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BLACK COUNTRY COMMUNION - Black Country Communion (2010)
Par NESTOR le 19 Avril 2022          Consultée 948 fois

Dans la catégorie des Supergroupes, s’il en est un qui m’a plus marqué que les autres, c’est bien le BLACK COUNTRY COMMUNION, groupe formé en 2010 par Glenn Hugues (ex, ou futur, TRAPEZE, DEEP PURPLE, BLACK SABBATH, The DEAD DAISY…), Jason Bonham (le fils du légendaire batteur de LED ZEPPELIN, mais également ex-AIRRACE, VIRGINIA WOLF, FOREIGNER…), Derek Sherinian (DREAM THEATER, Yngwie MALMSTEEN, ALICE COOPER, SONS OF APPOLO…) et Joe Bonamassa (ex… heu !).

Lorsque cet album, leur premier, est paru, j’ai tout de suite été soufflé par le son énorme, tout en rondeur et en puissance, par le chanteur/bassiste omniprésent, qui apporte un groove, une sensibilité et une énergie incroyables à un Rock qui lorgne vers le début des années 70. Il n’y a qu’a écouter l’intro de "Black Country" pour s’en convaincre et être époustouflé par la puissance directe et le savoir-faire du groupe au sein duquel émerge tout particulièrement un duo Bassiste/chanteur & guitariste, assez prodigieux.

Avec "One Last Soul", l’apport de la batterie et des claviers se fait plus perceptible. On s’engage alors dans un triptyque "One Last Soul / The Great Divide / Down Again" imparable et de toute beauté. C’est l'alliance de la classe, de l'efficacité, de l'émotion et de la puissance. Du tubesque "One Last Soul" à l'hypnotique et répétitif "Down Again", il n'y a pas une faute de goût et BLACK COUNTRY COMMUNION nous emporte dans son Rock très puissant, au sein duquel des colorations Soul pointent le bout de leur nez.

La production dantesque permet à chaque musicien de briller sans pour autant éclipser les autres. C’est un peu comme s’ils avaient tous à cœur de se placer réellement au service de la musique, plus que de monopoliser l’attention. Un très léger cran au-dessous de cette entame d’anthologie (mais à ce niveau, ce n'est pas bien gênant), le reste de l'album accumule les cris de jouissance, les soli inspirés, les lignes de basse ronflantes, le tout avec un feeling et une passion palpables qui ne peuvent pas laisser insensible. Il en va ainsi du puissant "Beggarman", comme de la reprise du "Medusa" de TRAPEZE ou du plus mid-tempo "Stand (At the
Burning Tree)".

Joe Bonamassa remplace, ou seconde, Glenn Hugues au chant sur plusieurs titres ("Song Of Yesterday", "The Revolution In Me", "Sista Jane" et "Too Late for the Sun") ce qui n’est pas un mince chalenge, tant ce dernier brille de mille feux. Mais le guitariste s’en tire plus que bien, notamment sur l’envoûtant et époustouflant "Song Of Yesterday" dans lequel, au surplus il nous pond un solo d’anthologie. Cette pluralité des vocaux ne fait que renforcer le caractère très varié et riche de l'album. A mon sens, il n'y a guère que "The Revolution In Me" qui possède des petits relents de redite et dont l’absence n’aurait pas pénalisé la qualité de ce fantastique album.

Vraiment une très bonne surprise venant d’un groupe qui, bien que composé de fortes personnalités, parvient à se placer réellement au service de la musique et paraître hyper-cohérent et harmonieux. Au regard de la durée très courte que le groupe à consacrée à ces enregistrements (moins d’une semaine), il y a fort à parier que cette spontanéité est à l’origine de la fraîcheur, de l’émotion et de la puissance qui s'en dégagent. Les guitares, le chant, la basse, la batterie nous en font voir de toutes les couleurs dans ce festival de plaisir des sens.

En cherchant la petite bête, on pourrait éventuellement considérer que Derek Sherinian se positionne peut-être un peu trop en retrait et qu’il aurait pu se montrer un peu plus démonstratif. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître. Dommage par la suite que le groupe ne soit pas parvenu à recréer ce niveau d’excellence. En effet, si Black Country Communion II comporte encore de très bons morceaux, la suite, bien que très correcte, n’est pas au niveau de ce petit bijou de Soul Rock.

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   NESTOR

 
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- Glenn Hughes (chant, basse)
- Joe Bonamassa (guitare, chant)
- Jason Bonham (batterie)
- Derek Sherinian (claviers)


1. Black Country
2. One Last Soul
3. The Great Divide
4. Down Again
5. Beggarman
6. Song Of Yesterday
7. No Time
8. Medusa (cover De Trapeze)
9. The Revolution In Me
10. Stand (at The Burning Tree)
11. Sista Jane
12. Too Late For The Sun



             



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