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HARD GLAM  |  STUDIO

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1982 Too Fast For Love
1983 Shout At The Devil

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2016 The End : Live In Los Angeles
 

1981 Too Fast For Love
1983 Shout At The Devil
1985 Theatre Of Pain
1987 Girls, Girls, Girls
1989 Dr Feelgood
1991 Decade Of Decadence
1994 Quaternary
  Mötley Crüe
1997 Generation Swine
1998 Greatest Hits
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  Supersonic Relics
2000 New Tattoo
2001 Lewd, Crued & Tattooed
2003 20th Century Masters:the...
  Loud As F@*k
  Music To Crash Your Car ...
2004 Music To Crash Your Car ...
2005 Red, White & CrÜe
2006 Carnival Of Sins Live
  Carnival Of Sins
2008 Saints Of Los Angeles
2009 Greate$t Hit$
 

- Style : Kiss, Guns N' Roses, Aerosmith, Jetboy
- Membre : The Dead Daisies , Sixx : A.m.

MÖTLEY CRÜE - Too Fast For Love (1982)
Par LONG JOHN SILVER le 6 Août 2018          Consultée 2904 fois

Préambule, à prendre très très au sérieux, comme il se doit :
Évoquer Mötley Crüe lors des conversations entre membres de l’équipe FP déclenche des réactions souvent étranges ou disproportionnées. À la détestation affichée par certains, se conjugue le mépris chez les autres et aussi une forme d’ignorance tout ce qu’il y’a de plus feinte dudit phénomène. Autant balancer tout de suite, Mötley Crüe c’est comme les films pornos : personne n’en n’a jamais vus mais tout le monde en a regardés. Prenez Jasper, excellent collègue au demeurant, les raisons de ses dénigrements ne seraient-ils pas à aller chercher auprès d’un frère caché se prénommant Tommy (Lee Pop) ? Saviez-vous que tous les deux en pinçaient pour une dénommée Pamela ? Un indice pour comprendre son courroux : Pamela est folle de baguettes or Jasp n’est pas boulanger. Idem pour Erwin qui en veut à Vince Neil qui se tape toutes les gonzesses en soirée ? Sans quoi le Kingbee s’est procuré des copies d’alboumes en loucedé et a choisi de les planquer pour pas que ses amis sachent qu’il adore ce groupe. Plus cabotin que jamais, Baker essaie de nous faire croire qu’il a récupéré un exemplaire de Too fast For Love, cadeau du disquaire, alors qu’il venait de dévaliser sa boutique. Les autres ne sont pas meilleurs, ils conservent un mutisme assourdissant : Mötley Crüe ? Connois point. Mais entrons sans plus attendre dans le vif du sujet. En avant pour une kronik nawak : MÖTLEY CRÜE ? Ce sont ces fans inavoués qui en parlent le mieux.

Le Kingbee : « Nikki Sixx, Frank Feranna de son vrai nom, est né le 11 décembre 1958, à San Jose en Californie et élevé principalement par ses grands parents. À l’âge de 17 ans il monte à Los Angeles, la Mecque du rock’n’roll aux USA, dans l’espoir (ridicule) de monter un groupe à succès. En attendant, il exerce plusieurs jobs dont il se fait virer rapidement parce qu’il pique dans la caisse."
Jasper Lee Pop : « Tommy Lee est un gros connard qui a commencé à jouer de la caisse claire dans des fanfares et Pamela est une gourde. »
Erwin : « Le blondin Vince Neil n’a pas la classe Georgina, je comprends même pas ce que lui trouvent les filles. Et en plus il chante faux ».
Seijitsu : « Moi ça me dérange pas qu’il chante faux, vu que moi aussi j’aime le Shoegaze ».
Baker : « Mick Mars, qui rencontre Nikki Sixx par hasard, ne risquait pas de se joindre à son groupe, il déteste KISS et SWEET, il adore Jeff BECK, bref c’est un vrai musicien. D’ailleurs j’ai récupéré Too Fast For Love parce que le disquaire me l’a donné ».

Oui, oui et oui, vous avez tous raison les amis. MÖTLEY CRÜE est un groupe de têtes à claques, surtout Vince Neil et Tommy Lee dont l’âge Me(n)tal n’a pas beaucoup évolué depuis leur prime jeunesse. Vince rejoint le groupe après la dislocation de Rock Candy – un cover band - alors qu’en vrai il n’en n’a rien à faire des projets de Nikki et c’est Tommy qui répond à une annonce de Mick Mars qui cherche un groupe alors qu’il avait jadis éconduit Nikki, aux goûts musicaux si douteux. Pas facile de tenir la guitare dans ce combo naissant, Nikki déteste tous ces gratteux qui dévalent les gammes comme Van Halen, au grand dam de Tommy qui voit disparaître des zicos au potentiel réel. Une fois Mick sur place, il dégage sans ménagement le collègue censé faire la paire, parce que mössieur ne veut pas d’un acolyte. Et les autres de laisser faire sans piper.

Personne ne veut signer les gaillards, on le comprend aisément, ils s’imaginent sortis de la cuisse de Jupiter même s’ils remplissent régulièrement les clubs de Los Angeles. Du coup ils autoproduisent un LP, assistés par un ingénieur du son ayant collaboré avec ACCEPT et balancent la galette à leurs frais, écoulant tout de même 20 000 copies. Un petit malin, nommé Tom Zutaut, bossant chez Elektra, succombe devant tant de charme et parvient à court-circuiter sa hiérarchie pour faire signer le groupe*, mettant ses supérieurs dans l’embarras. Que faire avec ce truc ? Joué par des gugusses qui ont pris leur look aux NEW YORK DOLLS et à ALICE COOPER ? Roy Thomas Baker, bien connu des amateurs de QUEEN (comme Erwin ou Georgina), est appelé à la rescousse pour remixer la chose. L’album finit par sortir sur la Major, comprenant un titre en moins** et un ordre de track-list modifié. Et là c’est le drame. Le monde découvre ahuri le clip minimaliste de « Live Wire ». Un bombe absolue à mi-chemin entre « Anarchy In The UK » des SEX PISTOLS et « Makin’ Love » de KISS. Déjà un classique de crétinerie effrontée sous haute dose de produits très mauvais pour la santé, tant physique que mentale. Or le reste du skeud ne débande pas. MÖTLEY CRÜE joue du glam metal punkoïde sous testostérone, mâtiné de quelques chœurs putassiers. Le chanteur est limite, le batteur martèle sa cloche pire que dans un sketch sur BLUE ÖYSTER CULT***, la basse reste linéaire et la guitare grésille. Mötley Crüe – littéralement l’équipe bariolée – joue du rock en bas résilles. S’ensuit une palanquée de titres acidulés, comme pour mieux masquer le goût pour les opiacés et les alcools forts. C’est du rock qui revient aux fondamentaux : le cul, encore le cul, les drogues, les grosses cylindrées – donc les gros nichons -, les gonzesses par grappes pour faire passer la picole.

« Too fast For Love », la chanson, résume admirablement tout cela. Cependant la déchirure n’est pas si loin, on sent poindre une inextinguible mélancolie via « Merry Go Round », étrange ballade qui nous replonge en enfance. Celle dont Nikki Sixx n’a jamais profité. L’album s’achève avec « On With The Show », Frank Ferrana tue symboliquement un père – décédé en 1978- qu’il n’a jamais vraiment connu et qui l’a rejeté à plusieurs reprises. Car c’est bien la colère qui anime le principal pourvoyeur de l’équipe. D’ailleurs le voici qui fait endosser à Vince Neil les guêtres du « Public Enemy #1 », ce qui va comme un gant (de cuir) à cette petite frappe qui – encore gosse – vendait des photos porno à ses camarades de classe. Too Fast For Love ne laisse pas de fasciner ; encore aujourd’hui, pour le meilleur voire pour le pire, car pour le pire les gus de Mötley vont s’acharner à démontrer qu’ils sont les meilleurs. Pas de déchet ici, ou alors uniquement des déchets, selon qu’on adhère ou qu’on abhorre. « Come On And Dance » dit une chanson, on se pâme dans les griseries toxiques du propos. Les accès de mélancolie poignent parfois le temps d’un « Starry Eyes » par exemple, mais l’essentiel porte sur la vie fantasmée des stars du rock, celles qui se vautrent dans la luxure. « Take Me To The Top » et « Piece Of Your Action » forment la charnière de l’opus – fin de face A, début de face B – histoire de marteler les évidences. MÖTLEY CRÜE, on aime ou on déteste, il n’existe pas de juste milieu, de toute façon la vie est injuste. Au point de voir consacrer en stars des olibrius maquillés comme une Cadillac volée et défoncés jusqu’au trognon. La drogue c’est mal, nous a averti l’ami Waltersmoke. Dans l’univers du Crüe, les valeurs sont inversées, comme chez la famille Adams, les films de Disney si chers à Marco Stivell deviennent des purges car ici on aime tout ce qui est bon. Or, comme chaque personne saine de corps et d’esprit ne peut l’ignorer, cela est – forcément – très mauvais ! Et Réciproquement.

* Le même Tom fera signer GUNS N’ROSES chez GEFFEN
** « Stick To Your Guns », titre aussi publié en 45t par Leathür Records (le label créé à l’occase par le groupe) et à présent quasi oublié
*** More Cowbell pour Saturday Night Live

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Heep heep heep... hourra !!!


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   LONG JOHN SILVER

 
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- Vince Neil (chant)
- Nikki Sixx (basse)
- Mick Mars (guitare)
- Tommy Lee (batterie)


1. Live Wire
2. Come On And Dance
3. Public Enemy #1
4. Merry-go-round
5. Take Me To The Top
6. Piece Of Your Action
7. Starry Eyes
8. Too Fast For Love
9. On With The Show



             



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