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ULTRAVOX - Ingenuity (1994)
Par ARP2600 le 29 Octobre 2013          Consultée 2379 fois

Allons-y pour un deuxième service d'Ultravox sauce 90. Le petit frère de Revelation se nomme Ingenuity, encore tout un programme, n'est-ce pas ? Mais trêve de persiflage, il faut donner une chance à celui-ci comme à son prédécesseur. Il est plus authentique et donc plus satisfaisant dans un sens, mais il est aussi plus morne, moins chatoyant. Ils finiront donc à ex aequo dans la catégorie des albums moyens où ils ne font pas plus pâle figure que Quartet, bien qu'ils soient nettement moins connus que celui-ci.

Ce qui est terrible, c'est de constater en consultant les données des deux albums que, bien qu'ayant été enregistrés à un an d'intervalle, le seul membre commun est l'inamovible Billy Currie. Le line-up formé en 92 n'aura pas tenu deux ans et Currie a de nouveau débusqué quatre illustres inconnus. Enfin presque, allez... le guitariste Vinny Burns avait passé quelque temps chez Asia, mais pas assez pour enregistrer un album studio, et le chanteur Sam Blue a fait partie de quelques groupes de troisième ligne. On aura du mal à trouver des biographies du batteur Tony Holmes et du bassiste Gary Williams. Cette fois, pas de «petit miracle»... les claviers de Currie et le chant de Blue sont convenables, mais les autres ne semblent être là que pour donner une allure rock au disque et le résultat est une interprétation poussive dans l'ensemble. Cette formation n'a pas tenu plus solidement que la première et Ultravox a ensuite cessé d'exister jusqu'au retour en 2009 de la légendaire équipe avec Midge Ure.

La musique est donc un peu plus rock que sur l'album précédent. Cette fois, on sent clairement par endroits des motifs «à la Ultravox», sur «The silent cries» par exemple. On a même du recyclage discret de lignes rythmiques de chansons comme «The Thin Wall» sur «Distance» ou «Quiet man» sur «A way out, a way through». Il ne s'agit cependant pas tout-à-fait de new wave, on se trouve plutôt dans un pop/rock FM comme sur U-Vox. Une autre comparaison vient cependant en tête, curieusement, avec la pop que propose Genesis depuis 83. D'une certaine manière, Ingenuity annonce d'ailleurs Calling all stations, c'est un peu étrange. En tout cas, la musique est beaucoup plus sombre, plus triste voire terne, que sur Revelation : Il importe de les distinguer, ils partagent surtout le fait de ne pas être fabuleux, mais sont à part ça fort différents.

Les meilleurs moments ici sont le début, «Ingenuity» et la fin, «Majestic». La chanson-titre est très prenante, son ambiance électronique éthérée est notable, tout comme le refrain. On se prendra aisément à chantonner «deliver us ingenuity right now». «Majestic» est un instrumental qui lui fait écho, éthéré mais plus héroïque. Il est important de soigner les extrémités d'un album, mais dans ce cas-ci, cela donne un peu un effet de coquille vide car, entre les deux, on s'ennuie pas mal. La platitude de l'interprétation est un vrai problème, même si les mélodies sont intéressantes, par exemple sur «Who'll save you». «Give it all back» propose un groove lent accrocheur, typique de cette époque, à noter le passage amusant où le violon joue par-dessus le riff. Sinon, on vibrera un peu sur «The Silent Cries» ou «Ideals». Les autres titres peuvent être considérés comme du remplissage.

Le bilan n'est pas très positif, j'en ai peur... De nouveau, trois ou quatre titres sur dix sont éventuellement à retenir mais rien n'est indispensable dans l'histoire de la musique. Le fait qu'il sonne nettement Ultravox joue en sa faveur : contrairement à Revelation, Ingenuity pourra intéresser les fans et peut-être les contenter. Les amateurs de We can't dance et Calling all stations de Genesis ou autre musique du même type peuvent éventuellement y jeter une oreille également.

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   ARP2600

 
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- Sam Blue (chant)
- Vinny Burns (guitare)
- Billy Currie (claviers, violon alto)
- Tony Holmes (batterie)
- Gary Williams (basse)


1. Ingenuity
2. There Goes A Beautiful World
3. Give It All Back
4. Future Picture Forever
5. The Silent Cries
6. Distance
7. Ideals
8. Who'll Save You
9. A Way Out, A Way Through
10. Majestic



             



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