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2015 1 Cry Baby
2019 K-12
2023 Portals

E.P

2020 After School

Melanie MARTINEZ - Portals (2023)
Par ARCHANGEL le 18 Juin 2023          Consultée 930 fois

RIP Cry Baby… il aura fallu trois ans à Melanie MARTINEZ pour revenir avec son troisième album studio Portals, un projet qui repose sur la mort de son alter ego et qui nous fait entrer dans un voyage en plein purgatoire avant d’atteindre la renaissance. Rapidement, comme toujours pour Melanie, les thèmes du concept sont posés via ce portail qui annonce le changement, dans lequel on entre et ressort ailleurs ou sous une autre forme sur une pop mystique et magique.

Melanie, l’artiste, comme sur ces précédents albums continue de nous raconter une histoire dès le premier titre "Death" où Cry Baby n’est plus. C’est une chanson spirituelle et fluide qui rappelle qu’il existe une beauté dans la mort, avant d’éclore et de revenir à la vie. Pour ça, la purification se fera par le changement sur la production mélodieuse et dark de "Void" et ses réflexions sur la haine de soi, l’anxiété… toutes ces pensées négatives qui tournent comme une spirale incontrôlable dans le vide de sa tête. Et pourtant, il reste toujours un message d’espoir et de persévérance (Collect my fickle insecurities/And turn them into beauty/Alchemize the dark within me), puisque le void représente la recherche de ce fameux portail libérateur. La dernière étape pour le trouver c’est le fascinant "Tunnel Vision" où on sent la similitude à "Test Me" qu’on avait sur l’EP After School. Notre personnage prend de l’assurance, ne se laisse plus faire en devenant une bad bitch et nous attire telle une sirène à la voix mi-ange mi-alien à travers l’étape majeure du portail (Crossing my heart, I’d rather die/Than be the needle in your eye/Show me how far obsession goes/Could’ve been more, not well never know).

On tombe dans ce nouveau monde comme on tombe dans l’euphorie douce d’une "Faerie Soirée" dont la production pourrait s’apparenter à du Billie EILISH avant de prendre une douche de calme avec la guitare de "Light Shower" qui nous couve comme un câlin. Lavée de toute sa négativité, Melanie parle de son travail, de sa célébrité et de leur impact sur la métaphore "Spider Web" et son refrain énergique (No one can leave once they merge). Elle continue de régler ses comptes auprès de ses faux amis sur la ballade "Leeches", trouve la force de ne pas être affectée par les critiques et d’utiliser sa voix pour prendre position sur la batterie et la guitare électrique de "Battle Of The Larynx". Cette nouvelle version du personnage ne se pliera plus et ne se transformera plus pour plaire comme elle le dit dans "The Contortionist" et ses bruits d’os qui se brisent (It’s no fun, no fun, pushed myself into a box while you held out a gun, I’m done).

On retrouve bien le style irrévérent de la chanteuse sur "Moon Cycle", "Nymphology" et l’électro-rock de "Evil" pour jeter un mauvais sort au narcissiste qui l’empêchait de dire sa vérité. Sur cet album, chaque chanson pourrait être un portail vers le renouveau, c’est donc tout naturellement qu’il se termine avec le cycle de la vie qui reprend sur le tout doux "Womb" pour se souvenir que toute fin est un début, comme l’outro du titre qui fait une transition parfaite vers la toute première chanson (Life is death, is life, is death, is life). La version Deluxe du CD y ajoute les trois titres "Powder" qui aborde le sujet de la drogue, "Pluto" où la chanteuse transcende sur une outro géniale vers la toute fin du voyage et "Milk Of The Sirens", le tout dernier coup de grâce (Drink from the leche of sirens/Summon the sailors in town/Strangle the fear of deciding/Which one’s deserving to drown/Don’t Feel bad when these fuckers all drown) avec ses parties instrumentales énormissimes.

Melanie MARTINEZ, en vraie queen des transitions, nous embarque autant sur des productions pop, que sur des moments plus relax et continue d’utiliser des effets de voix pour souligner ses propos et créer un monde fantastique. Quand K-12 parlait d’être en inconfort dans son propre corps et du regard des autres, Portals, lui, modifie le discours pour le centrer sur la fierté et l’acceptation du sanctuaire qui est en chacun de nous. Chaque chanson, parfois avec des touches jazzy ou rock, est un portail pour trouver ce sanctuaire et dont on ressortira forcément autre.

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1. Death
2. Void
3. Tunnel Vision
4. Faerie Soiree
5. Light Shower
6. Spider Web
7. Leeches
8. Battle Of The Larynx
9. The Contortionist
10. Moon Cycle
11. Nymphology
12. Evil
13. Womb

- deluxe
1. Powder
2. Pluto
3. Milk Of The Siren



             



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