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- Style : Angelo Branduardi

Cat STEVENS - Majikat (1976)
Par GEGERS le 30 Avril 2011          Consultée 3157 fois

Certains artistes parviennent, en quelques secondes à peine, à vous prendre par la main et vous amener doucement, subtilement, dans leur univers peuplé de douces mélodies et de textes finement ciselés. C'est le cas de Cat STEVENS, sur album bien sûr, mais en live encore plus. Étrangement, Majikat n'est que le second album enregistré en concert de Cat STEVENS, succédant à Saturday Night, seul album live publié alors que l'artiste était encore en activité. Enregistré aux Etats-Unis en 1976, alors que STEVENS tournait pour promouvoir le mésestimé Numbers, Majikat est un album foisonnant qui témoigne de l'aura fascinante que pouvait dégager alors l'artiste sur scène.

Conquis, et ne faisant qu'un avec l'artiste, le public applaudit chaleureusement entre les morceaux, mais écoute religieusement ces derniers, exécutés par STEVENS et son groupe de fines gâchettes (le pianiste Jean Rousseau en tête). Le moment est propice à la fête, mais également à la méditation, et l'artiste semble parfaitement détendu, se moquant gentiment de lui-même lorsqu'il commet une erreur d'accord sur "Lady D'Arbanville", qui reste pourtant un des grands moments du concert. La voix, l'âme du chanteur, se fait chaude et généreuse, rendant parfaitement justice à ces titres intemporels, pépites musicales qui se voient ici représentées en nombre. Il y a bien sûr ces grands tubes que sont "Wild world", "Moon shadow", "Where do the children play", "Oh very young", et surtout "Father and son" (présenté ici dans une version éblouissante), mais aussi ces titres plus confidentiels qui apportent de la matière et de la consistance au concert : "The hurt", seul extrait du très bon Foreigner, se fait encore plus envoûtant que son pendant studio. "King of trees", issu de Buddha and the Chocolate Box, se voit magnifié par un piano virevoltant et la voix hâbitée de STEVENS, soutenue par des choeurs féminins forts à propos.

Seul petit regret, la présence de titres plus dispensables, comme "Majik of majiks" ou "Banapple gas", que l'on aurait aimé voir remplacés par des classiques manquants, tels "Morning has broken" ou "Sitting". Cat STEVENS, peu loquace, se livre peu à peu au fil du concert, embarquant l'auditeur dans un voyage musical que l'on aurait souhaité sans fin (et pourtant, les 20 morceaux présents en font un album très fourni). On reste néanmoins stupéfait devant tant d'aisance de la part d'un artiste dont le talent n'a d'égal que la discrétion. Un album incontournable pour prendre la pleine mesure de ce qu'était Cat STEVENS, alors au fait de sa gloire.

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   GEGERS

 
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- Cat Stevens (chant, guitare acoustique, piano)
- Jean Roussel (piano électrique, orgue, clavinet, synthétiseur)
- Alun Davies (guitare acoustique, 12 cordes, choeurs)
- Mark Warner (guitare électronique, bouzouki)
- Gerry Conway (batterie, percussions)
- Larry Steele (guitare, basse, flute, percussions, choeurs)
- Bruce Lynch (basse)
- Chico Batera (percussions)
- Sue Lynch (choeurs)
- Kim Carlson (chœurs)
- Angela Howell (choeurs)


1. Wild World
2. The Wind
3. Moonshadow
4. Where Do The Children Play
5. Another Saturday Night
6. Hard Headed Woman
7. King Of Trees
8. C 79
9. Lady D’arbanville
10. Banapple Gas
11. Majik Of Majiks
12. Tuesday’s Dead
13. Oh Very Young
14. How Can I Tell You
15. The Hurt
16. Sad Lisa
17. Two Fine People
18. Fill My Eyes
19. Father & Son
20. Peace Train



             



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