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NéO FOLK  |  STUDIO

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DEATH IN JUNE - But, What Ends When The Symbols Shatter? (1992)
Par SUNTORY TIME le 22 Juillet 2011          Consultée 1284 fois

But What Ends When the Symbols Shatters ? Ou l'aboutissement du Néofolk.

Après un The Wall of Sacrifice traumatisant, Douglas Pearce pousse plus loin la recherche musicale vers un folk libéré de toute influence américaine. Ici, point d'expérimentation industrielle ; l'album offre douze ballades hantées et pleine d'étrangeté.
Guitare rythmique, accords très simples, claviers ambient, voire gothique, quelques bruitage et percussions légères, trompette omniprésente, le tout agrémenté de la voie grave et cynique d'un Douglas Pearce touché par la Grâce.

Cette musique vous envahit, vous prend aux tripes, vous emportes dans des forêts brumeuses où un homme vêtu d'un treillis est d'un masque inquiétant vous accueille. Il a une dague aux symboles douteux à sa ceinture. Et au pied d'un grand feu, il prend sa guitare et nous entonne ces sombres ballades à l'esthétique si particulière. Chantant que Dieu est handicapé ("He's Disabled" extraordinaire), que la Mort est le Martyr de la Beauté, déclarant sa flamme à un petit ange noir, se demandant qu'est ce qui s'achève quand les symboles tombent ...

Le tout aussi barré David Tibet (CURRENT 93) vient le rejoindre pour chanter en anglais ET en français (!) l'énigmatique "This is Not Paradise", seul morceau un poil expérimental de l'album. Car ce qui fait la force de But What Ends (...?), c'est sa très grande accessibilité, et semble idéale pour découvrir l'univers si passionnant (et dérangeant) de DEATH IN JUNE. En plus d'être accessible, ce disque est l'archétype parfait du style néofolk, un aboutissement depuis sa naissance en 1987 avec les albums Svastikas for Noddy de C93 et Brown Book de DIJ (deux titres bien sympathiques... hum).

Le Néofolk dans toute sa splendeur donc. En cela But What Ends When the Symbols Shatters? est un des meilleurs (voire le meilleur ?) album de DEATH IN JUNE, et donc un réel indispensable (même si sa dernière réédition est déjà épuisée ...).

Morceaux favoris:
"He's Disabled", "The Mourner's Bench", "Little Black Angel", "But What Ends When the Symbols Shatter?"

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   SUNTORY TIME

 
   (2 chroniques)



- Douglas Pearce (multi-instrumentiste)


1. Death Is The Martyr Of Beauty
2. He's Disabled
3. The Mourner's Bench
4. Because Of Him
5. Daedalus Rising
6. Little Black Angel
7. The Golden Wedding Of Sorrow
8. The Giddy Edge Of Light
9. Ku Ku Ku
10. This Is Not Paradise
11. Hollows Of Devotion
12. But, What Ends When The Symbols Shatter?



             



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