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1960 Adriano Celentano Con Giulio L...
Furore

SINGLES

1961 24.000 Baci

Adriano CELENTANO - Furore (1960)
Par MARCO STIVELL le 4 Avril 2020          Consultée 583 fois

Sorti à la fin des années 60, ce deuxième 33 tours de CELENTANO ne dépareille point du premier, dans une formule rock’n’roll traditionnelle avec l’aide de Giulio Libano pour les arrangements d’orchestre. Point trop, en réalité, serait plus juste…

C’est le dernier disque de l’Urlatore pour la maison de disques Jolly, et un disque peu sensationnel, misant avant tout sur les différents registres pouvant être chantés par l’artiste. CELENTANO a une bonne verve sur "Pitagora" tandis qu’il taille les principes de l’école en pièces ; il est vrai que le fait de savoir calculer la longueur de l’hypoténuse n’aide pas trop en apprentissage amoureux...

Ce sont également la nervosité et le swing du chanteur qui font le principal intérêt de titres qui pas-sent comme des locomotives, du fait de leur courte durée et d’une accroche plutôt rythmique que mélodique : "Rock matto", "Che dritta!", "Hei Stella", "Giarrettiera rossa", "I ragazzi del juke box"… C’est un album fait de singles avec peu d’inédits, compilation de morceaux faciles comme il y en avait tant alors.

À noter que CELENTANO n’écrit pas une seule mélodie ni un seul mot sur ce qui reste un ensemble de reprises. Il s’octroie même une reprise de son égal féminin, MINA, avec l’amusant "Serafino campanaro" (parue quelques semaines plus tôt), suite d’airs enfantins célèbres comme "Frère Jacques" à l’italienne et version rockabilly, "Giro giro tondo", sans oublier la sonnerie de Big Ben reprise à la cloche. Cela lui convient peut-être mieux à elle, mais il se défend pas mal !

Ce sont surtout les moments jazz qui parviennent à convaincre, un tantinet sur "Gierrettiera rossa", puis avant toute chose sur "Nessuno credera" avec un chant plus doucereux et tout aussi bien balan-cé que "Furore", sorte de "Blueberry Hill" (déjà repris par CELENTANO, on s’en souvient) avec plus d’accords mineurs.

De même, "Impazzivo per te" et "A cosa serve soffrire" constituent un début d’album assez chouette, usant d’effets tour à tour western et latino-antillais dans les arrangements, des tapis de chœurs doo-wop. On note aussi, au cours du disque, une préférence pour les soli de guitare plutôt que ceux de sax, ce qui n’est point un mal. "Movimento di rock" est un morceau à bonne énergie communicative, taillé mieux qu’aucun autre pour la scène, véritable faire-valoir pour CELENTANO.

Celui-ci publie donc ce deuxième disque moyen en ayant déjà la tête ailleurs, puisqu'il est appelé quelques semaines plus tard au service militaire. C’est déjà un peu "la fin des débuts" du rockeur numéro 1 d’Italie.

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   MARCO STIVELL

 
  N/A



- Adriano Celentano (chant, guitare)
- Giulio Libano (direction d'orchestre)


1. Impazzivo Per Te
2. A Cosa Serve Soffrire
3. Giarrettiera Rossa
4. Serafino Campanaro
5. Hei Stella
6. Nessuno Credera
7. Pitagora
8. Rock Matto
9. Furore
10. Che Dritta!
11. Movimento Di Rock
12. I Ragazzi Del Juke Box



             



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