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2017 From The Fires
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- Style : Led Zeppelin, Buffalo Summer

GRETA VAN FLEET - From The Fires (2017)
Par MARCO STIVELL le 14 Juin 2018          Consultée 2761 fois

Saletés de maisons de disques ! Toujours à venir nous titiller, nous et notre passion intouchable, inaltérable pour ce qui est authentique, les choses vraies, celles qu'on a connues ! GRETA VAN FLEET, c'est le gros coup marketing fumeux à plein nez, la grosse pub, on paye quelques millions de dollars en douce à Robert Plant en personne pour lui faire dire qu'ils sont les "nouveaux LED ZEPPELIN", et voilà. Juste histoire de faire passer un groupe de blancs-becs mineur pour un phénomène, un renouveau là où il n'y en a plus, parce que le rock est mort, la musique est morte, enterrée par l'argent ! Aigreur ? Non, réalisme ! Que celui qui a dit "Bouffe ton aigreur ou c'est ton aigreur qui te bouffera" aille se faire enc.....

Et si vous aimez From the Fires, ce n'est pas parce que vous trouvez ça bon, bien sûr ! C'est seulement parce que vous comparez à ce qui marche et qui vous insupporte, le rap, la pop antillaise alors évidemment, c'est facile !

Les trois frères et leur ami batteur venus de Frankenmuth, état du Michigan, ne font bien sûr que piller un passé prestigieux et profiter d'un moment où il n'y a pas de relève sérieuse, d'originalité pure. Le chanteur Joshua Kiszka se contente de singer Robert Plant à mort, au point qu'il rend le tout inécoutable ! Et le bassiste qui tient aussi les claviers, tu crois qu'on t'a pas vu ? Au moins, Tea Party, Black Country Communion, eux ont l'avantage de la surprise ! À vouloir tout faire pareil, on n'a aucune personnalité. Phénomène, pfff...

"Highway Tune", c'est du funk-rock pas du tout révolutionnaire, alors pourquoi s'y attarder ? Qu'est-ce que ça peut faire que Jacob Kiszka use et abuse de la wha-wha et son frère s'égosille, de manière pas toujours adroite en plus ? "Talk on the Street", du hard aux intonations sudistes, c'est du réchauffé, purement réchauffé, avec des choeurs mièvres qui plus est. Rien de bon à se mettre sous la dent, même pas le solo qui veut en mettre plein la vue à la fin ! Pas un tiers du quart de la classe de Zoso !

Une reprise de Sam Cooke, "A Change is Gonna Come", avec des choeurs gospel, et ça se dit groupe de rock ? Ah ça par contre, pour jouer la corde du "Flower Power", on-est-hippies-on-est-tous-des-frères, là y a du monde ! Pour s'endormir sur son orgue à la fin, il est bon Samuel, le troisième homme Kiszka. Avec un nom de famille pareil, et à répétition de surcroît, ça ne peut encore être que le coup d'un lobby, ça expliquerait la pub, le rabâchage... Un de mes potes a renié Bob Dylan le jour où il a compris que c'était la même chose !

"Black Smoke Rising", voilà qu'on nous fait le coup des voix planantes pendant que l'autre empaffé n'en finit plus de faire son Robert Plant de pacotille. Pardon Robert, toi au moins tu étais quelqu'un, avant de faire de la country du moins. Dès le départ, il nous file mal à la tête sur l'intro de "Safari Song". Tout est énervant avec ce groupe qui tente de donner un son folk et épique là où il devrait n'y avoir que du blues et du rock pur et dur, des couilles et rien d'autre.

J'en veux pour preuve la présence de l'autre reprise, "Meet on the Ledge" de Fairport Convention. C'est le groupe de la nana que Plant, Page & co avaient embauchée pour le moins bon morceau de Zoso, le mythique IV. "The Battle of Evermore", un titre folk, avec la chanteuse d'un groupe qui utilisait du violon, du celtique, et qui croyait pouvoir se considérer rock avec ça ! Cette ballade mièvre est l'oeuvre de Richard Thompson, le soliste du groupe à qui Rolling Stone a attribué la place de 19e meilleur gratteux de tous les temps, une blague ! Plant perd son temps à fréquenter des gens comme ça en concert, et nous on perd notre temps à écouter cet album !

Remettre GRETA VAN FLEET à sa juste place, c'est de première nécessité, un peu comme prendre des photographies de cachalots échoués au bord de la Seine ou du lac de Serre-Ponçon pour alerter les gens sur le risque écologique. N'écoutez surtout pas cet énergumène appelé Marco Stivell qui vous dira du bien de cet album, "pas encore passionnant sur la longueur" et "encore légèrement prisonnier de ses influences, mais prometteur sur le long terme", n'oubliez pas qu'il défend la variété !

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   MARCO STIVELL

 
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- Joshua Michael Kiszka (chant)
- Jacob Thomas Kiszka (guitares)
- Samuel Francis Kiszka (basse, claviers)
- Daniel Robert Wagner (batterie, percussions)


1. Safari Song
2. Edge Of Darkness
3. Flower Power
4. A Change Is Gonna Come
5. Highway Tune
6. Meet On The Ledge
7. Talk On The Street
8. Black Smoke Rising



             



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