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BIG BEAT  |  STUDIO

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- Style : Fatboy Slim, The Prodigy

The CHEMICAL BROTHERS - Exit Planet Dust (1995)
Par SEIJITSU le 21 Juillet 2009          Consultée 847 fois

Alors que les vétérans de la Techno et de l’IDM s’apprêtent à sortir chacun leur tour leur chef d’œuvre, une nouvelle forme de musique électronique est sur le point d’apparaître : il s’agit bien sûr du Big Beat. Vous savez ? Ce mélange de rock, d’électro et de hip-hop qui explosera en 1997 avec une foule de groupes plus ou moins talentueux et qui finira malheureusement par crever passées les années 2000.

Mais nous n’en sommes pas encore là ; l’heure est à l’insouciance et à l’énergie déployée, ce que ce premier album des frères chimiques réussit à faire haut la main ! Ou du moins à moitié !
Car les Chemical Brothers, ce sont deux visages, deux philosophies et donc deux parties qui composent ce disque.
La première « face » est un set infernal bourré à craquer d’hymnes Big Beat voire électro-rock, car les deux frérots nous jouent la carte des rockeurs frustrés et nous délivrent des morceaux pourtant électroniques mais lorgnant sur un univers rock. Il suffit d’écouter des tueries comme Leave Home et In Dust We Trust pour le remarquer aisément. Le reste se compose de morceaux particulièrement rentre-dedans comme le majestueux Three Little Birdies Down Beat, Song To The Siren ou encore l’assourdissant Chemical Beats.
La deuxième « face » est très différente : le groupe nous montre son amour pour les morceaux psychédéliques comme Chico's Groove et surtout pour la pop comme les magnifiques Life Is Sweet et Alive Alone accompagnés par le chanteur des Charlatans et par la douce voix de Beth Orton.

Exit Planet Dust est donc schizophrène, juvénile et parfois imparfait (Fuck Up Beats joue uniquement sur la rythmique et Playground For A Wedgeless Firm est une simple transition). Mais c’est cela qui fait son charme indéniable ; et puis ce premier essai impressionne surtout pour la maîtrise et les idées du groupe, qui deviendra par la suite un des fers de lance du genre avec les zigotos de Prodigy.

Exit Planet Dust est donc un disque indispensable et fondateur, et ça serait tout de même bête de ne pas l’écouter, non ?

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   CHIPSTOUILLE

 
   SEIJITSU

 
   (2 chroniques)



- Tom Rowlands (presque tout)
- Ed Simons (presque tout)
- Tim Burgless (chant)
- Beth Orton (chant)


1. Leave Home
2. In Dust We Trust
3. Song To The Siren
4. Three Little Birdies Down Beats
5. Fuck Up Beats
6. Chemical Beats
7. Chico's Groove
8. One Too Many Mornings
9. Life Is Sweet
10. Playground For A Wdgeless Firm
11. Alive Alone



             



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