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1968 Volume One
1969 Volume Two
1970 Third
1971 Fourth
1972 1 Fifth
1973 Six
Seven
 

- Style : Henry Cow, Steve Hillage
- Membre : Robert Wyatt , Kevin Ayers , Uk, Matching Mole, Gilgamesh, Soft Heap

The SOFT MACHINE - Six (1973)
Par TARTE le 13 Octobre 2012          Consultée 3723 fois

A partir de Fifth, Soft Machine aurait pu être comparé à un morceau de sucre plongé dans une tasse de café. Toutes leurs ambitions fondirent lentement pour finir diluées dans les vaguelettes d’une musique certes pas inintéressante, mais définitivement convenue et s’égarant souvent dans des improvisations frisant le pompeux. Le Soft Machine de Six ne surprend pas plus que celui de Fifth. Au détour de morceaux énergiques mais plutôt rébarbatifs, nous apprécierons tout de même quelques atmosphères particulières ainsi que de grooves efficaces, guère plus.

La Machine Molle n’avance donc plus (ou très peu), tel est le regrettable constat que l’on peu tirer de Six. L’album se scinde en deux parties ; l’une live, l’autre studio. Un seul titre : « All White », figurant sur Fifth, étant repris. La production lui offre un son se rapprochant davantage des anciennes productions du groupe. Une aura dont la portée s’avèrera limitée, car les compositions, uniquement instrumentales, semblent se calquer sur le même schéma. La partie studio est plus intéressante et réexpose les penchants minimalistes du groupe, c’est le cas sur « The Soft Weed Factor » et « Stanley Stamps Gibbon Album » qui voient les claviers de Ratledge de plus en plus râpeux (voire presque agaçants), à l’inverse de « Chloe and the Pirates » qui lui s’écoulera sur vos tympans avec autant de douceur qu’une goute de rosée sur une feuille d’eucalyptus. « 1983 », enfin, se présente comme le coup de poker du disque. Bébé de Hugh Hopper, c’est un mélange improbable d’ambient, de musique concrète à tendances dodécaphoniques et d’électro-acoustique, il symbolise la dernière pulsation avant un retour au vide, à un lâché-prise.

Quant à la partie live, il est à noter que la prestation du groupe est honorable. Fluide et énergique (Soft Machine est un groupe qui s’arrêtait rarement pendant ses concerts, il n’était pas rare de voir le groupe enchaîner une demi-heure de musique sans interruptions), mais son principal point fort reste ses atmosphères. Les résonnances d’ « E.P.V. » restent longtemps à tournoyer dans la tête alors que « Gesolreut » cultive une spontanéité jazzy parlant davantage au corps qu’à la tête. Si on ferme les yeux sur « Between » et sur ses étranges filiations avec le « Drop » de Fifth, les compositions se placent toutes dans une zone de non risque en digérant sans relâche les acquis du groupe, le potard « innovation » tourné sur off.

Il est très difficile de voir où Soft Machine veut en venir à partir de Fifth. Six est sans doute l’œuvre la moins pérenne de la formation car reprenant une base de 75 minutes, les bonnes idées y sont peut-être trop diluées. Le verre est à moitié plein, dix ratons.

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- Mike Ratledge (orgue, claviers)
- Hugh Hopper (guitare basse, effets sonores)
- Karl Jenkins (hautbois, saxophone soprano, saxophone baryton, cl)
- John Marshall (batterie, percussions)


1. Fanfare
2. All White
3. Between
4. Riff I
5. 37½
6. Gesolreut
7. E.p.v.
8. Lefty
9. Stumble
10. 5 From 13 (for Phil Seamen With Love & Thanks)
11. Riff Ii

1. The Soft Weed Factor
2. Stanley Stamp's Gibbon Album (for B.o.)
3. Chloe And The Pirates
4. 1983



             



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