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POP-PSYCHéDéLIQUE  |  STUDIO

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2015 Currents
2020 The Slow Rush
 

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TAME IMPALA - The Slow Rush (2020)
Par ARCHANGEL le 10 Octobre 2023          Consultée 1085 fois

Après l’énorme succès de Currents, il faut attendre début 2020 pour la sortie du quatrième album de TAME IMPALA, The Slow Rush, qui prend des sonorités plus pop en comparaison aux précédents disques. The Slow Rush est un voyage dans le temps qui invite à l’exploration sur des sonorités psychédéliques, à l’image de la pochette de l’album où un sablier semble avoir débordé dans ce tableau surréaliste.

Kevin Parker nous fait entrer sans tarder dans l’introspection par la production luxuriante de "One More Year" où les synthés se réverbent au maximum. Le chanteur y explore le concept du temps qui passe et l’importance de vivre pleinement (Do you remember we were standing here a year ago ?/Our minds were racing and time went slow/If there was trouble in the world, we didn’t know). L’atmosphérique "Instant Destiny" aborde le thème de l’union (Let’s drink this magic potion/Of love and devotion/And then let’s see how it goes) alors que le single disco pop-psychédélique "Borderline" étudie l’idée d’être sur le fil du rasoir, incertain de la direction à prendre (We’re on the borderline/Caught between the tides of pain and rapture). La batterie est contagieuse, la ligne de basse groovy et la mélodie entraînante. Impossible de résister à ce bop interstellaire.

"Posthumous Forgiven" voit Parker évaluer la relation complexe qu’il avait avec son père ; critique sur la basse lourde en première partie de chanson (And while you still had the time, you had a chance/But you decided to take all your sorrys to the grave) et après un changement de tempo, reste avec de l’empathie sur les synthés trippants de la deuxième partie (And I know you had demons/I got some of my own/I think you passed them along).

"Breathe Deeper" donne encore dans le banger disco ultra réussi au groove hypnotisant, dont l’instrumentation dense et immersive se construit petit à petit à coups de batterie et de synthés venus de l’espace, alors que "Tomorrow’s Dust" est plus doux avec sa guitare chill et les vocalises aériennes de Parker. Sur "On Track", une ballade optimiste au tempo lent et apaisante qui débute au piano auquel s’ajoutent graduellement la batterie et le synthé, on se souvient d’être résilient pour atteindre ses rêves (Strictly speaking, I’m holding on/More than a minor setback/But strictly speaking, I’m still on track/And all of my dreams are still in sight).

L’ambiance reste disco sur le rythme funky de "Lost In Yesterday" ou de "Is It True", avec son beat enjoué et ses synthés qui font écho au son de DAFT PUNK, parfaits pour le dancefloor. On sent une sorte d’urgence dans les arrangements et le beat de "It Might Be Time", reflétant bien l’idée de se confronter au changement (It might be time to face it) avec ses synthés distordus et ses sirènes pressantes. Alors que la plupart des chansons sont plutôt longues, comme souvent chez TAME IMPALA, la house de "Glimmer", presque entièrement instrumentale, sonne comme une petite pause bien méritée avant d’atteindre la fin de cette odyssée sonique.

Un piano minimaliste nous embarque pour le dernier voyage de "One More Hour" - sept minutes tout de même, décollage et atterrissage compris, oui, la production est vaporeuse - et la conclusion sera épique : c’est exactement ce genre de piste qu’on attend de Parker, un sentiment de grandeur dont on se délecte en prenant notre temps, comme si on entrait dans une autre dimension sur la batterie lourde et les riffs de guitare. C’est ça, la contemplation du temps qui passe (Minutes are racing, whatever I’ve done/I did it for love/I did it for fun/Couldn’t get enough), beau, à peine amorcé et déjà fuyant, inutile que ce titre coche toutes les cases.

Kevin Parker est un artiste minutieux et plus que talentueux, il nous montre ici qu’il est capable, une fois encore, d’innover pour créer un des albums essentiels de cette décennie en terme de musique psychédélique où il fusionne des sons modernes aux influences rétro, comme sur "Borderline" ou "Lost In Yesterday". PARKER exécute magistralement et avec un sens du détail évident son expression artistique foisonnante à travers The Slow Rush, un album-concept où son songwriting brille, encourageant l’introspection et la réflexion. Un véritable coup de maître.

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   ARCHANGEL

 
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1. One More Year
2. Instant Destiny
3. Borderline
4. Posthumous Forgiven
5. Breathe Deeper
6. Tomorrow’s Dust
7. On Track
8. Lost In Yesterday
9. Is It True
10. It Might Be Time
11. Glimmer
12. One More Hour



             



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