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L'âge du mécénat forcé
Par GEGERS
Le 18/05/2015
Le 18 Mai 2015 par AIGLE BLANC

Cet édito m'apprend une réalité que j'ignorais. Je ne savais pas que l'appel au don de certains artistes auprès de leurs fans était entaché par un merchandising hors de propos.

Ce que je sais en revanche, c'est le groupe qui, le premier, s'est servi d'internet pour s'adresser directement à ses fans en vue de l'aider à financer son prochain album. Ce groupe n'est autre que l'écossais Marillion. A l'époque (2001), Marillion avait eu l'audace de quitter l'écurie EMI parce que la prestigieuse maison de disques leur demandait de sortir des albums tubesques en s'inspirant de ce qui marchait du tonnerre sur le marché. Or, la recette de Marillion, un Pop/Rock progressif ignorant les diktats de la mode, en perpétuelle évolution, ne correspondait plus aux lois du marché.

Alors le groupe pour garder sa liberté créatrice a eu l'idée de demander une aide libre à ses fans du monde entier via son site internet. Ceux qui ont ainsi subventionné Marillion ont reçu leur nouvel album "ANORAKNOPHOBIA" par la poste... et le groupe avait eu la gentillesse de noter la liste des noms de tous leurs mécènes qui figure à l'intérieur du Livret de l'album.

Un groupe comme Marillion à ma connaissance ne joue pas sur le merchandising. Leur démarche me paraît honnête. Ce mode économique de production de disques dépend de l'intégrité relative des artistes qui y recourent. Il n'est pas mauvais en soi.

C'est Robert Fripp qui ne cesse de fustiger le système des maisons de disques en dénonçant l'injustice qu'il fait peser sur les artistes eux-mêmes. En effet, l'artiste loue le studio d'une grosse maison de disques (EMI par exemple) pour avoir accès aux meilleures machines d'enregistrement. Bien sûr, le prix de la location dépend du temps que prend l'enregistrement de l'album. Jusque là, tout est normal. Moyennant finance, la maison de disque met à la disposition des groupes son matos. Mais là où cela devient injuste, et cruel, c'est que l'artiste qui a enregistré ses chansons perd les droits de ses propres créations qui ne lui appartiennent plus. Si l'on y réfléchit bien, cela est une double peine. Non seulement tu payes la location du matériel que te fournit la boîte mais en plus le fruit de ta création ne t'appartient plus. Et Robert Fripp a raison de s'en offusquer, raison pour laquelle il a créé un label Global Discipline qui laisse aux artistes le droit sur leurs œuvres.


L'âge du mécénat forcé
Par GEGERS
Le 18/05/2015
Le 18 Mai 2015 par MANIAC

C'est intéressant de soulever ce point là. C'est une tendance de plus en plus récurrente et je n'avais encore jamais lu de vrais textes critiques à ce sujet.
J'avoue que ces systèmes de financement participatif me laissent aussi assez perplexes. Autoédition vs. une industrie culturelle en panne: ce soutien aux artistes peut paraître plutôt sain en apparence.
Je suis d'accord avec toi sur tout l'aspect merchandising qui tue le concept du crowdfunding. Les exemples qui tu cites (partie de golf, etc) sont hallucinants.
A force d'appâter le fan, la démarche artistique devient moins crédible/sincère.
Sans compter les sites de crowdfunding qui prennent des pourcentages non négligeables sur le total des dons.
A partir du moment où l'autoédition via le crowdfunding reproduit les vices de l'industrie en multipliant les produits dérivés et les contreparties douteuses visant à soutirer un peu plus d'argent aux fans, je ne peux que partager l'opinion de cet édito.


Nouveauté : le Blog Parallèle
Par MANIAC BLUES
Le 11/11/2013
Le 12 Novembre 2013 par MANIAC BLUES

Cher Mr Nobody,

Merci pour ton enthousiasme !
Ah, les fameux dossiers... C'est un projet que nous avons imaginé il y a quelques années mais que nous avons jamais pu concrétiser techniquement.
Le blog nous offre désormais la possibilité de les inaugurer à moyen terme. Il s'agira de dossiers thématiques sur un genre en particulier (ex : la musique celtique) ou sur un groupe avec des chroniques sur Forces Parallèles et des articles sur le blog. C'est en cours de réflexion.

Bien à toi,

Maniac


Nouveauté : le Blog Parallèle
Par MANIAC BLUES
Le 11/11/2013
Le 11 Novembre 2013 par MR NOBODY

Ah mais c'est très bien tout ça !
Et tant qu'on est sur les changements / nouveautés du site, en quoi consisteront les "dossiers" qui sont annoncé comme arrivant "bientôt" sur la page d'accueil ? Et pour quand seront-ils prêts par ailleurs ?


Quel avenir pour le Rock ?
Par RED ONE
Le 07/10/2011
Le 18 Octobre 2013 par RIKKIT

Pas d'accord pour les nineties. C'est la naissance du Power, l'explosion du Black, le succès du Death, le Grunge est au top, le stoner suit de manière plus timide et intime, effectivement le Néo-Metal nous montre sa tronche boutonneuse, mais du côté de la Britpop, on est au top, le Post-Rock, le Shoegaze et tout et tout. Non, franchement, les années 90 sont toutes aussi productives que les 70's et les 80's, plus mature sans doute.
Merci pour ce fort bon papier Red One. Je ne saurais dire pourquoi, mais non, le Rock n'est pas mort, quand j'écoute Alcest et les Strokes je le vois qui continue son bonhomme de chemin.


De l'absolue nécessité de l'injuste note
Par GEGERS
Le 31/08/2013
Le 14 Septembre 2013 par EAGLEWOLF

Je suis pour une notation sur 10 pour un peu plus de finesse, les chroniqueurs rajoutant ou enlevant très souvent le demi point en bas de la chronique, la preuve que cela est nécessaire.

L'idéal en rapport à cette notation, et pour justement relativiser celle-ci, serait un plus grand nombre de critiques pour chaque album, ce qui donnerait une moyenne plus juste car plus équilibrée en fonction des goûts et des couleurs, et bien que cela augmenterait bien évident le labeur de chacun.


De l'absolue nécessité de l'injuste note
Par GEGERS
Le 31/08/2013
Le 08 Septembre 2013 par RAMON

Bon puisqu'on me demande mon avis, je vais ouvrir ma (grande) gueule.
Voilà, il se trouve que j'exerce (dans le civil, quand je n'écoute pas de disques, donc) une profession qui nécessite (à ce qu'il paraît) l'usage de différents systèmes d'évaluation et dispose pour cela d'un arsenal d'outils dont celui de l'application de la note est proscrit au lever, déconseillé ensuite, avant d'être implacablement appliqué dès lors qu'on arrive à l'heure du café, et là le débat se place sur un tout autre plan que chacun choisira de trancher, si toutefois cela l'interpelle.

La note et les avis ont l'avantage d'être mis en perpective avec la moyenne et les commentaires des lecteurs.
Par contre je trouve dommage que la note s'affiche d'emblée sur la page d'accueil et à contrario, je trouve dommage que le chapeau de la chronique qui apparaît sur la page d'accueil ne soit pas réutilisé comme entame ou titre de la dite chronique.
La note quant à elle (et comme son nom le laisse entendre d'un point de vue éditorial et non professoral) se trouverait en bas de la page.

Bon vent à vous.


De l'absolue nécessité de l'injuste note
Par GEGERS
Le 31/08/2013
Le 02 Septembre 2013 par HARVEST

Personnellement, je pense que la note est assez importante. On peut découvrir un artiste grâce à cela : lorsqu'on arrive sur l'accueil du site et qu'on voit un 5/5, ça donne toujours envie de lire la chronique.

De plus, quand on cherche quoi écouter dans la discographie d'un groupe, le réflexe est également de se reporter à la colonne de gauche pour voir quel album a la meilleure note.

Enfin, lorsqu'on suit de près les sorties de ses artistes préférés, on lira la chronique de toute façon, et on écoutera l'album ; donc la note, même si elle est basse, n'y changera rien et n'empêchera pas la lecture du texte.

Cependant, je trouve que la notation sur cinq est un peu limitée. Personnellement, je la mettrais plutôt sur dix, ou alors cinq mais avec la possibilité de mettre des demis. Cela servirait, surtout pour les notes hautes : quand on a envie de mettre 5/5 à un album mais qu'on a ce petit sentiment qui fait qu'on ne le trouve pas parfait, on passe à 4,5. De même, la différence entre un 3 et un 3,5, bien que plus discutable, est palpable, à mon avis.

Mais c'est vrai que la différence entre 60 et 65/100 m'échappe un peu...


De l'absolue nécessité de l'injuste note
Par GEGERS
Le 31/08/2013
Le 31 Août 2013 par MAYOU

Je dirai juste pour ma part que je trouve le système de notation sur 5 parfait, puisqu'il permet une marge d'erreur assez importante, et donne un aperçu rapide sans entrer dans le détail (contrairement a des notes sur 100, 20 ou même 10, ou il est beaucoup plus simple d'entrer en désaccord avec celles ci).

Si j'osais un reproche ingrat, je dirais que les 5 étoiles apparaissent trop souvent (problème que je ne retrouve pas sur NIME), et qu'on est parfois décu (cf JACCO GARDNER, dont l'album a effectivement une production incroyable, mais dont le talent de composition reste, pour ma part, très insuffisant pour une telle note).

En espérant vous aider, continuez le bon boulot !


De l'absolue nécessité de l'injuste note
Par GEGERS
Le 31/08/2013
Le 31 Août 2013 par CHARLOT

Les notes sont importantes car elles justifient ou non l'achat de l'album chroniqué. Elles apparaissent également comme des accroches sur votre page d'accueil, comme des indicateurs qui nous incitent à aller consulter telle ou telle chronique en fonction de nos humeurs : "tiens? tel album à reçu 1/5? qu'a bien pu ressentir le chroniqueur à son écoute pour le juger si sévèrement?" "les avis sont partagés sur cet album, l'un n'a pas apprécié (2/5), l'autre à adoré (5/5), un album qui divise est un album qui mérite qu'on y prête un tant soit peu d’attention (d'ou l'intérêt des kros express)...", "encore un 5/5 lancé à la va-vite, c'est lassant, je n'écouterais pa..." etc…

L’idée des étoiles est très bonne, elle permet de donner une vue d’ensemble à la critique. Malheureusement, on est souvent confronté au problème de la surévaluation avec des chroniqueurs qui n’écrivent que sur des artistes auxquels ils adhèrent à 200%, ce qui aboutit à une flopée de notes dithyrambiques. On en devient incapable de distinguer le "bon" album de celui qui tient véritablement du génie le plus rare, voire un bon album d’un ratage complet. En ce qui me concerne, les coups de génie dans le domaine du pop-rock en général (metal inclus) sont bien moins nombreux que ce que l’ensemble des chroniques prête à croire. L’utilisation galvaudée du 5/5 n’y est bien évidemment pas étrangère (même problème sur NIME). Il faudrait peut être revoir à la hausse vos exigences… je dis ça sans une once de méchanceté, et oui je sais qu’une chronique est forcément subjective… blabla… le ressenti est propre à chacun… blaaaaaaaaaahblablaaaah… discours habituel, on connait la rengaine. A ce titre, associer un descriptif précis à chacune des notes afin de rendre la notation plus cohérente me parait une bonne idée.
Ainsi, selon moi :

-5/5 = Chef d’œuvre rare, c'est-à-dire une pièce personnelle, innovante et complexe (idéalement, qui bouscule les codes préétablis) à l’approche intelligente de par la force de son propos et de ses ingrédients savamment dosés, et de part son originalité. Les musiciens sont biens évidemment irréprochables de bout en bout et possèdent une maîtrise exemplaire de leurs instruments. Cette maîtrise est utilisée de façon à transmettre une grande palette d’émotions à priori très différentes mais formant un tout cohérent et ingénu.

-4/5 = Très bon album, possédant une certaine force mais auquel il manque un peu d’ambition pour parvenir à la note suprême. L’écoute est riche, les éléments sont bien ordonnés et forment un tout cohérent et personnel. L’œuvre peu être très novatrice mais pêche de part son manque d’habileté à jouer avec nos émotions. Les musiciens possèdent une technique et une « patte » plus qu’appréciables.

-3/5 = Un bon album, attachant, qui peut être novateur mais qui propose une vision plus étriquée. Les compositions agencent des éléments de façon cohérente. Les émotions, moins variées sont malgré tout palpables, le plaisir à l’écoute est certain. Les musiciens maîtrisent bien leur sujet.

-2/5 = Un album dans la moyenne, possédant éventuellement quelques éléments nouveaux. Le tout est agencé de manière cohérente, mais manque cruellement d’originalité et d’ambition. Les musiciens ont un niveau qui varie de "très moyen" à bon. Les compositions, certes agréables suivent toutes un même schéma et peinent à se différencier les unes des autres.

-1/5 = Album mauvais, voire ratage complet. Les musiciens vont d’un niveau médiocre à correct (voire bon dans certains cas). Les compositions, parfois peu cohérentes et racoleuses, suivent un modèle préétabli pour un rendu stéréotypé et vide d’intérêt. La musique, aux émotions absentes ou très étriquées, apparait peu sincère ou terne (ou les deux) au bout d’une ou de plusieurs écoutes. Elle ne possède d’autre prétention que celui de vendre un maximum, usant d’un effet d’immédiateté permettant de créer l’illusion d’une quelconque qualité, sensation factice se détériorant au fil d’une écoute attentive.

Voilà… Peut-être que créer un système de notation /10 résoudrait une partie du problème. Enfin… ce n’est qu’une suggestion ;)
Bonne continuation.


Foutu comeback
Par GEGERS
Le 15/06/2013
Le 15 Juin 2013 par POWERBEAUF

Très bel édito, car frappant juste et avec style ! Un philosophe barbu du XIXè s. nous avait déjà prévenu : quand l'histoire se répète, c'est bien souvent sous la forme d'une farce ou d'une tragédie...


Les victoires de leur musique
Par GEGERS
Le 17/02/2013
Le 04 Mars 2013 par STRANGEMAN

Pas d'article sur les NRJ Music Awards ? (je plaisante)
Pour ma part, malgré les récompenses (inutiles), les présentateurs et l'organisation, j'ai plutôt apprécié cette cérémonie, d'avoir pu voir sur une chaine publique Shaka Ponk, Skip the Use et C2C le même soir. Et surtout, d'avoir découvert Rover... chaque année je découvre un artiste pas assez connu de cette façon. Et au moins, aucun prix n'a été décerné à GnanGnan Style.


Les victoires de leur musique
Par GEGERS
Le 17/02/2013
Le 17 Février 2013 par FLUNCH

Ouistiti : as-tu eu l'occasion de voir quelle était la situation dans les autres pays ? C'est exactement partout pareil, la daube au premier plan bien promue comme il faut, et les bons trucs à chercher majoritairement soit-même. Allez, il y a la Norvège ou il y a les grammys du metal, c'est une exception. Sans quoi il faut s'estimer heureux d'avoir sur nos ondes la possibilité d'écouter du C2C là ou en amérique l'on découvre péniblement l'éléctro par l'apport de David Guetta dans les Black Eyed Peas.

La France est bel et bien un pays de sourds ? Je ne dirais pas ça comme ça, c'est juste que comme dans tous les pays on met en avant les trucs les plus consensuels, et les gens intéressés un tant soit peu par la musique ne sont pas dupes.

Le plus triste est peut-être que l'on ait en France de multiples scènes bien talentueuses et que les Français qui se comportent en bons Français sont sans arrêt à arguer qu'on est à la traîne musicalement, sans chercher à savoir.


Les victoires de leur musique
Par GEGERS
Le 17/02/2013
Le 17 Février 2013 par LE OUISTITI

Je plussoie à cet édito, Les Victoires De La Musique sont une pathétique promotion du business mourant de la musique hexagonale, et cette cérémonie miteuse dresse un panorama ridiculement étroit de la scène française.

Tu fais bien de préciser que certains genres ont leurs propres cérémonies (nettement sous-médiatisées cependant), mais étant un adepte de musique metal (non sans apprécier également du jazz, du prog, du classique, de la techno, etc.), je suis chaque fois plus atterré par le mépris formidable des médias pour ce genre.

Comment peut-on ignorer tout un pan de la musique alors qu'elle remplit le Hellfest chaque année, comment peut-on snober avec une telle condescendance des groupes aussi passionnants que Klone, Hacride, Trepalium, Gojira (célèbre partout sauf en France eux...), Mass Hysteria, Nightmare et j'en passe et des meilleurs.
Certes Arte et France Culture s'y sont un peu intéressés récemment, mais il m'avait semblé qu'ils y voyaient surtout une forme de thèse sociologique, sans s’intéresser plus avant au fond de la chose, la musique.

La France est bel et bien un pays de sourds, une tare de plus à lui coller à l’arrière-train... Oup, on me fait signe que çà aussi c'est un sujet sensible en ce moment.
Bouché du cul et des oreilles en somme, pignoufs !


Le référendum de la rédaction 2012
Par MOONDREAMER
Le 21/01/2013
Le 21 Janvier 2013 par MASTCARD

Merde, c'est vrai ! "Doom and Gloom" !
Pourtant je l'adore cette chanson. Après, elle n'entrait peut-être pas dans le top 5.

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