Et quel moment...

Peut être un des meilleurs titres du groupe de Buzzo.

D'après Wikipédia, il s'agit d'une référence à un moment spécifique d'une chanson des... Melvins ("A History Of Bad Men").

A l'époque, une grande part des fans du Genesis récent, en Amérique précisément, pensait exactement comme tu l'as décrit : ils ne voulaient tout simplement pas entendre parler d'un Genesis sans Phil Collins. Ce qui a entraîné l'annulation de la tournée américaine en 98, et par ailleurs permis au groupe de se concentrer sur des pays qu'il connaissait peu, l'Europe de l'Est en particulier. D'ailleurs, c'est le seul endroit où la carrière solo de Ray Wilson (que je recommande à tous les amateurs de pop, folk...) marche réellement en termes de succès, en Allemagne, Pologne...
Ironie du sort, lorsque le groupe s'est reformé en 2007 avec Phil Collins pour une "sélection de shows", l'Europe centrale/de l'Est était privilégiée (huit dates en Allemagne, pour deux aux Etats-Unis).

Malheureusement pour Genesis, ça s'est passé discrètement... Par exemple, en Belgique, on n'en a quasiment pas parlé, et je me souviens à peine d'avoir entendu une fois ou l'autre "Congo" à la radio (et j'écoutais énormément en 97...).
Je pense que ce désintérêt du public et des médias était pareil dans les autres pays. On aime ou on n'aime pas ce disque, mais il a clairement fait un bide.

Oui, mais pas seulement, on est sensible ou pas à ces expérimentations, dans mon cas, je trouve ça absolument genial. La presse de l'époque n'a pas compris le projet, après moi je m'en fous.
Merci Jovial pour ces indications, c'est un réel plaisir que de rencontrer des gens aussi passionné et renseigné. Tip top :)

La face B de ce disque et surtout un moyen de remplir un disque avec du matériel déjà mis en boite, car plus les moyens de payer plus de temps en studio.

Je ne pense pas qu'il s'agisse du premier remix de l'histoire de la musique mais il fait sans aucun doute partie des premiers.

Il faudrait aussi citer les travaux des pionniers du reggae/dub dans les années 60 (Lee Scratch Perry par exemple) qui "remixaient" également leurs morceaux en les déconstruisant pour recomposer dans un style différent de l'original, à l'instar de la démarche de Neu! en 1973.

J'exclus volontairement de ma réponse tous les procédés de sound collage et de sample qui ne sont pas à proprement parler (du moins c'est mon avis) des "remix".

Nos spécialistes en musique électronique t'éclaireront sans doute mieux que moi !

Bonne continuation à toi !

De plus le trip-hop est quand même vachement connoté "british" (voire côte sud de l'Angleterre) et une musique de groupe (Massive Attack, Portishead,...).
Moby est de NY, bidouille en solo et (si mes souvenirs sont bons) vient du punk.
Mais musicalement, il y a quand même pas mal de similitudes.

Il y a effectivement des ressemblances avec le trip hop, mais MOBY reste un artiste de musique électronique pour la simple et bonne raison qu'à l'exception de l'album Hotel, qui est un album de pop rock vaguement electro, Play et 18 sont des albums de pure electro, essentiellement constitués de samples de gospel remixés et de rythmiques typiquement electro.

Dans le trip hop, il y a souvent un chanteur frontman qui chante parfois sur des samples, soit avec un groupe.

Merci pour cette réponse ultra complète!!! Je n'en demandais pas tant!

L'album suivant sorti 10 ans plus tard est en effet beaucoup mieux que celui-ci (Some Things Never Change), même si Roger Hogdson ne reviendra plus jamais, Supertramp avec Rick Davies aux manettes reste tout de même un très bon groupe. Roger Hogdson représentait le côté commercial du groupe, tout les hits furent écrit pas lui, après son départ le style a été plus orienté vers le blues, finis les petites voix aigües et les tubes planétaires, mais la musique reste tout de même de grande qualité, hormis sur cet album-ci, qui à mon avis sent l'album de trop pour des raisons contractuelles, mais le précédent était excellent et les critiques fort positives, et pour ce qui est des 2 suivants, étant pop rock et blues, certes ils sont mieux que Free As A Bird mais ce valent pas le Supertramp d'avant.

Ram sans aucune contestation et puis ce Band on the Run peu apprécié du chroniqueur (c'est bien sûr son droit le plus strict), Chaos and Creation est indispensable également ainsi que le live Wings over America, il n'y a rien à jeter sur tous ces disques essentiels.

Cher ami,
Le meilleur à mon humble avis se trouve sur :
- RAM
- Flowers in the Dirt (co-écrit avec Elvis Costello pour certains titres)
- Chaos and Creation in the Backyard (produit par Nigel Godrich)

Eh oui, Macca a souvent besoin d'une grosse pointure à ses côté pour trouver le meilleur en lui-même (clin d'oeil à qui vous savez).

Gros faible pour "Rinse the Raindrops" sur Driving Rain, en passant.

Bonne écoute !

vous oubliez " tug of war " ou plus experimental "Mc Cartney 2" le chef d'oeuvre est incontestablement " band of the run "

à question subjective, réponse subjective:
"Ram" (Paul & Linda McCartney)
"Band On The Run" (Paul McCartney & Wings)
"Venus & Mars" (Wings)
"London Town" (Wings)
"Back To The Egg" (Wings)
"Flowers In The Dirt" (Paul McCartney)
"Off The Ground" (Paul McCartney)
"Flaming Pie" (Paul McCartney)

"Chaos And Creation In The Backyard", "Ram", et avec les Wings, "Band On The Run" et "Red Rose Speedway" ! "Venus And Mars" aussi (Wings) et "McCartney" (solo).

sur le dvd il faut l'écouter en simple dolby surround, pas en 5.1, sinon procures toi l'excellente édition en triple vinyle

D'accord avec RED ONE;

C'est PAGE aux manettes, mais le son est un peu différent de celui des 70's.

Tu n'es pas un hérétique, rassure-toi, ça a doit être une question de goût. C'est Jimmy Page qui a supervisé lui-même le mixage, il faut donc croire que ses choix ne plaisent pas à tout le monde ... Personnellement, je trouve ce live excellemment mixé.

J'ai bien regardé la pochette de mon vinyle et effectivement on dirait un chou coupé en deux...???!!! Très bon groupe sans concession.

Merci beaucoup pour les réponses (surtout toi Red One) ! et pardon pour les Misfits (en plus je le savais qu'ils étaient ricains... mais où avais-je la tête ?).

Boh allez, c'est sans doute un légume ce truc. J'avais pensé à un artichaut, moi.

Concernant la pochette de l'album, je dois bien t'avouer qu'en dépit du fait que j'écoute cet album depuis maintenant plusieurs années, je n'ai toujours pas trouvé la réponse concernant la nature du 4e carré.
On distingue bien un col de chemise et une cravate, par contre j'ignore ce qui est placé au dessus... J'ai longtemps cru qu'il s'agissait d'un chou coupé en deux, mais je me demande en fait si ce n'est pas plutôt un corps humain en train d'exploser (ou quelque chose dans ce genre) ... Désolé de ne pouvoir te répondre, peut-être qu'un autre fan du groupe saura mieux répondre que moi ...

Petite correction minime à l'une de tes questions : The MISFITS (groupe sur lequel je vais bientôt me pencher !) n'est pas un groupe britannique, mais américain.
Par ailleurs la musique des MISFITS n'est pas du punk hardcore, on les classe en effet comme les précurseurs du genre "horror punk", et leur musique est plus "punk rock" que vraiment "hardcore" ...

Les scènes punks dites "hardcore" sont apparues de façon quasiment simultanées en Amérique et en Angleterre au début des années 1980, et se sont mutuellement influencées.

Toutefois, on peut aisément les distinguer :

- la scène US a rapidement développé toute une esthétique et toute une idéologie éminemment politique, qui lui sont propres, et qui ont conduit à l'émergence du mouvement "straight edge" ... Plusieurs "écoles" ont ensuite découlé du hardcore américain, tel que le le hardcore californien, le New York hardcore, le riot grrrl, le crossover thrash, etc ... C'est une scène très engagée et aux idéaux bien codifiés. La musique hardcore américaine a par ailleurs eu tendance à évoluer vers une musique plus technique et plus expérimentale ces dernières années, avec l'apparition du metalcore puis du deathcore notamment.

- la scène british est en revanche beaucoup plus anarchiste, plus chaotique, avec des opinions politiques avant tout nihilistes et sans réelle structure idéologique. Elle se revendique à l'origine comme étant la seule héritière légitime de la première vague punk de 1977, et arbore sa propre esthétique, faite de crêtes sur-dimensionnées et de bracelets à clous. Le punk hardcore british est resté du coup foncièrement old school et demeure un style très underground, peu soutenu par les gros labels. Les anciens groupes de la vague UK 82 ont d'ailleurs eu tendance à revenir à des sonorités plus "punk rock 1977" ces dernières années. Il ne faut cependant pas ignorer l'influence énorme de cette scène britannique sur des styles plus radicaux, comme le crust (AMEBIX, DOOM ...) et le grind (NAPALM DEATH, CARCASS ...), qui sont ses enfants directs.

Petit à petit, on en est donc venus à différencier les deux mouvements, et à parler de hardcore "américain" et de hardcore "britannique". Et progressivement, on a donc ainsi mis dans des cases différentes le "hardcore" tout court, d'origine américaine, du "punk hardcore", d'origine british. Mais il ne faut pas se leurrer, car les deux mouvements sont indissociables d'un point de vue historique. Les amateurs de hardcore ont souvent leur préférence pour une scène ou l'autre, sachant qu'à la base un "coreux" désigne surtout un fan de la scène américaine. Le terme de "punks not dead" désigne en revanche plus souvent les fans de la scène british.

Cette chanson est sur Elo 2 (le deuxième album du groupe, sorti en 1973).

Dans une interview qu'on peut voir sur Youtube (intitulée "Genesis about Abacab"), Mike Rutherford établit un parallèle entre la chanson-titre et l'artwork de la pochette et le nom du titre lui-même.
Au départ: le groupe improvisait, uniquement. Pas de titre ni de paroles.
D'où cette pochette complètement abstraite qui n'a aucun sens, même chose pour la musique qui se basait principalement sur la batterie, le rythme. Les paroles aussi ont été improvisées, sans sens réel. Quant au titre, il a été trouvé par l'agencement des séquences de ce morceau, "A" représentant un couplet, "B" le refrain et "C" le pont. Mis dans l'ordre du morceau, ça a obtenu "ABACAB". Pure coincidence, c'est tout.

Un dessin fait par un enfant dans un centre spécialisé pour handicapé mentaux.

C'est plutôt sympa graphiquement… Design et tout, et tout…
Le problème est que la musique est à l'image de la pochette !
Finis les beaux concepts poétiques et oniques de "Selling England…
ou "Trick of a tail"

Bill Smith, designer de la pochette, répond à une interview ici : http://www.arkade.com/content/Features/Bill+Smith+Album+Cover+Design

Cela ne donne pas beaucoup d'indications sur le sens, mais apparemment le groupe était fan de ce mec. ;)

Rien de spécial, il faut savoirque les pochettes d'album étaient avant tout un art graphique, donc qui respectait parfois certains courants dans la peinture ou le dessin en général.
Donc ici c'est une sorte d'abstrait qui ne veut rien représenter de concret, tout le monde l'interprète comme il le veut. D'après les couleurs, mises sur fond blanc, ça rappelle un certain Piet Mondrian.

Un gros caca nerveux de la part d'un enfant de 2 ans ayant découvert la peinture.
Sérieusement ?
Ca ne signifie rien !!

En tant qu'amateur des deux, je dirais qu'ils ne sont tout bonnement pas comparables.

Carl Palmer possède un style de batteur de rythm'n'blues à l'ancienne (ça se voit à sa façon de tenir ses baguettes), et si son jeu est souvent très sobre et dépouillé, il se révèle infiniment riche en éléments techniques, que ça soit chez E.L.P. ou chez ASIA.

Cozy Powell fut pour sa part l'un des précurseurs du style de jeu spectaculaire des batteurs metal, et ce dès ses albums avec RAINBOW. À partir des années 1980, Powell orienta ses travaux vers un son plus massif, très retouché en studio, avec énormément de réverb'. Ca s'entend d'ailleurs déjà sur l'album avec E.L.P., et ça se confirmera sur ses deux albums avec BLACK SABBATH en 1989 et 1990. On aime ou on aime pas.

Pour moi, les deux ne sont pas comparables, ils n'ont pas le même "background". Ce sont tous deux d'immenses batteurs, avec leurs qualités et leurs défauts.

Effectivement, je parlais bien du CD. Moi aussi, j'estime que c'est l'un des meilleurs des ZZ.

Ayant acheté le vinyle à sa sortie je peux comparer le son si tu mentionnes celui du CD. Je trouve que le CD a un son plus aigu et la batterie "claque" par rapport au vinyle. De toute façon le son de ZZ TOP à cette période était plus souple, clair et sans cette impression de lourdeur... cet album est excellent et je l'écoute toujours avec autant de plaisir.

D'une façon générale on ne passe jamais dans un film les passages entiers des chansons présentes sur une BO, même si c'est des morceaux faits exclusivement pour le film, d'ailleurs par film c'est rare qu'on entende une chanson entière, et s'il y en a une illustrant par exemple des bons moments avec sa fiancé ou autres trucs de ce type-là, c'est une par film.
Un autre exemple le Saturday Night Fever durait 2 vinyles à l'époque soit une heure et demie, ce qui est presque la durée du film.

Bonjour, la B.O. que l'on entend dans le film est effectivement différente de celle du CD. Le film commence bien par "Astronomic Club", mais la plupart des titres sont ensuite tronqués. Et sur l'album, ils ne sont même pas dans le bon ordre.

Bonjour,

Pseudos ayant donné lieu à un LP ou un EP solo : AFX, (The) Aphex Twin, Bradley Strider, Power-Pill, Polygon Window, Caustic Window, GAK.

Pseudos en collaboration : Martin Tressider de Universal Indicator (en collaboration avec Mike Dred alias Kosmik Kommando), Rich de Mike & Rich (en collaboration avec Mike Paradinas alias Mu-Ziq).

Pseudos utilisés uniquement à l'occasion d'une compilation : Q-Chastic, Soit-P.P., Blue Calx (les trois pseudos ont été utilisés sur la première compilation du label Rephlex), The Dice-Man (sur la première compilation de Warp).

Pseudos apparaissant dans les crédits : Smojphace (sur l'Analord 6).

Pseudos dont on n'est pas sûrs que ce soit lui : The Tuss (et donc les fameux Brian et Karen Tregaskin inscrits aux crédits), Tahnaiya Russell, Steinvord. Pour The Tuss, on est quand même quasi certains que Richard D. James est derrière. Les deux derniers, je pense que ce n'est pas lui.

Tu n'as pas totalement tort. C'est vrai que la chanson n'est pas énorme, mais le côté hypnotique du riff n'est pas vraiment désagréable je trouve. Et bon, au niveau des paroles, ça reste du OZZY (quoique, il n'est pas en reste sur certaines chansons).

Concernant mes commentaires, je compte m'y atteler dans pas longtemps mais sur Nightfall (je reste fidèle haha).

Je ne saurais évidemment porter un jugement totalement objectif sur les "oeuvres" d'Ozzy en solo, mon cher KingKilling, mon point de vue sur la carrière solo d'Ozzy n'est bien sûr que le mien, et je comprends tout à fait qu'on ne soit pas d'accord avec moi, pas de soucis à ce niveau-là.

Pour répondre à ta question, je dirais simplement que pour moi "Gets Me Through" est l'archétype même de ce genre de chansons metal sans génie, composées avec un opportunisme assez désastreux. "Gets Me Through" c'est grosso modo d'après ce que j'en entends un seul et unique riff tellement répété que ça en devient fatiguant, des couplets assez mal faits, et surtout des paroles complètement bidons quand on les regarde d'un peu plus près. Le son est par ailleurs plutôt mal mixé, la voix d'Ozzy est très retouchée et ça n'a vraiment aucune finesse. Pour moi, c'est du très mauvais metal et c'est affreusement ridicule. Ozzy a largement fait mieux par le passé.

La suite arrive plus vite que tu ne le penses, et une fois la disco d'Ozzy finie, d'autres surprises et d'autres "feuilletons" discographiques sont déjà en cours d'écriture !

Red One.

P.S. : n'hésite pas à poster un commentaire détaillant ta propre analyse sur cet album, mais aussi sur les autres !

Ayant personnellement beaucoup aimé Innuendo, je dois reconnaître que je considère celui-ci comme le véritable chant du cygne de Queen. Après, je pense que Made In Heaven vaut quand même le coup de t'essayer à une écoute (je recommande aussi Grooveshark)

Rien que pour "Too Much Love Will Kill You", "Heaven For Everyone", "Let Me Live ou "You Don't Fool Me", morceaux les plus connus de l'album, rappelant ça et là l'incroyable présence de Mercury !

Taper Queen sur grooveshark, gratuit, sans pub et écoute illimité avec même rémunération des artistes que Spotify.

Pour se forger sa propre opinion, rien de plus facile : "Made in Heaven" est écoutable en HD dans son intégralité sur le site leader de vidéo en ligne.

Mystère... comme la chambre aux 32 portes de Genesis.

La pochette à laquelle tu fais allusion est une pochette alternative qui illustre la première édition du CD (cf la page en anglais consacrée à cet album sur wikimachinchose).