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1972 Styx
1976 Crystal Ball
1977 The Grand Illusion
2005 Big Bang Theory
2017 The Mission
 

1972 Styx
1973 Styx Ii
  The Serpent Is Rising
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2017 The Mission
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- Style : Kansas, Journey, Boston
- Membre : Ted Nugent, Damn Yankees

STYX - The Grand Illusion (1977)
Par LULUBELLEIII le 5 Novembre 2009          Consultée 6045 fois

The Grand Illusion constitue sans aucun doute l'oeuvre majeure de Styx. La substantifique moelle de Styx, pour reprendre l'expression de ce cher ... euhhh... Rabelais.
Même les chiffres étaient de leur côté pour ce septième album, sorti le 7 juillet 1977 (soit 7.7.77).
C'est en quelque sorte un album charnière dans leur discographie. Les premiers oscillaient souvent entre rock classique et rock progressif peu inspiré (sauf sur «Crystal Ball» quand même), et les suivants, ceux des troubles années 80, flirtaient dangereusement avec la pop. Eh bien « The Grand Illusion » opère une synthèse parfaite entre ces deux périodes, ce qui fait de lui un véritable condensé du style Styx.
Le public américain plébiscitera d'ailleurs cet opus, en le propulsant triple disque de platine.

La chanson titre ouvre l'album de façon majestueuse avec son côté « fanfare » et ses mélodies très inspirées. Le synthé est largement utilisé, mais il est bien utilisé. Rien à voir avec l'affreux « Kilroy Was Here »...
On trouve ensuite des pièces clairement progressives à l'instar de « Fooling Yourself », avec son intro au synthé posant une ambiance venue d'un autre temps, avec ses gentils ménestrels et ses grands châteaux. La voix claire et assurée de Dennis De Young vient apporter plus de profondeur à l'ensemble. Ses intonations, ainsi que les choeurs, utilisés de manière très juste, donnent à ce morceau son côté épique.
Cet aspect médiéval sera ensuite rééxploité avec « Castle Walls », sans aucun doute le titre le mieux construit de tous. Une petite intro mystérieuse avec des respirations inquiétantes en arrière plan, puis la mélodie se déploie, d'abord aérienne puis prenant de plus en plus d'ampleur. Juste après le « refrain », ne manquez pas un passage vraiment original, qui donne tout son intérêt au morceau. Un mini solo de guitare commence, immédiatement suivi par un travail au synthé accompagné de rythmiques tribales qui réveillent notre côté mystique...
Puis, surprise, alors que le synthé s'intensifie, nous laissant entrevoir un solo, plus rien... ou plutôt, retour à la case départ, avec l'intro qui redémarre. Et pour ceux qui se sentent bernés, le solo de guitare qui vient un peu plus loin peut faire office de compensation!
Avec « Castle Walls », « Man In The Wilderness » constitue un des moments mélancoliques de cet album qui nous fait vraiment passer, au fil des morceaux, d'une atmosphère à une autre. Et chacune d'elles est assumée et convaincante. « Man In The Wilderness » nous ferait presque pleurer.
Tout comme l'intro de « Miss America ». Cornegidouille, une chanson lente?? Mais non, car surprise!!! « Miss America » se révèle être en fait un bon hard-rock comme on les aime, soutenu encore une fois par des choeurs impeccables et un chant qui se fait plus violent. Le titre « The grand Illusion » n'est décidément pas volé.

Parlons des titres plus pop à présent, et donc des choses qui fâchent.
« Come Sail Away », d'abord. LE tube de Styx de cette période, et n'oublions pas ce détail, la chanson culte d'Eric Cartman. Dans un épisode de South Park, il révèle en effet que lorsqu'on lui en donne le début, il ne peut s'empêcher de chanter la chanson jusqu'au bout... enfin, chanter, façon de parler. Je dirais plutôt qu'il grommelle les paroles à toute allure en oubliant de reprendre sa respiration.
Enfin bref, nous ne sommes pas ici pour discuter des talents d'interprète d'Eric Cartman. Mais par contre, on peut conclure par un raisonnement très logique, que si Cartman apprécie cette chanson, c'est forcément qu'elle « troue le cul ». CQFD
Passons donc directement à « Superstars », tout aussi pop mais beaucoup moins réussie. Les paroles sont vraiment cucu et le refrain répété maintes et maintes fois est agaçant. En plus, les synthés sonnent mal. Il y a quand même quelques passages agréables, comme ce rire légèrement démoniaque de De Young suivi d'un passage parlé, ou plutôt clamé avec un ton très convaincant.
Bon, on a fait le tour, je crois, il ne nous reste plus qu'à nous préparer à quitter cet univers grandiose et magique aux multiples facettes par un théâtral « The Grand Finale ».

Donc même si vous avez des a priori négatifs vis à vis de Styx, jetez quand même une oreille à cette grande illusion, elle vous surprendra au fil des écoutes et vous fera voyager à travers différents styles, époques et ambiances. Et dans une année 77 envahie par le punk, des albums tels que celui-ci ont sans doute constitué une bulle d'oxygène...

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   LULUBELLEIII

 
  N/A



- Dennis De Young (voix, claviers)
- Tommy Shaw (guitares, choeurs)
- Chuck Panozzo (basse, choeurs)
- John Panozzo (batterie, percussions, choeurs)
- James Young (guitares, claviers, choeurs)


1. The Grand Illusion
2. Fooling Yourself (the Angry Young Man)
3. Superstars
4. Come Sail Away
5. Miss America
6. Man In The Wilderness
7. Castle Walls
8. The Grand Finale



             



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