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MUSIQUE ÉLECTRONIQUE  |  STUDIO

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The CHEMICAL BROTHERS - Push The Button (2005)
Par BNJ le 25 Février 2005          Consultée 5578 fois

Réveillez vous, les frères chimiques sont de retour ! Alors que l’on pouvait se demander à l’écoute de « Come with Us » (où le groupe parodiait Daft Punk) si nos deux compères allaient pouvoir se remettre du monumental « Surrender », l’attente de ce cinquième album (en 10 ans de carrière !) était attendu avec une certain fébrilité. Allons nous pouvoir sauter sur place et lever les bras au ciel à l’écoute de ce nouvel opus ? Les inventeurs de la techno-pop peuvent ils encore être de véritable créateurs ? La musique électronique a-t-elle encore un avenir ?
Etat des lieux, titre par titre…

On pouvait penser ce qu’on voulait de « Come With Us » mais ce dernier s’ouvrait tout de même sur l’un des meilleurs morceaux du groupe (le morceau titre) qui ne pouvait laisser qu’une bonne impression. Si « Galvanize », qui ouvre ce PUSH THE BUTTON, n’est certes pas aussi fort, il a au moins le mérite de prouver d’entrée que Rowlands et Simons ont encore des idée très originale. En témoigne ce beat imparable sur lequel viennent s’ajouter quelques notes de cordes orientales. Interprété par Q Trip, le titre a tout du hit-single mais s’offre tout le même le luxe de durer plus de 6 minutes et si, à la fin, le morceau traîne peut être un peu en longueur, il y a tout de même de quoi être rassuré…

« The Boxer » amène des questions proches de celles qui taraudaient l’esprit à l’écoute du précédent album. Qu’est-ce qui a bien pu séduire les Chemical Brothers dans Daft Punk. Car même si nos compères ont toujours le sens du rythme, on a quand même la vague (et désagréable) impression qu’ils sont allé sentir le cul de nos français DJ (ou l’inverse). Et du fait, ce morceau électro très eighties n’apporte rien de nouveau à l’édifice…

…Ce qui n’est pas le cas du monumental « Believe », ou comment marier avec brio la plus assumée des techno avec un son finalement assez rock. Hypnotique, puissant, le morceau est le plus radical de l’album, un titre fort et direct qui ramène à « Exit Planet Dust », le premier album du duo. Un vrai must.

C’est vers un univers plus vaporeux que nous emmène le CB avec « Hold Tight London » servi par le belle voix de Anna Lyne. Un titre qui fleurte avec l’ambient où nos frères amis ont même sorti de belles et aériennes guitares. Un titre au climat très particulier, plus sombre qu’à l’accoutumée mais qui ravira tous vos sens.

Sans être très original, « Come Inside » est un morceau assez efficace qu’on imagine déjà très bien en live (c’est bien simple, il ne devrait pas changer d’un iota…). On reste dans le domaine du Chemical traditionnel et c’est aussi le cas pour le titre suivant « The Big Jump ». Il s’agit du moment le plus « léger » de l’album où on aurait finalement préféré que le groupe assume plus ses racines techno. Mais de là à se plaindre…

Le Hip Hop est dans la place avec « Left Right » conduit par Anwar Superstar. Les puristes peuvent s’offenser d’une telle incursion dans le domaine musical des Chemical, mais à lécoute du titre on se rend vite compte de la cohérence d’une telle association. Simons et Rowlands ont maintes fois montré qu’ils étaient d’excellents compositeurs et que le fait de se mettre au service d’autres univers leur permettait de dépasser leurs limites musicales. C’est une nouvelle fois le cas ici.

« Close your eyes » est un titre électro-pop du meilleur effet. Les Chemical Brothers se font plus délicat et distillent ce qui pourrait s’apparenter à une berceuse moderne et sensible. Une belle surprise…

On change une nouvelle fois de monde avec « Shake Break Bounce » dominé par une guitare sèche hispanique du meilleur effet. Un titre assez complexe au rythme parfois un peu difficile à suivre mais qui ne manque pas d’originalité.

Que dire du morceau « Marvo Ging » si ce n’est que c’est avec le second le morceau le plus faible de l’album. Pas très original, un peu trop long et léger dans sa composition, c’est un titre qui sent bon le remplissage et c’est bien dommage…

L’album se conclut avec « Surface To Air », un morceau ambitieux qui mélange astucieusement musique électronique avec le rock et la pop. Un morceau à la limite du progressif (électro-prog ?) qui a au moins le mérite de finir l’album sur une touche nettement positive.

Meilleur que « Come With Me », « Push The Button » renvoie à « Surrender » et à « Exit Planet Dust » sans toutefois parvenir à égaler leur maestria. On sent, au fil des titres qui s’égrainent, qui le puissance des débuts commencent quand même à s’étioler. C’est à se demander si l’âme techno des début n’est plus parfaitement assumée, même si l’ensemble reste toutefois de très bonne facture…

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   (2 chroniques)



- Tom Rowlands (tout)
- Ed Simmons (tout aussi)


1. Galvanize
2. The Boxer
3. Believe
4. Hold Tight London
5. Come Inside
6. The Big Jump
7. Left Right
8. Close Your Eyes
9. Shake Break Bounce
10. Marvo Ging
11. Surface To Air



             



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