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The PRODIGY - The Fat Of The Land (1997)
Par CHIPSTOUILLE le 17 Octobre 2006          Consultée 9602 fois

Enfin, la pièce de choix, celle que le boucher se garde en réserve pour ses repas de famille (vous avez déjà mangé de l’araignée de bœuf ? Il paraît que c’est le meilleur…). The Fat of the Land, 3ème album de PRODIGY (qui aura laissé son article "The" au vestiaire pour l’occasion) et accessoirement l’un des albums phares du genre sort dans les bacs en 1997. Il ratissera large. Le groupe d’électro qui se réclame de la scène Rock et Punk déferle sur la planète musique avec une efficacité redoutable, PRODIGY sera bientôt sur toutes les lèvres.

Dans son étui, il transporte avec lui pas moins de 4 singles, dont deux au moins seront passés à la postérité. Le génial "Smack my bitch up" s'est vu agrémenté d'un clip assez saisissant qui aura fait grand bruit, notamment de par sa censure. "Firestarter" et ses guitares acérées (des samples comme sur tout le reste de l'album, entendons nous bien...) fera quant à lui les beaux jours d’un jeu de courses futuristes dénommé WipeOut XL (renommé 2097 de ce côté de l’atlantique pour d’obscures raisons…). Tout le monde a également déjà entendu "Breathe" avec sa mélodie de basse mémorable et son refrain Punk très influencé SEX PISTOLS (ce qui est également le cas du moins célèbre mais sans doute meilleur "Fuel my fire" concluant l’album) et enfin "Mindfields" et ses sonorités asiatiques teintées Hip hop agrémentées de ce fameux "This is dangerous" déclamé tout au long du titre.

Si PRODIGY ne quittera pas le classement pendant un certain temps, c’est avant toute chose parce que cet album fait montre de qualités indéniables. Si le rock s’était peu à peu métamorphosé en Synthpop, de l'autre côté du miroir l’électro """"underground"""" (rajoutez encore quelques guillemets...) voyait enfin en PRODIGY des héritiers capables de piocher dans l’esprit Punk-Rock des 70ies. Bien sûr, PRODIGY n’est en aucun cas comparable aux CLASH ou aux RAMONES: autre époque, autres mœurs. L’idée ici est plus de s’offrir aux plaisirs du je-m’en-foutisme que d’exprimer des revendications sociales. PRODIGY n’en a d'ailleurs que faire, la démarche est ici totalement juvénile, faite de provocations diverses, sûrement une histoire d'égo à faire valoir.

Le délire futile s’il en est, accouche tout de même d’un album remarquablement bien fichu. Entre deux hits radio, on retrouvera surtout l’ambiance cyberpunk de l’album précédent (chose flagrante sur les titres "Narayan" ou "Diesel Power"), alliée à une utilisation de guitares électriques samplées bien accrue. Des titres comme "Serial Thrilla" sont plus que jamais axés sur une démarche rock, tout en gardant les spécificités du Big Beat : un rythme lourd, emprunté au hip-hop tout en versant dans un côté pop suranné, le mélange du tout donnant quelque chose de très accessible et percutant.

PRODIGY réussit son pari, dans ce Fat of the Land qui restera le disque emblème d’une génération (ouah, le terme publicitaire à deux balles!), là où l’électro a gagné un semblant de reconnaissance de la part d’un grand public à la démarche souvent conservatrice. Au-delà de ce succès commercial, on saluera tout de même la performance, celle d’avoir réussi un mélange sur lequel beaucoup de monde semble se focaliser depuis déjà 10 ans (et s’y casse régulièrement les dents, cf. le dernier album en date des DAFT PUNK, Human after all), comme si un mariage rock/électro/hip-hop était l’aboutissement inévitable des dernières décennies musicales. Toutefois, et malgré le succès du disque, celui-ci ne récupérera pas l’appréciation maximale, la faute à quelques longueurs inexcusables (et même pas 4 d'ailleurs, quand on se réclame du punk, on abrège) et surtout à un disque qui malgré le cumul de qualités, n’a peut-être pas tant que ça changé la donne, le faux problème du mélange des genres semblant visiblement toujours d’actualité…

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   (3 chroniques)



- Liam Howlett (claviers)
- Keith Flint (chant)
- Maxim (chant, live mc ?)
- Leeroy Thornhill (danseur ???)


1. Smack My Bitch Up
2. Breathe
3. Diesel Power
4. Funky Shit
5. Seral Thrilla
6. Mindfields
7. Narayan
8. Firestarter
9. Climbatize
10. Fuel My Fire



             



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