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- Style : Angelo Branduardi

Cat STEVENS - Izitso (1977)
Par GEGERS le 11 Avril 2011          Consultée 3757 fois

Si un adjectif peut qualifier le Cat STEVENS des années 70, c'est bien celui d'audacieux. En effet, l'artiste fait preuve d'audace dans le courant de cette décennie bénie, n'hésitant pas à proposer de longues pièces épiques (le convaincant Foreigner) ou un album concept futuriste et ésotérique (le moins intéressant Numbers). Lassé d'enchainer les succès folk-rock comme d'autres enfilent des perles, le bonhomme va de l'avant et s'extirpe peu à peu de ses racines. Néanmoins, il est indéniable qu'Izitso marque une cassure dans la carrière de Cat STEVENS. Sous l'impulsion de son nouveau producteur, Dave Kershenbaum, le Cat effectue cette fois-ci une transition radicale vers une pop-disco, en vogue à l'époque, mais pas nécessairement adaptée à l'univers de l'artiste.

Tirant profit des avancées technologiques, notamment en matière de synthétiseurs, Cat produit ainsi un album aux sonorités modernes, noyant sous des claviers imposants la majorité des compostions de l'opus. La voix, chaude et puissante, et toujours là et sert de garde-fou à l'ensemble, même si STEVENS n'hésite pas à surprendre, se faisant crooner pompeux sur « Sweet JamaÎca », sur lequel la présence d'un harmonica discret ne parvient pas à annihiler l'aspect « La croisière s'amuse » de l'ensemble.

C'est pourtant par un titre dans la pure veine STEVENS que s'ouvre cet album. « Remember the days of the old schoolyard », énergique et grandiloquent, s'inscrit parfaitement dans le répertoire de l'artiste, et constituera d'ailleurs le seul succès commercial de l'album. On apprécie, sans réellement succomber. Et finalement, c'est bien « I never wanted to be a star » qui s'impose comme le meilleur morceau de l'album. Titre aux paroles les plus intéressantes, évoquant des moments personnels de la vie de l'artiste et riche en clins d'oeil à ses anciens morceaux devenus des succès. Doté de sonorités intéressantes, ce morceau surpasse largement les insipides « Life » ou « Child for a day », ainsi que les deux instrumentaux de l'album, « Kypros », mêlant bouzouki, boîte à rythme et claviers cheap (hum hum...) et « Was dog a donought » à la rythmique disco peu convaincante.

Avec Isitzo, Cat STEVENS livre un de ses albums les plus impersonnels et dispensables. Décidément, mêler disco et folk rock n'était pas la meilleure des idées. Fort heureusement, l'artiste relèvera une dernière fois la tête avec l'intéressant Back to Earth, avant d'aller consacrer sa vie à Allah. Le seul album de l'artiste sur lequel faire l'impasse.

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   GEGERS

 
  N/A



- Cat Stevens (chant, pianos, synthétiseurs, guitares, bouzouki..)
- Jean Roussel (orgues, piano, piano électrique, synthétiseurs..)
- Bruce Lynch (basse)
- Andy Newmark (batterie)
- Bill Berg (batterie)
- Roger Hawkins (batterie)
- Chick Corea (piano électrique)
- Pete Carr (guitare)
- Barry Beckett (orgue)
- Jim Johnson (guitare rythmique)
- Reggie Young (guitare électrique)
- Ray Gomez (guitare électrique)
- Weldon Myrick (steel guitar)
- Broderick Smith (harmonica)
- David Hood (basse)
- Tim Henson (piano)
- Suzanne Lynch (chœurs)
- Elkie Brooks (chant)


1. Old Schoolyard
2. Life
3. Killin’ Time
4. Kypros
5. Bonfire
6. To Be A Star (i Never Wanted)
7. Crazy
8. Sweet Jamaica
9. Was Dog A Doughnut ?
10. Child For A Day



             



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