Recherche avancée       Liste groupes



      
POP ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

ALBUMS STUDIO

1972 Styx
1976 Crystal Ball
1977 The Grand Illusion
2005 Big Bang Theory
2017 The Mission
 

1972 Styx
1973 Styx Ii
  The Serpent Is Rising
1974 Man Of Miracles
1975 Equinox
1976 Crystal Ball
1981 Paradise Theater
2003 Cyclorama
2017 The Mission
2021 Crash Of The Crown
 

- Style : Kansas, Journey, Boston
- Membre : Ted Nugent, Damn Yankees

STYX - The Mission (2017)
Par BAKER le 3 Décembre 2017          Consultée 2804 fois

L’année dernière, c’était KANSAS qui surprenait son monde avec un premier album en 16 ans, joyeux, brillant, inspiré. Cette fois, c’est le petit frère d’armes STYX qui, 14 ans après son dernier disque original, arrive avec un LP dont la première qualité est : fraîcheur ! Oh certes, pas côté originalité. Que ce soit au niveau des choeurs, des instrumentations, des rythmes voire des mélodies, The mission est ni plus ni moins qu’un best-of de tout ce que l’Amérique fabriquait de mieux dans les années 70 en matière de big rock, d’AOR et de prog, mais alors du tout petit prog, du progounet. Passéiste, le retour de STYX sur les ondes ? Oui, et que c’est bon ! Car autant KANSAS avait un peu modernisé son propos et avait réussi son coup, autant STYX a préféré ne pas tenter le diable. En 2017, nous avons donc un album qui aurait pu être produit par Roy Thomas BAKER, ou par Todd RUNDGREN. Et la réussite est éclatante.

Eclatante déjà au niveau histoire : c’est un concept album, avec interludes, bruitages et autres douceurs, mais sans être pompeux. Non, rectification : sans être prétentieux, car niveau pomposité, c’est une autre paire de manches. Rien que l’ouverture est un cas d’école : en une minute trente, vous avez une basse mélodique jouée dans les aigüs, du synthé kitsch qui fait ouinouin à la Keith EMERSON, des pêches de guitare bien grassouillette, du symphonisme dans les arrangements et dans les mélodies, des choeurs vocodés très mi-70s, bref tout y est. Un précis de musicalité des années septantes. Deux solutions : soit ça vous fait vomir devant tant de régression, et vous repousserez ce disque avec dégoût car il représente la stagnation de la musique voire sa mort, soit vous vous laissez emporter, et vous irez loin, mais alors loin, limite sur Mars justement.

Car on se laisse facilement prendre devant cette débauche de choeurs joyeux, de refrains excellents et rentre-caboche ("Radio Silence", l’extraordinaire "Gone" avec son couplet à la ELO, "Hundred Miles" au pont très QUEEN). C’est super-fluide, ça passe tout seul, le tout avec une production donc foisonnante mais toujours très organique. Point d’orgue de ces fulgurances : "The Outpost", incroyable hit-single potentiel, qui sonne terriblement BOSTON première période. Et si les musiciens savent parfois se la péter ("Khedive" au délire pianistique et au solo de guitare purement Brian MAY), ils peuvent également s’effacer pour laisser la Chanson s’exprimer. Avec un grand C oui, à ce niveau...

Rassurez-vous, votre petit chroniqueur préféré n’a pas sombré dans la béatitude aveugle : il y a quelques petits coups de mou, "Trouble" chanson presqu’inachevée, "Red Storm" longue et complexe mais qui manque d’un gros refrain. Mais comment ne pas craquer devant la simplicité de "Locomotive", premier titre classique un tant soit peu sérieux après quinze minutes de clowneries introductives ? Comment ne pas craquer devant cette chanson de fin complètement naïve, inspirante, joyeuse en diable ? Comment ne pas craquer devant la durée parfaite de cet album, devant l’excellence de la trame narrative, devant la promesse (toujours en statut “En Attente” à l’heure actuelle) d’un 5.1 bien gras et bien protéiné dont rêve le groupe, et surtout, parce que c’est clairement son point fort, devant la pêche phénoménale que met cet album à chaque écoute ? Car non, STYX n’invente rien, mais alors rien du tout, et ça en gênera plus d’un. Mais ils font de la musique avec un plaisir si intense qu’il en est contagieux.

A lire aussi en AOR par BAKER :


JOURNEY
Live 1981 Escape Tour (dvd) (1981)
Technique passée mais concert culte d'A.O.R.




JIM PETERIK & WORLD STAGE
Winds Of Change (2019)
La vieille garde ne se rend pas


Marquez et partagez





 
   BAKER

 
  N/A



- Tommy Shaw (chant, guitares, mandoline)
- James Young (chant, guitares)
- Lawrence Gowan (chant, claviers, prog)
- Todd Sucherman (batterie, percussions)
- Chuck Panozzo (basse)
- Ricky Philips (basse)
- Will Evankovich (claviers, prog, guitares)


1. Overture
2. Gone Gone Gone
3. Hundred Million Miles From Home
4. Trouble At The Big Show
5. Locomotive
6. Radio Silence
7. The Greater Good
8. Time May Bend
9. Ten Thousand Ways
10. Red Storm
11. All Systems Stable
12. Khedive
13. The Outpost
14. Mission To Mars



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod