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BLUES-ROCK  |  STUDIO

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1966 Fresh Cream
1967 Disraeli Gears
1968 1 Wheels Of Fire
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1970 Live Cream
1972 Live Cream Volume II
 

1966 Fresh Cream
1967 Disraeli Gears
1968 Wheels Of Fire
 

- Style : The Jimi Hendrix Experience , Jimi Hendrix , Taste, Rory Gallagher , Dust, Les Variations, Led Zeppelin, The Yardbirds
- Membre : The Baker Gurvitz Army , Hawkwind, Blind Faith, Eric Clapton

CREAM - Wheels Of Fire (1968)
Par ZARDOZ le 7 Novembre 2006          Consultée 4767 fois

Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par BAYOU

Double album à la fois studio (le CD 1) et live (forcément, le 2), Wheels Of Fire, sous sa pochette grisâtre reprenant en quelque sorte celle de Disraeli Gears, le précédent opus crémier, est un album fantastique, ce qui n’est pas forcément palpable lors des premières écoutes tant l'album studio peut sembler daté.
Le premier disque dure 36 minutes, ce qui est plutôt court, et comporte 9 titres, dont 5 sont devenus des classiques absolus du groupe : « White Room », « Sitting On Top Of The World », « Politician », « Born Under A Bad Sign » et « Deserted Cities Of The Heart ». Les quatre autres titres peuvent sembler fadoches à coté. De toute façon, ils le sont : « Passing The Time » ressemble un peu trop à une comptine pour convaincre totalement (quand Cream s’adonne à la comptine – « Mother’s Lament », du disque précédent – ça donne souvent pas grand-chose de correct), et quant à « As You Said », sous ses dehors orientalisant, on s’ennuie ferme pendant les 4 minutes 30 du titre… Restent « Pressed Rat And Warthog », comptine (aïe !) chantée par Ginger Baker (aïe ! aïe !), assez amusante, sans plus, et le beau « Those Were The Days » pour tout citer…

Mais rien de trop grave, rien qui ne m’empêche de considérer cet album studio comme le meilleur de Cream. Et la partie live fait carrément de Wheels Of Fire LE disque de Cream à retenir. Celui que la plupart des gens voulant découvrir ce groupe tant méconnu de nos jours achètent en priorité (du moins ceux qui ne connaissent pas le best of).
Parce que ce disque live, composé de 4 titres (pour 44 minutes) est renversant. Démarrant par une version scandaleusement courte du classique « Crossroads », où Eric Clapton prouve bien qu’il est un Dieu. En effet, cette version de "Crossroads" contient en son sein un solo absolument prodigieux (je tiens à le préciser : il n'existe aucune autre version de ce solo pour ce concert du Fillmore, ceux qui pensent que le solo a été charcuté ont tort. Il est vrai que c'est trop court). "Crossroads" poursuivra Slowhand durant tout le reste de sa carrière, que ce soit chez Blind Faith, Derek & The Dominoes (à propos, le live de Derek & The Dominoes en propose une autre intéressante version, plus longue) ou en solo. "Crossroads", de Robert Johnson, est le morceau ultime du blues-rock.

Que l’on écoute les versions de plus de 16 minutes de « Spoonful » et « Toad » pour s’en convaincre : ce live est prodigieux ! Sur le premier, la collision guitare/basse de Clapton et Jack Bruce est à son apogée. On imagine bien les deux musiciens jouer ainsi toute la nuit, ce dont devait rêver le public. Quand même, 16,44 minutes, ce n'est pas rien, et jamais la tension ne se relâche, jamais on ne s'ennuie.
Sur le second, Ginger Baker nous gratifie d'un solo de batterie qui est sans aucun doute le meilleur au monde. Oubliez tout ce que vous avez entendu avant : « Toad » est explosif à plus d’un titre ! Le morceau démarre par un riff grandiose de Clapton (il se termine aussi par ce riff), puis, vers les 2 minutes, Baker se lance dans ce prodigieux tour de force live. Un génie. Ce type a plus ou moins inventé le passage obligé d'un concert rock des années 70, le solo de batterie. Ni Deep Purple ("The Mule"), ni Led Zeppelin ("Moby Dick", "Bonzo's montreux"), ni Santana ("Head, Hands & Feet") ni même Blind Faith (avec Baker, "Do What You Like") ne feront aussi bien, malgré la grande qualité des morceaux que je viens de citer.

En fait, ce live est presque parfait. Presque, parce qu'un morceau, « Traintime », est un peu moyen ; solo d’harmonica, ce titre est, du long de ses 7 minutes, franchement épuisant. A rapprocher du "Rollin' And Tumblin'", issu du premier disque de Cream, Fresh. Harmonica de Jack Bruce, entrecoupé par son chant. Mais bon, il y à « Toad » derrière, alors… on se tait, et on écoute. On va pas chipoter, non ?

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   (2 chroniques)



- Eric Clapton (guitare, chant)
- Jack Bruce (chant, basse, harmonica)
- Ginger Baker (batterie, chant)
- Felix Pappalardi (trompette, instruments divers)


1. White Room
2. Sitting On Top Of The World
3. Passing The Time
4. As You Said
5. Pressed Rat And Warthog
6. Politician
7. Those Were The Days
8. Born Under A Bad Sign
9. Deserted Cities Of The Heart

1. Crossroads
2. Spoonful
3. Traintime
4. Toad



             



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