit de PJ Crook, une artiste anglaise. Depuis le milieu des années 90, elle s'est occupée des artworks de bon nombre de lives et compilations de King Crimson (The Night Watch, Absent Lovers, EleKtrik...) ainsi que The Power to Believe.

Le terme Krautrock est, comme il a été écrit, un terme inventé par les Anglais pour classifier tous ces groupes électro et psyché ouest-allemands fin 60s, début 70s.

Il faut noter les côtés dédaigneux et condescendant des Anglais qui jugeaient tous ces Groupes Allemands, certes intéressants, mais lourdingues, patauds alors que la finesse, la classe dans l'écriture leur auraient été réservés à eux et à eux seuls...

Seven Up est un cas particulier dans la discographie d'Ash Ra Tempel. Rien qu'à cause de Leary, ce disque-là en particulier pourrait être classé en psyché si on veut, si le genre existait vraiment encore tel quel en 73.
Quoi qu'il en soit, le krautrock est quelque chose de très particulier. Il découle presque uniquement du Pink Floyd époque Barrett et consiste en du psychédélisme expérimental. Rappelons que kraut signifie "herbe". Le terme krautrock est une invention anglaise se référant à la choucroute, mais les allemands l'ont adopté par dérision, d'autant plus que cela correspond bien d'autre part au rapport de cette musique avec la drogue.
Donc, le krautrock, c'est du "post-psychédélisme expérimental allemand". Mais quand on dit post-, c'est que ça tient encore beaucoup du courant initial... c'est juste plus dingue, plus décadent, déjanté et difficile à suivre. Dommage que le son ait souvent mal vieilli, mais cette musique a objectivement été très fertile en idées diverses, préfigurant aussi bien la musique électronique que le punk ou l'indus.
Quant au premier Scorpions, il me semble trop sage et conventionnel pour être du krautrock. C'est un mélange de hard rock et de psychédélique.

Je suis assez d'accord, si j'en crois ce que je connais c'est du psyché made in (West à l'époque) Germany .Mais je ne suis pas spécialiste. Et le premier album de SCORPIONS, c'est du Krautrock ? C'est pas du hard en tout cas.

Oui, mon soutien... inconditionnel !
GLENMOR est un peu oublié de la nouvelle génération : pas assez "celtique" ou "rock celtique", trop variété et que sais-je ? Je ne sais. Villipendé, aussi, par certains bien-pensants, mais cela je ne l'aborderai pas ici.
Et pourtant : certains de ses textes n'ont rien à envier, en provocation, au plus enragé des groupe de Punk (Sodome, Vivre, Contre-Marseillaise -P....., ce morceau ! -...). L'anar' "echu" qu'était Léo ferré ne s'y trompa pas, qui lui proposa tournée commune après avoir fait chemin en personne jusqu'en terre sacrée de Basse-Bretagne, rien que ça, mar plij !
Et à côté, il y a le poête, le barde... je suis en pleine redécouverte... en grande partie du fait de tes chroniques, alors merci !
P.S : l'intégrale est dispo', très facilement, pour 19 euros, aux éditions Coop Breizh, avec en couverture la reproduction d'une peinture d'Alain Le Nost, le tout à l'instigation de l'association Glenmor An Distro. Seul bémol, il n'y a pas les paroles, mais on les trouve sur le site de l'association !

Hop bonsoir, je suis un peu retard pour la réponse :

L'ensemble de la discographie studio de GLENMOR va être abordée en effet, ainsi que son unique live (Glenmor à la Mutualité). Les chroniques viendront prochainement, de manière assez espacée sans doute.

GLENMOR a sorti 9 albums studios, 1 live auquel il faut ajouter huit ou neufs autres disques (45 tours, compilations. J'ai choisi de me focaliser les albums studios et le live, ainsi que les deux 45 tours O Keltia et Les Temps de la Colère, qui restent d'un intérêt plus net à mes yeux par rapport aux autres.

Merci pour ton soutien en tous cas !

C'est cool, je viens d'ouvrir hier un word sur le premier LEVEL 42... L'absence du grand Mark King ne saurait durer plus longtemps. Merci de ta vigilance.
Bien à toi !

Aah... l'éternel clivage Synthpop / New wave... Sujet intarissable que celui-là ! Pour de plus amples informations, voir la rubrique "questions-réponses" sur l'album "DARE" de HUMAN LEAGUE, où les propositions fusent.

Cet album est avant tout excellent ! Je connaissais bien sûr "Tainted Love" qui passait beaucoup en boîte de nuit fin 80 - début 90... mais le reste de l'album est tout aussi réussi, provocateur à la limite du malsain, mais impossible de ne pas (regarder) poursuivre l'écoute...

Le magazine américain OUT a placé Non-Stop Erotic Cabaret 66e album le plus gay "of all time"...

Bien sûr, ce classement, tout comme la catégorisation de Soft Cell dans tel ou tel style, ne sert strictement à rien.

Bonjour,

Ca se discute, en effet. J'avais simplement classé en new-wave, mais il est vrai que synthpop pourrait tout aussi bien convenir... d'un autre côté, on peut aussi penser que Soft Cell est encore trop sombre et recherché pour y être placé.

La Synth pop est une subdivision de la New Wave. Les autres groupes synth pop comme Depeche mode, Yazoo, OMD ou Human league sont tous dans le courant New Wave.
Bien à toi.

Pas du tout, j'avais simplement encodé cette chronique sur une clé que j'ai égaré... Il faut se rendre à l'évidence, je dois reécrire cette kro. Merci de me rappeler à mes devoirs. Et bravo pour ton oeil de lynx !

Waltersmoke, je suis d'accord avec toi dans le fond. J'argumentais de manière un peu "imagée", de façon générale évidemment. Qui plus est j'aime les synthés (seulement ceux qui sonnent bien !) ; je joue moi-même du piano, des claviers et synthés également. Donc... la première personne qui m'avoue que le synthé n'est que du "toc" aurait affaire à moi !

Ce que je voulais dire, de manière générale, c'est qu'à mon sens la "synthpop" est fondée exclusivement sur des synthétiseurs... C'est un fait. Mais personnellement quand il n'y a QUE ça, j'ai du mal... Par contre, souvent dans la New-wave, on constate qu'il y a davantage d'instruments "traditionnels". Enfin bref, c'est pas facile d'évoquer l'art par des adjectifs et superlatifs, mais l'idée est là. En tout cas : longue vie aux synthés, si toutefois ils émettent des sons grandioses et chaleureux (mais par pitié : surtout pas trop de Yamaha DX7...).

Le premier album de Soft Cell est plus Synth Pop que New Wave alors ?

Je rajouterais que dans le cas de The Human League c'est encore un peu plus compliqué que ça, car leur premier single("Being Boiled"/"Circus Of Death" en 78) et leurs 2 premiers albums (Reproduction en 79 et Travelogue en 1980), bien que synthétiques, ont une sonorité froide et minimale (proche de la cold wave) et n'ont pas grand chose en commun avec la synthpop dansante et plus joyeuse à partir de Dare et Hysteria.
Ce sont de toute façon, 2 formations différentes:
Le seul point commun est son chanteur Phil Oakey et le projectionniste/claviériste Philip Adrian Wright.

@Nono :

Je me permets au passage d'évoquer quelque chose que tu as écrit et que je vois trop souvent sur le web (sur FP donc, mais pas que) :

"le reste du groupe joue sur de vrais instruments"
= il faut arrêter une bonne fois pour toutes de dire ça. En quoi un synthé Moog, par exemple, ne mérite pas l'appellation "vrai instrument" ? Il est certain que les claviers sont plus récents que les guitares (et encore, permettons-nous de douter quand on connait l'existence du Telharmonium), et pour un amateur de classic rock, ils paraissent bien peu charmants, mais il s'agit là d'une discrimination qui n'a pas lieu d'être. Le clavier comme la guitare émettent des sons, des mélodies, et avec d'autres paramètres, ils sont à regarder tous deux comme des instruments, et des vrais.

Voilà.

C'est marrant car souvent les appellations de genres musicaux n'apparaissent que 10 ou 15 ans après, comme s'il fallait absolument "trier" les genres après-coup. Or, on oublie que beaucoup de groupes ou artistes créent un genre qui n'appartiennent qu'à eux-mêmes ! Bref, pour répondre à ta question... à mon sens, la "synth-pop" (allant de mi-80 à fin-80), est arrivée juste après la new-wave (allant d'environ 1978 à environ 1983). La synth-pop a tendance à n'utiliser QUE des synthétiseurs et des boîtes à rythmes (Kajagoogoo, Modern Talking, OMD, Human League, etc....). Alors que la New-Wave est davantage la charnière entre le mouvement punk et la synth-pop, en proposant des synthés, certes, mais souvent le reste du groupe joue sur de vrais instruments (guitare, basse, batterie...) En ce sens , la New-wave est précurseur de la synth-pop. D'un point de vue esthétique, le courant New-Wave est plus froid, plus noir, plus avant-gardiste. Alors que la synth-pop est 100% populaire et commerciale. Quelques exemples d'artistes New-wave: Ultravox, Visage, Kraftwerk, The Cure...

New wave est un terme assez large et... vague. Il s'agit de toute la musique consécutive au punk entre 1977 et 1984, caractérisée par une ambiance futuriste et des thèmes modernes voire science-fiction, en général assez pessimistes. Pour la musique la plus sombre, utilisant plus de guitares, on parle en général de post-punk, de cold wave, voire de gothique. De l'autre côté, pour ceux qui ont utilisé le plus de synthétiseurs, instrument moderne et futuriste par excellence, on parle de synthpop, électropop étant un terme plus large (désignant toute la pop faite au synthé, même bien longtemps après la new wave). Les groupes les plus emblématiques de la synthpop sont The Human League, OMD et Depeche Mode. À mon sens, les pionniers Kraftwerk peuvent également y être classés à partir de 1977.

Bonjour,

Techniquement, on pourrait résumer la synthpop au versant encore plus électronique de la new-wave à tendance néo-romantique. Cela donne par conséquent un univers plus joyeux (certains diront "niais"), et la dominance absolue des synthés, remplaçant de plus certains instruments comme la guitare.

Aaaaaah, Colour The Small One... "Sunday", "The Church of What's Happening Now", "Where I Belong" et l'incontournable "Breathe Me" !

Je ne veux rien promettre en terme de délais, puisque j'écris en dilettante, mais la discographie de Sia est un des projets que j'ai à coeur depuis des années et je compte bien m'y atteler un jour ou l'autre ! En attendant, patience et merci de ta question !

Ritchie Blackmore avait pu rejoindre le groupe à l'époque de Perfect Strangers parce que le public lui demandait, et parce qu'il avait des droits.
De plus les tensions entre lui et Gillan étaient un peu passées à l'arrière plan, selon les interviews c'est à partir de l'album suivant que tout a recommencé.

Un truc qui me laisse perplexe quand on parle d'argent pour encourager à la reformation, c'est que maintenant encore ils sont là. Bon le line up a fortement changé, mais beaucoup de groupes se seraient dissouts pour bien moins que ça. De plus ils auraient pu dire aussi "d'accord on se reforme mais sans Blackmore" ce qui leur aurait évité encore certains problèmes par la suite.
Donc même s'ils ont été un peu poussés par les billets verts, il y a aussi un peu de nostalgie, et de passion, sinon après la reformation organisée, on aurait plus entendu parler d'eux après 2, 3 albums.
Enfin moi je le vois comme ça.

Il traine sur le net un bout d'un morceau extrait de la tournée 80 de Rod Evans, le résultat était plutôt pas mal.

Personnellement, nonobstant la qualité des albums, je trouve que Lord était totalement sous-employé chez WHITESNAKE. Outre l'aspect financier, je pense donc qu'il devait forcément être motivé pour réintégrer un groupe qui allait lui offrir bien plus d'espace pour s'exprimer, quoiqu'on pense de la qualité des albums.

@ RED ONE
Rod EVANS a payé très cher sa tentative de formation d'un faux DEEP PURPLE, puisqu'il a été déchu à vie de tous ses droits sur les royalties du DP Mark I.
Jon Lord est resté dans WHITESNAKE de 1978 à 1984 et son beau frère, Ian Paice de 1979 à 1982, date à laquelle il rejoint Gary MOORE, je pense que personne ne les a forcé à rester si longtemps dans ce groupe avec lequel ils enregistrèrent d'excellents disques, d'ailleurs je trouve à titre personnel que les albums "Come and get it" et "Ready and Willing" meilleurs que le pourtant réussi "Perfect Strangers". Donc mal à l'aise, c'est possible mais pas avéré sur la durée d'autant que j'ai eu le plaisir de voir ce groupe sur la tournée de 1981 et qu'en concert cela valait bien mieux que les parodies de concerts du Mark II reformé données à Paris ( heureusement ce groupe a fait nettement mieux sur d'autres dates).

Et oui, cette reformation sentait bien trop l'opportunisme commercial et jouait sur la fibre nostalgique d'un public en demande et donc captif.

Le doux crissement des billets verts aux oreilles des rescapés, me semble être la raison pour laquelle ils ont refusé de rentrer à l'hospice !

Depuis le début des années 1980, Ian Gillan ne cesse de clamer dans la presse qu'il désire reformer le DEEP PURPLE Mk2.
En 1983, Ian Gillan croit que la chose va enfin se faire et met alors un terme à son groupe solo GILLAN, mais finalement le projet tombe à l'eau car Ritchie Blackmore et Roger Glover ont encore un album de RAINBOW à publier. Pour passer le temps, Ian Gillan rejoint BLACK SABBATH et enregistre avec eux l'album Born Again. Mais le fait que Gillan fasse reprendre "Smoke On The Water" à Tony Iommi pendant la tournée de 1983 était symptomatique de son grand désir de voir le Pourpre se reformer.

Jon Lord et Ian Paice, pendant cette période, officient tous deux chez WHITESNAKE, groupe au sein duquel ils ne se sentent ouvertement pas à l'aise. L'envie de reformer DEEP PURPLE était donc probablement un sentiment partagé de toutes parts.

Evidemment, des considérations financières sont également à prendre en compte pour expliquer cette reformation, mais bon ça c'est aussi évident que la Terre est ronde.

Note : en 1980, sous l'impulsion d'un producteur véreux, l'ancien chanteur du Mk1 Rod Evans recrute des musiciens quasi-inconnus et met sur pied un "faux" DEEP PURPLE, avec lequel il effectue quelques pitoyables dates au Mexique. Ritchie Blackmore a extrêmement mal pris la chose et lui a envoyé ses avocats. L'envie de reformer le groupe chez Blackmore pourrait trouver son origine dans ce fait divers...

Aucune !
Deep Purple était pas le genre de groupes à avoir besoin de tels artifices (tricheries) pour montrer qu'ils étaient bons.

Absolument pas, d'ailleurs on y décèle des pains ça et là, ce qui ne nuit en rien à un ensemble resté mythique !

Aucune à ma connaissance !