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- Style : Elton John

Billy JOEL - Glass House (1980)
Par ERWIN le 11 Août 2011          Consultée 3087 fois

Billyjo apparaît toujours sur les couvertures de ses albums. Pour une fois, l’image attire l’attention. En effet, le jeune trentenaire est dans une pose pour le moins ambigüe, sur le point de balancer une pierre – « a rock » non ? – sur les fenêtres de sa splendide villa de Long Island. Volonté de changer d’image ? Envie de faire autre chose ? Apparaître comme un voyou vandale à blouson noir ? La question se pose encore davantage à l’écoute du septième tome de ses aventures, nous y venons.

L’album s’ouvre sur un bruit de vitres brisées, dans la logique de l’image le présentant. Incontestablement, l’idée de départ est de produire un bruit plus agressif. Tout porte à croire que l’opus sera rock. Le riff d’entrée de « You May Be Right » accompagné de la batterie monolithique de Liberty de Vito achève de nous convaincre. C’est une prise de risque incontestable car JOEL apparaît plus comme un chanteur de pop variété empruntant parfois – souvent – des sentiers annexes. Aujourd’hui, c’est plus qu’un sentier : une véritable autoroute ! L’ambiance est à la fête, détendue du slip et forcément moins sérieuse et dramatique que pour les opus précédents.
« Sometimes a Fantasy » poursuit dans la voie rock, j’y ressens pour ma part une influence springsteenienne, mêlée d’un peu d’AOR… Oui, c’est du Hard en fait.
Et comment l’éviter nous parvenons à « It’s Still Rock and Roll to Me » débordant d’agressivité positive, mais dans une veine plus proche de la new wave. Le premier single du New-Yorkais à atteindre la place de numéro 1 au Billboard. Et un standard de plus, un ! On retiendra ensuite le joli refrain de « All for Leyna », le riff de « Closer to the Borderline »

Quelques titres sont plus atmosphériques comme la très lennonienne « Don’t Ask Me Why ». Et il y a cette curiosité chantée en français « C’était toi », amusante pour les Frenchies, mais pas un must.
Enfin, l’œuvre s’achève sur « Through the Long Night » une petite ode toute douce et tranquille comme je les aime, ma préférée de l’album.

C’est donc un album de rock par Billy JOEL. Il a le mérite d’exister et de proposer une toute autre approche de la musique par ce génial musicien. Cependant, malgré mon amour pour le gros son, je dois confesser que je suis moins sensible à ce rock qu’a ses classiques smooth comme « Honesty » « Just the Way You Are » ou « New York State of Mind ». Il n’empêche, l’album demeure d’un fort bon niveau, se vend come son prédécesseur à 7 millions d’exemplaires aux USA. Billy perd une portion de sa fanbase choquée par cette tentative presque hard rock, mais il gagne une autre audience. En tout état de cause, la démarche est éminemment respectable.

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1. You May Be Right
2. Sometimes A Fantasy
3. Don’t Ask Me Why
4. It’s Still Rock And Roll To Me
5. All For Leyna
6. I Don’t Want To Be Alone
7. Sleeping With The Television On
8. C’était Toi
9. Close To The Borderline
10. Throught The Long Night



             



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