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WARNING - Warning I (1981)
Par NESTOR le 31 Octobre 2021          Consultée 1027 fois

Nous sommes en 1981, sous l’ère Giscard D’Estaing, lorsqu'un jeune groupe du nom de WARNING frappe un grand coup dans le Landerneau du Hard Rock français alors balbutiant, avec un premier album qui démontre une maturité à laquelle on ne s’attendait pas d’une formation née l'année précédente. Dès le premier morceau, "Going To USA", la messe est dite. La voix haut-perchée et très bien modulée de Raphael Garrido, les guitares qui soutiennent à merveille la mélodie et la rythmique, une composition aux sonorités originales qui oscille avec bonheur entre Hard Rock et variété… Tout y est. Tout ? Enfin presque tout. Soyons honnête, le son est un peu à la ramasse et manque un tantinet de puissance. Mais, cela est peu de chose au regard de la qualité du contenu de cet album.

"Going To USA", "Cine regard", "Satan Relaps", "Tel que tu l’imaginais", "Sous le soleil de Mescaline", les perles sont nombreuses et ont toutes pour point commun une qualité d’écriture et d’interprétation impressionnante pour l’époque. "Going To USA" et son intro sur fond de sirènes de Steamer américain, est porté pas une mélodie voix / guitares immédiatement mémorisable. Ce morceau a tout d’un tube. "Cine regard", plus agressif et direct, et qui permet à Raphael Garrido de faire étalage de ses qualités vocales, est la version francisé de "Kings Of Creation", un titre présent sur une démo de STRATOS, groupe dans lequel jouait Stéphane Bonneau (futur SATAN JOKERS), et les futurs WARNING, Didier Bernoussi, Alain Pernette, Raphaël Garrido et Henri Barbut. "Tel que tu l’imaginais" est un slow à la mélodie imparable, très bien soutenu par un solo tout en émotion et par une voix émouvante et chargée de sentiments. Ce morceau, sous titré "Leidse plein" sur le vinyle, aurait pu être un hommage au "Stairway To Heaven" de LED ZEPPELIN à qui le groupe emprunte la formule de l’intro à la guitare acoustique, mais ce nom à la consonnance proche du groupe de Jimmy PAGE est en fait une allusion à une place d’Amsterdam.

Suivent "Satan Relaps", avec son mariage consommé entre du pur Hard Rock et un refrain aux guitares Reggae, et "Sous le Soleil de Mescaline", emmené par un riff au tempo entrainant au possible et des chœurs à la gloire de WARNING. Parmi les bons moments, on peut également citer "Le Casse", dont le chant se fait alternativement charmeur et agressif. Seuls "New Look" et "Alice In Yonderland", un faux live d’un titre issu d’une démo de STRATOS, sont d’un niveau un peu plus faible. Encore que le côté Rock de "New Look" et son riff répété à l'envie puisse trouver des afficionados.

Le sentiment de maturité qui ressort à l’écoute de ce premier album est assez surprenant. Il est vrai que le gros du groupe se connait depuis deux ans au moment de l’enregistrement et que Christophe Aubert, qui a officié aux cotés de Johnny HALLYDAY, n’est pas un novice. Mais c’est surtout la conjugaison de la qualité des musiciens et de leur talent de compositeurs qui impressionne. Les guitares, sans sombrer dans la démonstration, sont toujours biens posées et s’intègrent à merveille dans les morceaux (le final de "Going To USA" en est la parfaite illustration). Le chant haut-perché de Raphaël Garrido est suffisamment varié, et surtout maitrisé, pour que ce qui de nos jours est devenue une particularité ne devienne irritante à la longue. Le groupe sait en outre, proposer des titres novateurs, en mixant des rythmes et des styles rarement utilisés dans la scène Hard de l’époque, ceux-ci étant mis en valeur par des textes assez énigmatiques, mais à la sonorité parfaite.

Il ne manque donc pas grand-chose à ce Warning I pour devenir un grand classique. Tout d’abord 2 ou 3 titres phares supplémentaires en lieu et place des dispensables "New Look" et "Alice In Yonderland", une durée un peu plus longue. Et un son un peu plus puissant, même si au regard de son année de sortie, le son de cet album peut être considéré comme "typique"...

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- Raphael Garrido (chant)
- Alain Pernette (basse)
- Christophe Aubert (guitare)
- Didier Bernoussi (guitare)
- Henri Barbut (batterie)


1. Going To Usa
2. Ciné Regard
3. Le Casse
4. Sous Le Soleil De Mescaline
5. New Look
6. Tel Que Tu L’imaginais
7. Satan Relaps
8. Alice In Yonderland



             



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