Pffff, qu’est ce que vous voulez que je vous raconte sur ce disque ? Tout a été dit ! Il fut un vrai raz-de-marée mondial à l’époque et les singles de l’album sont depuis passés à la postérité. Cependant, le succès commercial de ce disque semble en irriter quelque uns. J’ai déjà lu dans les méandres d’Internet que TFOTL avait vieilli ; c’est étrange, je l’ai découvert en 2006 et pourtant, ça ne sonnait pas vieillot pas à mes oreilles !

Et que vois-je, cet album est sévèrement noté sur Forces Parallèles ! Notre ami Sakatchewan a volé au secours de ce disque mais cela n’est pas suffisant. Car contrairement à lui je considère cet album comme un chef-d’œuvre !

Évitons de parler des titres les plus connus et intéressons-nous au reste, et qu’entends-je ? Un « Serial Thrilla » méchamment rock, un « Diesel Power » redoutable avec le flow diabolique de Kool Keith, des morceaux planant et futuriste comme « Narayan » et « Climbatize », une reprise qui enterre l’original (« Fuel My Fire », reprise des L7) et l’indomptable « Mindfields » avec ses sonorités asiatiques.

Aucun moment faible, aucun ou presque pas de remplissage (« Narayan » est un poil long, je le reconnais) et surtout c’est une révolution. Car Prodigy invente quelque chose de nouveau et d’accessible aux oreilles du commun des mortels. S’agit-il du parfait mariage entre rock et techno ? Peut-être bien.

Douze ans ont passé et The Fat Of The Land a su conserver toute sa fraîcheur ; cela ne peut être qu’un gage de qualité et un signe distinctif de ces fameux chefs-d’œuvre qui restent insensibles aux usures du temps.
Un album indispensable donc.