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MASSIERA & TORELLI - Galactic Soul ( Venus Gang) (1978)
Par NANAR le 10 Mars 2025          Consultée 131 fois

Bernard Torelli et Jean-Pierre Massiera avaient beau essaimer leurs travaux sous différents noms de groupes bidon, leurs travaux bénéficient d’une certaine continuité. En l’occurrence, Galactic Soul, sous le sobriquet VENUS GANG, est la suite directe de Space Woman, commis l’année précédente sous le nom HERMAN’S ROCKET: style Disco avec instrumentation hybride entre électrique et électronique, chant féminin, thématique science-fiction un brin opportuniste – ça se voit un peu beaucoup qu’ils passent après Jean-Michel JARRE et SPACE pour se tailler une part du gâteau.

La principale nouveauté de cet album par rapport au précédent est cependant la présence de morceaux plus longs, un format seyant mieux au genre pratiqué, bien que cela soit prétexte à rallonger la sauce et non à développer davantage les thèmes. "Cosmic Daddy" dure plus de cinq minutes mais n’est pas plus intéressant que les morceaux de Space Woman qui en durent en moyenne trois et demie. Qui plus est, la ligne de chant de "Cosmic Daddy" est repompée sur celle de la chanson-titre du précédent album: on remplace Spaceeeuh Woman par Cosmic Daddy et le tour est joué. "Space Inferno" réutilise quant à lui la ligne de basse de "Space Woman" et "Jupyter Flight N°9".

Je persiffle, je persiffle, mais il faut reconnaître que tout cela est efficace et plutôt bien exécuté – on est loin de l’escroquerie de SCRIPT ou de MOON BIRDS. "Take Me Back To My Planet", seul morceau à cordes de l’album, est un beau thème laid-back qui enfonce toutes les ballades de SPACE. "Love To Fly" repose sur un riff répétitif mais bien trouvé. Fait de nappes jarriennes lunaires puis de percussions libres sur fond d’effets électroniques en tout genres, le conclusif "Evil Times" est le plus sombre et intéressant morceau du lot. On a même droit en milieu de programme à une reprise de "Telstar" (Joe MEEK) qui, si elle ne vaut pas l’interprétation qu’en a fait Richard PINHAS (sous le nom T.H.X.), demeure incomparablement meilleure que la version de SCRIPT qui relevait presque de la forfaiture. La continuité dans l’œuvre de Torelli et Massiera ne se limite pas entre cet album et Space Woman puisqu’ils casent une version disco de leur "Dies Irae", un thème ancien qu’ils avait déjà assaisonné à la sauce prog sur l’album de VISITORS. Pas mal, même si je préfère la version de 1974.

Au final, on a un bon album de Disco recommandable à quiconque veut approfondir la scène Disco française après les noms en tête d’affiches.

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- Bernard Torelli (composition de 1, 2)
- Jean-pierre Massiera (composition de 2, 3, 5, 7)
- Patrick Barbero (composition de 1, 5)
- Robert Damiano (composition de 6, 7)


1. Cosmic Daddy
2. Space Inferno
3. Take Me Back To My Planet
4. Telstar
5. Love To Fly
6. Dies Irae (ecclesastic Disco)
7. Evil Times



             



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